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QUARTET Quartet. 1980. Durée : 1 H 40. Sortie: le 20 mai à Paris. Un film mis en scène par James Ivory. Scénario : Ruth Prawer Jhabvala d'après le roman de Jean Rhys. Directeur de la photographie : Pierre Lhomme. Décors: Jean-Jacques Caziot. Montage : Humphrey Dixon. Son: Bernard Bats. Musique : Richard Robbins. Production : Lyric International, Merchant Ivory Productions. Distribution : Gaumont. Interprétation: Alan Bates (H.J. Heidler), Maggie Smith (Lois Heidler), Isabelle Adjani (Marya Zelli), Anthony Higgins (Stephan Zelli), Pierre Clémenti (Théo), Suzanne Flon (Mme Hautchamp), Daniel Mesguich (Schlamovitz). Le sujet: Dans le Paris des années 20, Marya et son mari Stephan mènent une vie de bohème, tendre et insouciante. Un jour, Stephan est arrêté pour recel d'oeuvres d'art. Désemparée et sans ressources, Marya tombe dans Le piège des Heidler, un couple de mécènes anglais. Marya ira vivre chez eux subissant la sensualité de H.J. et la domination de Lois… Jusqu'au jour où Stephan est libéré... Les notes : La vie de la romancière anglaise Jean Rhys a largement contribué à l'élaboration de son oeuvre. Enfance aux Antilles, vie de "chorus-girl " dans un music-hall médiocre, découverte du Paris des années Folles et l'apprentissage des hommes aussi. "Quatuor", écrit en 1928, reste avec 'La prisonnière des Sargasses" son roman le plus célèbre. Le réalisateur: James Ivory est né en 1928 aux USA, après des études aux Beaux-Arts, il s'oriente vers la décoration de films. Après des études en France il retourne à Venice en Californie pour y réaliser deux courts-métrages. "The Guru", "Shakespeare Wallah" "Bombay Talkie" et "The Europeans" (Nominé aux oscars, et en compétition à Cannes en 79), expriment les idées et les thèmes auxquels Ivory attache une grande importance : situations déplacées, rencontres entre cultures différentes, fascination pour le jeu et le travestissement et une sensibilité exceptionnelle pour les lieux et les vieilles demeures. Les comédiens : Alan Bates mène sa carrière aussi bien sur les planches de théâtre que sur les plateaux de télévision ou de cinéma. Ses dernières apparitions : "Une femme libre" et "Le cri du sorcier" en 77, "The Rose" et "Nijinsky" en 79. Maggie Smith a reçu par deux fois l'oscar d'interprétation, la première fois pour "Les belles années de Miss Brodie" de Ronald Neame, en 68 et la seconde fois pour "Califorma Hotel" d'Herbert Ross en 78.
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