SCOUT TOUJOURS ... 1985. Un film mis en scène par Gérard Jugnot. Scénario : Gérard Jugnot, Pierre Geller, Christian Biegalski. Images : Gérard de Battista. Décors : Michel Fizet. Montage : Catherine Kelber. Son : Bernard Aubouy. Musique : Gabriel Yared. Production Films 7, Arturo Production, Films A2. Distribution : AMLF. Durée 1 h 38. Sortie. Le 27 novembre 1985 à Paris. Interprétation. Gérard Jugnot (Jean-Baptiste Foucret), Jean-Claude Leguay (Georges), Jean Rougerie (Benoît de Guillemin), Jean-Paul Comart (l'aumônier Thierry de Guillemin), Agnès Blanchot (Marie-France de Guillemin), Maurice Barrier (Marek). Le sujet. 1985 : le camp d'été des scouts de la 8émé St-Pierre s'installe dans la propriété familiale de son aumônier, Thierry de Guillemin. A sa tête , Jean-Baptiste Foucret, fils du légendaire "Vieux castor", qui va tenter de remplacer le chef de troupe en titre... Les notes : Fortement teinté d'éléments autobiographiques, le scénario de "Scout toujours..." a bénéficié, comme le premier, de la collaboration de Pierre Geller et Christian Biegalski, deux universitaires qui ont déjà oeuvré ensemble sur "Tango" de Stéphane Kurc (83) et "Le mariage du siècle" de Philippe Galland (85). Le réalisateur. " Si je fais du cinéma aujourd'hui, c'est grâce à un chef de troupe qui nous faisait écrire et jouer des films d'aventures un peu craignos qu'il filmait en super huit ", a déclaré Jugnot qui signe ici sa deuxième réalisation après le succès de "Pinot simple flic" (84). Les comédiens. Gérard Jugnot est né en 1951. Outre les deux films qu'il a réalisés, mis en scène et interprétés, il a joué récemment dans "Tranches de vie" (84) de Leterrier et "Les rois du gag" de Zidi (85). "Scout toujours..." vient pour Jean-Claude Leguay après "Rien ne va plus" de Jean-Michel Ribes (79), "La belle captive" d'Alain Robbe-Grillet (82) et "La garce" de Christine Pascal (84). Au hasard d'une filmographie fournie, Jean Rougerie a joué pour des individualités aussi marquantes que Bertrand Tavernier, Bertrand Blier ou Claude Lelouch. En remplaçant les deux n de son nom par un m, Jean-Paul Comart ne fait pas oublier qu'il a obtenu une nomination aux Césars pour son interprétation dans "La balance" de Bob Swaim (82).