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Fevrier
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URGENCE 1984. Un film mis en scéne par Gilles Béhat. Scénario :Jean Herman, Gilles Béhat, d'après, " Qui vous parle de mourir?" de Gérard Carré et Didier Cohen. Images : Pierre Lhomme. Décors : Jean-Pierre Kohut-Svelko. Montage : Geneviève Vaury. Son : Paul Lainé Musique : Jean-Hector Drand, Arthur Simms. Production Raymond Danon, Claire Tucherer. Distribution : Parafrance. Durée : 1 h 39. Sortie : Le 30janvier 1985 à Paris. Interprétation : Richard Berry (Jean-Pierre Mougin/Jipé), BernardPierre Donnadieu (Lucas Schroeder), Fanny Bastien (Lyza Forestier), Jean-François Balmer (Murneau). Le sujet : Lucas Schroeder, un policier-terroriste véreux, assassine un jeune journaliste sous les yeux de Lyza, la soeur de celui-ci. Consciente du danger, elle fait appel à Jean-Pierre Mougin dit Jipé, un Rouletabille new look. Une course contre la mort s'engage... Les notes : Si "Urgence" peut de prime abord évoquer "Rue Barbare", le précédent film de Gilles Béhat, c'est plus par son rythme et sa modernité que par son sujet. Adapté d'un roman policier contemporain, le film brasse en effet plusieurs thèmes aussi actuels que la montée des mouvements d'extrême-droite et la violence terroriste. Le réalisateur: Né en 1949, Gilles Béhat a été musicien, a suivi les cours du Conservatoire et a joué dans "Beau Masque" de Bernard Paul (72) et "Docteur Justice" de Christian-Jaque (75). Il a réalisé "Haro" (76), "Putain d'histoire d'amour" (80) et "Rue Barbare" (83). Les comédiens: Après un long séjour à la Comédie française, Richard Berry se consacre au cinéma depuis "Mon premier amour" de Chouraqui (78). Parmi ses rôles les plus marquants : "Un assassin qui passe" de Michel Vianey (80), "Le Grand Pardon" d'Arcady (81), "Une chambre en ville" de Demy, "La balance" de Bob Swaim (82), "L'addition" de Denis Amar (83) et "La garce" de Christine Pascal (84). C'est son deuxième film avec Béhat après "Putain d'histoire d'amour". Son physique "inquiétant" a valu à Bernard-Pierre Donnadieu de beaucoup jouer les 'méchants". Il a tenu cet emploi dans la plupart des films qu'il a tournés, de "Judith Therpauve" de Chéreau (78) à "Rue Barbare" de Béhat, en passant par "Le professionnel" de Latimer (80). Mais le vrai Martin Guerre de Daniel Vigne, c'était lui aussi. Fanny Bastien s'est imposée en trois films : "Un chien dans un jeu de quilles" de Bernard Guillou (82), "Pinot simple flic" de Gérard Jugnot et "La tête dans le sac" de Gérard Lauzier (84).