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Septembre
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LA FILLE EN ROUGE (The Woman in Red). 1984. U.S.A. FICHE TECHNIQUE: De Luxe. SON : Dolby Stéréo. PR: Victor Drai. REAL: Gene Wilder. SCN : Gene Wilder. PH : Fred Schuler. DEC: David L. Snyder. COST: Ruth Myers. MONT: Christopher Greenbury. MUS: John Morris. CHANSONS : Stevie Wonder. DIST: Parafrance. SORTIE PARIS: 19/09. AVEC : Gene Wilder (Theodore Pierce), Charles Grodin (Buddy), Joseph Bologna (Joe), Judith Ivay (Didi), Michael Huddleston (Michael), Kelly Le Brock (Charlotte), Gilda Radner (Miss Milner) En soi, La fille en rouge est un film parfait. Parfaitement insignifiant, mais parfait, si l'on admet qu'il peut exister un cinéma de boulevard, comme il existe un théâtre de boulevard. Il n'y a aucune réflexion sur l'adultère - puisque c'est le sujet traité -, mais Gene Wilder sait faire rire en gardant constamment une certaine élégance et une grande fluidité dans sa mise en scène. Seulement, la vraie question est ailleurs. La fille en rouge, comme on sait, est le remake américain du film français d'Yves Robert Un éléphant ça trompe énormément. Savoir si on a le droit ou non de faire des remakes, ce n'est pas l'affaire. Mais La fille en rouge est une copie tellement fidèle de son modèle original qu'on ne voit pas très bien à quoi elle sert. On a un peu l'impression que les acteurs français d'Un éléphant ont été les doublures de leurs grands collègues américains qui sont arrivés sur le plateau quand tout était prêt. Jean-Loup Dabadie, scénariste du film original, apparaît brièvement sur une photo dans la nouvelle version comme le mari très-trompé de la fille en rouge du titre. Il résume à lui seul assez bien la situation du cinéma français.
v.o.
Sylviane