CONTRE TOUTE ATTENTE Against all odds. 1984. Un film mis en scène par Taylor Hackford. Scénario : Eric Hughes, d'après "Out of the past" de Jacques Tourneur écrit par Daniel Mainwaring. Directeur de la photographie : Donald Thorin. Décors: Richard Saines Lawrence. Montage: Frédéric Steinkamp, William Steinkamp. Son : Jeff Wexler. Musique : Michel Colombier, Larry Carlton. Production : Columbia Pictures. Distribution : Warner-Columbia. Durée: 2 h 02. Sortie-: Le 30 mai 1984 à Paris. Interprétation: Jeff Bridges (Terry Brogan), Rachel Ward (Jessie Wyler), James Woods (Jake Wise), Alex Karras (Hank Sully), Jane Gréer (Mrs Wyler), Richard Widmark (Ben Caxton). Le sujet: Radié de son équipe, le footballeur Terry Brogan est chargé par son ancien ami Jake Wise de retrouver la trace de Jessie Wyler, fille de bonne famille dont il est amoureux. Terry se retrouve bientôt entraîné dans une affaire louche avec la fascinante Jessie... Les notes : "Contre toute attente" s'inscrit dans la longue série de remakes de films du cinéma américain des années trente et quarante, après "La féline","To be or not to be" et "Scarface" notamment. Inspirée d'un film réalisé en 1947 par Jacques Tourneur (le réalisateur de "La féline") - connu sous les titres "Pendez-moi haut et court" et "La griffe du passé" - cette nouvelle version s'est voulue résolument moderne. Un joueur de football américain a ainsi remplacé un bagnard. Et pour la musique, on a fait appel à des airs de Phil Collins et de Kid Creole & the Coconuts. Le réalisateur: Révélé par "Officier et gentleman" (82), Taylor Hackford avait signé auparavant "Le temps du rock'n roll" (80). On lui doit également un court métrage récompensé par un Oscar, "Teenage father", et de nombreuses émissions de télévision. Les comédiens : Jeff Bridges reprend ici le rôle tenu naguère par Robert Mitchum. Né en 1949 dans une famille de comediens, il a joué enfant dans la série "Sea hunt" avant de débuter vraiment dans "The yin and the yang of Mr Go" de Burgess Meredith (69). Nommé à l'Oscar pour "La dernière séance" de Peter Bogdanovich (71) puis " Le canardeur" de Michael Cimino (74), on l'a vu dans vingt films signés Huston, Frankenheimer, Rafelson ou Mulligan. On a découvert Rachel Ward en 82 grâce à "L'anti-gang" de Burt Reynolds et "Les cadavres ne portent pas de costard" de Carl Reiner. On l'a vue aussi dans "Terror eyes" de Ken Hughes (8 1). Aussi à l'affiche de "Vidéodrome" de David Cronenberg (82) et "Il était une fois en Amérique" de Sergio Leone (83), James Woods a tourné une quinzaine de films en dix ans.