The Dead Zone.

U.S.A. 1984.

Un film réalisé par David Cronenberg , Scénario Jeffrey Boam, d'après le roman de Stephen King , Directeur de la photographie Mark Irwin , Montage Ronald Sanders , Musique Michael Kamen , Décors Carol Spier , Production Dino de Laurentiis , Distributeur A.M.L.F. ,

Durée 103 mn

Sortie : le 7 mars 1984 à Paris.

Interprètes : Christopher Walken (Johnny Swith), Brooke Adams (Sarah Bracknell), Tom Skerritt (Shérif Bannerman), Herbert Loin (Dr Sam Weizak), Anthony Zerbe (Roger Stuart), Martin Sheen (Greg Stillson).

L'histoire : " Jusqu'à 25 ans, au soir de l'accident, Johnny avait. mené une existence paisible, et l'avenir s'annonçait heureux... mais une collision avec un camion le plongera pour cinq ans dans un coma, au sortir duquel, il aura tout perdu ou presque : jeunesse, santé et fiancée. Cependant, il aura acquis un étrange pouvoir : la faculté de revivre le passé et de prévoir l'avenir de ceux qui l'entourent... "

Les notes : " C'est la seconde fois que je travaille sur le matériau d'un autre ", déclare le réalisateur, David Cronenberg. " Je n'ai pas essayé d'injecter dans Dead Zone des thèmes de mes autres films ", poursuit-il, " bien que comme Scanners, ce film est une métaphore sur l'art et la créativité ". Né le 15 mars 1943 à Toronto, de mère pianiste et de père écrivain, David Cronenberg se passionne, dès l'âge de 9 ans, pour la biologie, la musique et la SF. Après des études scientifiques, puis littéraires en Europe, il s'intéressera au cinéma à partir de 1966, où il écrit, produit, photographie et réalise un premier court-métrage de SF en 16 mm " Transfer ". L'année suivante, il tourne un court-métrage d'horreur : " From the Drain ". Grâce à une subvention du Canadian Council, il réalise en 1968 son premier film en 35 mm Stéréo (qui servira de base à Scanners). Il tournera dans des conditions tout aussi artisanales Crimes of Future, son second long-métrage. Après avoir produit et mis en scène un c-m de fiction pour la CBC : Secret weapons il réunit l'argent nécessaire au financement de The Parasite Murders (Frissons), avec Barbara Steele. Tournée en 17 jours pour un budget de 185 000 dollars, l'oeuvre remporte un énorme succès, et rapportera 27 fois sa mise, tout en suscitant une violente contreverse, une partie de la critique officielle canadienne se dressant contre lui et alertant le Parlement ! Cronenberg décide alors d'abandonner partiellement le cinéma, et rédige pour le prestidigitateur Doug Henning l'argument d'un spectacle rock, " The Magic Show ". En 1975, il réalise trois dramatiques sur la CBC, dont The Italian Machine sur son propre scénario. En 1977 après Rabid (Rage) il s'écarte de son genre favori pour tourner Fast Company, consacré à la compétition automobile, un monde qu'il connait bien. En 1979, Cronenberg dirige Oliver Reed et Samanthan Eggar dans The Brood (Chromosome 3), qui marque une nouvelle étape de sa carrière : accession à des budgets plus confortables lui permettant de collaborer avec des acteurs de renom international. Sur la lancée de se succès, il réalise, en 1980, Scanners, sur le phénomène de la télépathie, puis Vidéodrome (1982), sur le pouvoir des médias, et dans lequel il explore le thème des mutations corporelles (cf. Rage, Chromosome 3, Dead Zone) et crée un univers bizarre et dérangeant à souhait. Salué par Andy Warhol comme " L'orange mécanique, des années 80 ", Vidéodrome vaudra à Cronenberg les meilleurs critiques de sa carrière, mais s'avèrera trop complexe et " malsain " pour le grand public américain...

Né le 31 mars 1944 à Astoria (Etat de New York), Christopher Walken remporta l'Oscar du meilleur second rôle pour Voyage au bout de l'enfer. Il débute à l'écran en 1965 dans Me and My Brother, et tient son premier rôle hollywoodien dans Le gang Anderson de Sidney Lumet. En 1976, il incarne le poète évanescent et ambigu de Next Stop Greenwich Village, de Paul Mazurski, et en 1977, Woody Allen en fait le frère suicidaire de Diane Keaton dans Annie Hall, tandis que James Ivory lui confie un des rôles principaux de Roseland, face à Géraldine Chaplin. On a pu le voir récemment notamment dans Les chiens de guerre, Les portes du paradis (1980), Tout l'or du ciel et Brainstorm (1981). Parallèlement à ces films, Christopher Walken poursuit une carrière théâtrale aussi brillante que fournie, mêlant les répertoires les plus divers...