-= sommaire =- -= Septembre =-












DIVORCE A HOLLYWOOD 1984. Couleur. Sortie le 8 mai 1985. Durée 1 h 53. Film de Charles Shyer. Avec Ryan O'Neal, Shelley Long, Drew Barrymore. Sujet :Parce que son père et sa mère, séparés, se la disputent ou la délaissent au gré de leurs fortunes, Casey, petite fille malheureuse, décide de demander son émancipation. En d'autres termes, demande de divorcer de ses parents... Notes :Zooms maigrelets sur les milieux cinématographiques de Hollywood (le papa est cinéaste), scènes d'amour, de disputes, de réconciliations à grands coups de flashbacks, de guimauve et de petites semonces bien moralisantes. La comédie est un genre difficile à manier... " je crois que je vais accepter votre affaire, dit l'avocat à sa cliente. Je pense que nous avons des chances de gagner. " Casey Brodsky (Drew Barrymore) veut divorcer. Situation très banale, me direz-vous. Seulement voilà : Casey a 10 ans. Et c'est de ses parents qu'elle souhaite divorcer. Ne riez pas. Ce film est tiré d'une histoire qui est réellement arrivée. En Amérique. A Hollywood. Ceci explique cela. En quel autre endroit du monde une telle situation auraitelle pu être évoquée devant une cour de Justice 9 Avec des magistrats sérieux et dignes de confiance, siégeant geant devant un public nombreux. Oui, ceci s'est bien déroulé, il y a quelques années en Californie. Et il paraissait évident qu'un réalisateur s'en servit. Albert, le père (Ryan O'Neal), Lucy, la mère (Shelley Long) se retrouvent donc, un beau matin, assignés devant un tribunal par leur fille qui souhaite être émancipée et confiée à la bonne mexicaine qui l'a élevée depuis l'enfance. Parce que ses parents étaient trop occupés par leur métier (ils sont scénaristes), elle a passé son enfance entre les domestiques et les professeurs. Tant que le ménage marchait. ça pouvait aller. Mais il divorce parce qu'Albert a rencontré une nymphette dont il a voulu faire son égérie. Adieu. foyer, bonjour la passion. Qui durera ce que durent les roses, Mais entre temps, Lucy se laisse aller, grossit, déprime. Puis. dans un sursaut, écrit un bouquin qui deviendra le best-seller de l'année. Casey navigue entre ses parents, qui ne communiquent qu'à travers elle, et en général, pour s'envoyer des remarques un peu plus acidulées. La petite fille, très mûre pour son âge (style de vie oblige) prendra la décision de " divorcer ~> après une dispute homérique, à l'issue de laquelle Albert et Lucy atterriront (ou plutôt amerriront !) dans la piscine. C'est violon, et ça rappelle un peu " Kramer contre Kramer ". Mais ça peut faire passer un bon moment, le temps, en fait, de l'audience. entrecoupée de retours en arrière plus ou moins savoureux. selon l'appelé (e) à la barre ! Un bon divertissement qui peut se voir en famille. Ce n'est pas si courant aujourd'hui. Ça méritait d'être signalé

v.o.
Sylviane