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Aout
Contes pervers (Ragazze in Affitto S.P.A., 1980) ; France/Italie ; de Régine Desforges ; int : Françoise Gayat (Doris), Béatrice (Lotus), Carina Barone (Jeanne), Geneviève Omini (Nathalie), Salima Bahloul (Ornella), Gérard Lauzier (Antonio), Zora Kerowa, Carmen Russo, Antonio Ferrante, Vito tornari, Maria rosaria, Piero Vivaldi, Domenico Trobu... sujet : Voici trois épisodes qui font appel à la mythique Madame Claude. Dans le premier, Jeanne, une jeune femme victime du démon du jeu, est criblée de dettes. Pour se remettre à flots, elle accepte de travailler pour le compte de Mme Claude, qui l'envoie en 'voyage d'affaires' à HongKong. Sa mission consiste à retrouver un certain Tru Hong, toujours accompagné de sa maîtresse, la ravissante Lotus. Dans le deuxième épisode, Antonio, un toréador, n'exerce plus ses talents dans l'arène, depuis un malencontreux accident. Celui-ci fait alors appel à Mme Claude pour satisfaire certains de ses fantasmes. Enfin, le troisième conte nous présente Paolo, un routier, qui souhaiterait tant avoir une aventure avec l'une de ces ravissantes créatures, qui font la couverture des magazines spécialisés. En désespoir de cause, il contacte Mme Claude qui lui envoie la ravissante Nathalie... notes :Si Les contes pervers, production italo-française ont été écrits et dirigés par Régine Desforges en 1980, le film a vu le jour sous le titre Les filles de Madame Claude. Que l'on ne s'y trompe cependant pas, il ne s'agit pas d'une suite du Madame Claude (1974) de Just Jaeckin, récemment diffusé d'ailleurs par M6, ou de sa suite : Madame Claude 2 signé par François Mimet. Régine Desforges n'a ici fait qu'exploiter le mythe en scénarisant divers épisodes autour de la figure tutélaire de la bonne dame. Durant les années 80, elle renouvellera le procédé (vendeur apparemment) en publiant cette fois une série de nouvelles aux éditions Fayard, aussi intitulée Contes pervers. Pour Régine, écrire ou filmer s'est toujours révélé comme un fond de commerce, ce qui n'a jamais aidé à créer des chef-d'œuvres. Qu'on se le tienne pour dit.
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