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Fevrier
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LA DECHIRURE The killing fields. 1984. Un film mis en scène par Roland Joffé. Scénario : Bruce Robinson, d'après une série d'articles écrits par Sydney Schanberg. Images: Chris Menges. Décors: Roy Walker. Montage: Jim Clark. Son : Clive Winter. Musique : Mike Oldfield. Production : -Warner Bros, Goldcrest, International Film Investors, Énigma, Distribution : Warner-Columbia. Durée : 2 h 18. Sortie : Le 13 février 1985 à Paris. Interprétation: Sam Waterston (Sydney Schanberg), Haing S. Ngor (Dith Pran), John Malkovich (AI Rockoff), Julian Sands (Jon Swain). Le sujet : En 1975, Sydney Schanberg est correspondant du "New York Times" au Cambodge depuis trois ans. L'arrivée imminente des Khmers rouges entraîne le départ des Occidentaux. Malgré les efforts de Schanberg, Dith Pran, son interprète cambodgien, n'obtient pas de visa. Dith Pran va devoir survivre à l'enfer... Les notes : "La déchirure" est une entreprise due à la volonté d'un producteur : l'Anglais David Puttnam, l'un des principaux artisans du renouveau du cinéma britannique. C'est ainsi qu'on lui doit notamment "Mahler" (73) et "Lisztomania" (76) 'de Ken Russell, "Bugsy Malone" (75) et "Midnight Express" (78) d'Alan Parker, "Duellistes" de Ridley Scott (76), "Les chariots de feu" de Hugh Hudson (81), "Local hero" de Bill Forsyth (83) et "Cal" de Pat O'Connor (84). "La déchirure" a été tourné en Thaïlande. Le réalisateur : Etudiant en lettres, metteur en scène de théâtre - aux côtés de Laurence Olivier ! - puis auteur de nombreux documentaires télévisés, Roland Joffé signe ici son premier long métrage au cinéma après avoir obtenu maintes récompenses pour ses travaux destinés au petit écran, et notamment pour "The spongers" (79) et "United Kingdom" (82), deux dramatiques très remarquées. Les comédiens : Sam Waterston est né en 1940 aux États-Unis. Parmi une vingtaine de prestations cinématographiques, on retiendra surtout "Savages" de James Ivory (72), "Gatsby le magnifique" de Jack Clayton (74), "Vol à la tire" de Jerry Schatzberg (76), "Intérieurs" de Woody Allen (78), "Jeux d'espions" de Ronald Neame (79) et "La porte du Paradis" e Michael Cimino (80). Ayant fui le Cambodge dans des conditions voisines de Dith Pran, Haing S. Ngor n'est qu'acteur d'occasion. Il est en fait chirurgien et à accepté ce rôle pour "témoigner". John Malkovich est aussi à l'affiche des "Saisons du coeur" de Robert Benton et d' "Eleni" de Peter Yates (84).