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DIAMONDS ARE FOR EVER (Les diamants sont éternels) 1 9 7 1. Eon Productions. 101 mm. Panavision Technicolor Prod.: : Harry Saltzman et Albert R.Broccoli. Réal. :Guy Hamilton. Sce- : Richard Maibaum et Tom Mankiewicz, d'après le livre de Ian Fleming. Dir. Photo - Ted Moore. Dir. Art. Ken Adam. Mus. : John Barry. Mont. : John Holmes et Bert Bates. Dist. :Artistes Associés. Sortie à Paris : 17 décembre 1971. Int. : Sean Connery (James Bond), Jill St. John (Tiffany Case), Charles Gray (Blofeld), Lana wood (Penty OToole), Jimmy Dean (Willard Whyte), Bruce Cabot (Bert Saxby), Denise Perrier (Marie), Bruce Glover (Wint), Putter Smith (Kidd), Norman Burton (Felix Leiter), Joseph Furst (Dr Metz), SYNOPSIS James Bond tue Blofeld alors que celui-ci se prépare à opération de chirurgie esthétique, Rentré à Londres, "M" le met en contact avec le du Syndicat des Diamantaires, qui soupçonne la constitution illégale d'un stock de diamants, quelque dans le monde. Bond prend la place d'un trafiquant notoire de bijoux. Peter Franks. Piste qui le mène finalement au milliardaire Willard Whyte, à qui il rend une "visite nocturne". Découvert, il se retrouve face à Ernst Stavro Blofeld Précédemment, 007 n'avait tué que l'un de ses nombreux sosies. Le N°1 du S.P.E. C. T.R.E. a pris la tête de " Willard Whyte Entreprises". Réussissant à s'échapper, Bond retrouve Whyte, prisonnier dans sa résidence secondaire le délivre. Les deux hommes se rendent rapidement que Blofeld contrôle un satellite, dont le SAPE. C T.R sert pour détruire des installations militaires au quatre coins du monde. Ces actes terroristes trouvent vite leur explication l'ennemi juré de Bond menace Washington de destruction si ses exigences ne sont pas prises en compte. L'agent se repère la base du S.P.E. C. T.R.E., établie sur une plate-forme en haute mer, et s'y introduit. Profitant de l'au de la base par l'Armée, et avec l'aide de Tiffany Case maîtresse de Blofeld, Bond réussit à détruire in extremis système de fonctionnement du missile dirigé vers la des Etats-Unis d'Amérique. Blofeld tente de s'échapper dans son sous-marin de p mais 00 7, à la dernière minute, le met hors d'état de r Sur le paquebot où ils se sont embarqués, James Bon Tiffany Case échappent à un attentat perpétré par les acolytes homosexuels de Blofeld. Ils peuvent maintenant savourer en toute tranquillité croisière... Notes : Sean Connery revient. Malgré ses fracassantes déclarations de désertion. Lui qui avait juré ses grands Dieux qu'on ne le reverrait plus dans cette galère à gadgets conditionnés. Il n'a pas de chance, car cette histoire de contrebande de diamants dans les paysages lumineux d'Amsterdam, reste en deçà des actions spectaculaires d'antan. Malgré une savoureuse promenade en cercueil sur tapis roulant. Direction Incinérateur. A chaque épisode de la série, les affiches annoncent : " James Bond revient", mais avec les Diamants sont éternels, le retour est double. Sean Connery, qui a abandonné le rôle à la fin d'On ne vit que deux fois pour laisser la place à George Lazenby, reprend ce rôle contre toute attente et contre une poignée de dollars qu'il offre à un Fonds de Soutien pour l'Ecosse. Savoir si Connery était meilleur ou non que les autres est sans doute un exercice un peu vain, mais le succès de Connery dans le rôle de Bond a quelque chose d'exemplaire. D'abord parce qu'au départ. peu de gens croyaient en lui, Alors qu'une partie de Dr No était déjà tournée, des pontes des studios américains envoyaient des télex aux producteurs pour leur demander de trouver un autre acteur qui fasse mieux l'affaire. On n'aimait pas les allures de camionneur de ce jeune Connery. On ne comprenait pas qu'on ait choisi un homme à l'accent aussi écossais pour être un symbole de l'Empire Britannique. lan Fleming, le père spirituel du personnage, avait, on le sait, fortement tiqué en rencontrant celui qui était censé faire vivre son œuvre sur un écran. Aujourd'hui, il est un peu absurde de se demander si Bond était pour Connery un contre-emploi, mais ce l'était probablement. Et c'est grâce à toutes ces contradictions que son Bond a pu être populaire, c'est-à-dire plaire à tous les publics. Il y a eu une espèce de miracle dans cette affaire, mais ne fallait-il pas un miracle pour que vive sur l'écran un personnage qui traverse constamment d'incroyables aventures ?
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