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The Last Starfighter. U.S.A., 1984. Un film écrit et réalisé par Nick Castle , Directeur de la photographie : Jonathan Betuel , Directeur artistique : James D. Bissell , Montage : C. Timothy O'Meara , Musique Craig Safan , Décors : Ron Cobb , Effets spéciaux : Digital Productions , Production Universal/Lorimar , Distributeur: AAA Durée : 1 h 40 Sortie : le 5 juin 1985 à Paris. Interprètes : Lance Guest (Alex Rogan), Dan O'Herlihy (Grig), Catherine Mary Stewart (Maggie Gordon), Barbara Bossom (Jane Rogan), Norman Snow (Xur), Robert Preston (Centauri). L'histoire : " Alex Rogan, 18 ans, virtuose des jeux Vidéos, habite avec sa mère et son frère cadet une modeste caravane. Après une querelle amoureuse, pour se consoler, il se lance dans une partie de " Starfighter ", jeu d'anticipation où le " combattant " doit s'efforcer de détruire la " féroce armada de Xur et Kodan ". Le garçon, ce jour-là, se surpasse, détruisant, à sa grande surprise, tous les vaisseaux lancés à l'assaut de la planète Rylos ! Mais, à la tombée de la nuit, un événement plus étonnant encore se produit : le " Starfighter " s'anime et parle un langage fait de sons bizarres, tandis que surgit du néant un imposant véhicule d'allure futuriste. Alex s'approche de l'étrange " voiture ", et s'assied à côté de son conducteur, Centauri, qui décolle à une vitesse foudroyante... Le champion, transi et ahuri, débarque un peu plus tard sur Rylos, où il reconnaît les personnages de son jeu favori. L'astre est sur le pied de guerre, car l'on y attend l'attaque de l'armada de Xur et Kodan, que vont tenter de repousser une petite légion de Starfighters. Alex lui-même a été choisi par Centauri, l'inventeur du jeu, pour aider les guerriers de Rylos, grâce à son sens stratégique et à la rapidité exceptionnelle de ses réflexes... " Les notes : Né à Los Angeles, fils et homonyme d'un célèbre chorégraphe hollywoodien, Nick Castle débute comme acteur à 9 ans dans Artistes et modèles de Frank Tashlin, et fait en 1956 une petite apparition aux côtés de Bing Crosby dans Quadrille d'amour de Robert Lewis. A la fin de ses études secondaires, il entre à l'Ecole de Cinéma de l'USC, où il fait la connaissance de John Carpenter. Il collabore pour la première fois avec celui-ci sur le court-métrage The Resurrection of Bronco Billy (couronné par un Oscar), et le retrouve en 1978 pour interpréter, sous sa direction, l'assassin de Halloween (La nuit des masques). Devenu scénariste à la même époque, il écrit en 1980 le scénario de New York 1997, avec lequel Carpenter connaîtra l'un de ses plus grands succès. Outre ce film, Castle a signé, en 1979, le scénario de Skatetown USA, de William A. Levey et celui de TAG, qui marqua, en 1982-, ses débuts dans la réalisation. " Starfighier a été un travail d'équipe ",-précise Nick Castle. " Nous avons consacré à sa préparation une année entière. L'un de ses premiers et principaux responsables fut Ron Cobb. Il collabora avec le scénariste Jonathan Betuel à la conception des extraterrestres et des vaisseaux spatiaux, des salles de commandes, et à tous les éléments de l'univers Starfighter, qui allaient être ultérieurement " simulés " sur ordinateur par Digital Productions ". Cobb, qui travailla notamment sur Dark Star, La guerre des étoiles, Alien et Conan le barbare, occupe dans le domaine de la SF une place de premier plan. Originaire de Los Angeles, il entra aux Studios Disney à l'époque de La belle au bois dormant et rallia à la même époque la Chesley Donovan Science-Fiction Foundation, club pour " introvertis excentriques " auquel il a consacré, depuis, une grande part de son temps. Après avoir passé trois ans sous les drapeaux, il débuta comme dessinateur pour le compte de la Los Angeles Free Press. Ses ceuvres ont été diffusées à travers les Etats-Unis dans plus de 90 journaux. " Le scénario de Starfighter m'offrait d'innombrables possibilités ", déclare Cobb. " Je me suis inspiré de la réalité plutôt que des vieux schémas SF. Cela m'a permis de créer des environnements réellement nouveaux. Mais le plus intéressant, dans ce film, fut de dessiner pour l'ordinateur : je n'avais jamais eu la chance de travailler dans un espace tridimensionnel ". Ron Cobb s'est adjoint comme directeur artistique James D. Bissell, décorateur d'E.T. : " J'avais besoin de lui, et nous avons beaucoup appris l'un de l'autre. Cette collaboration s'est déroulée dans une ambiance harmonieuse, faite de compréhension et d'admiration mutuelle. Le résultat se reflète directement dans la qualité des décors. Celle-ci a dépassé toutes mes espérances, et c'est à Jim Bissell que nous la devons ".