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QUAND LES DINAUSAURES DOMINAIENT LE MONDE. 1971 Réalisateur Val Guest Scénario Val Guest Musique Mario Nascimbene AVEC VICTOTIA VETRI Sanna ROBIN HAWDON Tara Patrick Allen Drewe Henley L'histoire : Alors que Sanna (Victoria Vetri) va être sacrifiée rituellement à quelque divinité barbare - l'action se situe un million d'années avant J.C. -, elle se jette, en un plongeon vertigineux, dans l'océan qu'un cyclone déchaîne. Sauvée par des navigateurs accrochés à un radeau balloté par les vagues, elle devient la compagne d'un de ces hommes des cavernes, Tara (Robin Hawdon). Et ce couple intrépide vivra les plus étonnantes des aventures dans un monde étrange peuplé de ces reptiles de l'ère secondaire, à l'apparence et aux formes démesurées qu'étaient les dinosaures paisibles, les brontosaures hostiles et les ptérodactyles menaçants. Notes : Sujet déjà traité par Hal Roach, en 1939, dans "One million B.C.", Quand les dinosaures dominaient le monde, sorti en 1971 a été produit en 1966 sous le titre de "One million years B.C.", par la célèbre compagnie anglaise, la Hammer Film, spécialisée dans l'horreur et le fantastique. Le réalisateur Vol Guest a su apporter à sa version des trouvailles qui donnent au thème de nouvelles dimensions. Si les protagonistes sont, comme il se doit, aussi beaux qu'athlétiques, si les effets spéciaux qui transforment en monstres géants des maquettes en caoutchouc et plastique montées sur des articulations, l'inattendu vient du langage, entièrement original qui permet à Sanna et à Tara de communiquer entre eux et avec les animaux, gestes et sons venus du coeur, véhiculant un message d'amour qui conquiert aussi bien les humains que les bêtes (Notons à ce propos les séquences pleines de charme où l'on voit un dinosaure de 50 mètres de long se conduire avec la jeune femme comme un animal familier). A signaler l'importance de la bande sonore, complémentaire des images, tout effet visuel étant renforcé par un contrepoint musical qui en souligne l'étrangeté. Le mérite en revient au compositeur Mario Nascimbene. Et comment ne pas évoquer ici le créateur du premier monstre préhistorique du cinéma, le californien W.H. O'Brien (1886-1962), qui sculpta de ses mains un dinosaure en argile pour un court-métrage de cinq minutes, projeté en 1917 ("The dinosaur and the missing link"), et mit au point différents procédés de transparences et superpositions destinés à obtenir des rapports de taille spectaculaires entre animaux et êtres humains, élément générateur de la délicieuse angoisse qui étreint le spectateur de films fantastiques tels que Quand les dinosaures dominaient le monde.
CHANTAL