-=
sommaire
=- **** -=
Avril
=-
Electric Dreams (1984) Directed by Steve Barron Writing credits Rusty Lemorande Cast overview, first billed only: Lenny von Dohlen .... Miles Harding Virginia Madsen .... Madeline Robistat Maxwell Caulfield .... Bill Bud Cort .... Edgar (voice) Don Fellows .... Mr. Ryley Alan Polonsky .... Frank, Co-Worker Wendy Miller .... Computer Clerk Harry Rabinowitz .... Conductor Miriam Margolyes .... Ticket Girl Holly De Jong .... Ryley's Receptionist Stella Maris .... Woman at Airport Mary Doran .... Millie Diana Choy .... Check-Out Girl Jim Steck .... Removal Man Gary Pettinger .... Removal Man (more) Runtime: 95 min Country: USA / UK L'HISTOIRE Un ordinateur se trouve doté d'émotions humaines à la suite d'incidents techniques. Pire : il tombe amoureux de la même femme que son propriétaire. les notes :Vidéo-clippeur pour tout ce qui se faisait à l’époque de garçons coiffeurs, Steve Barron possédait un style élégant qui, bien que très daté aujourd’hui, provoque néanmoins chez les Enfants du rock que nous étions un souvenir ému, une tendresse même pas cynique ou coupable. C’est que Barron ne cherchait jamais à en mettre plein la vue ou à triturer ses images avec la complaisance de bon nombre de ses collègues d’antan : revendiquant un visuel posé et naïf, le (très) jeune prodige du clip prenait toujours soin de raconter une petite histoire, en générale inspirée par quelques toiles célèbres (La Nuit américaine pour Don’t You Want Me, Le Jour d’après pour Let Me Go...). Chez Barron également, dandysme et pop-stars têtes à claques ne frisaient plus le ridicule, mais au contraire resplendissaient d’éclats insoupçonnés – jusqu’à cet exploit impossible : rendre humaines les choucroutes vivantes de Ah-ah ! Des qualités, une sobriété que l’on retrouvait dans Electric Dreams, premier long métrage de Barron avant une inévitable descente dans le fond du panier (on vous épargnera les titres des films réalisés ensuite par le garçon, par respect). Pourtant, ici, les ficelles sont rudes à avaler (il s’agit quand même d’un triangle amoureux constitué d’une fille, d’un garçon et... d’un ordinateur qui compose du Culture Club !), les digressions casse gueules (apparition soudaine d’un clip au beau milieu du film) et la naïveté prônée toujours à deux doigts de l’infantilisme. Alors, pourquoi, malgré tout, marche-t-on ? Sans doute car Barron joue la carte Capra plutôt que l’assurance Spielberg. Peut-être car il n’y a pas ici une once de cynisme. Probablement car les facéties de l’ordinateur Edgar provoquent amusement et tendresse. Est-ce dû à la beauté de l’oubliée Virginia «Dune »Madsen ? Ou bien sommes-nous plus nostalgiques que nous ne voudrions le croire ? Un conte romantique au montage brillant et à l'esthétique sophistiquée. Le premier long métrage d'un réalisateur de vidéo-clips réputé - on lui doit notamment celui de "Billy Jean" de Michael Jackson. Gorgio Moroder ("American gigolo", "Flashdance") signe la musique.
VO