-=
sommaire
=-**** -=
Juin
=-
Flic ou Zombie Dead Heat usa 1987 Un film de Mark Goldblatt ; Scénario : Terry Black ; Directeurs de la photographie : bob Yeoman ; Musique : Ernest Troost ; Costumes : Lisa Jensen ; effets spéciaux : Steve Johnsop ; Production : Helpern Meltzer ; Distribution : Europgroup Sortie le 29 juin 1988 à Paris Interprètes : . Treat Williams (Roger Mortis),- Joe Piscopo (Dong Bigelow), Vincent Price (Dr. Loudermilk), Lare Kirkconnell (Dr Rebecca Smythers), Darren Mac Gavin, Lindsay Frost. L'HISTOIRE : "Roger Mortis et Doug Bigelow sont deux flics de Los Angeles. Ils traquent des gangsters qui en sont à leur sixième hold-up. Lors d'une attaque de bijouterie ils parviennent à les prendre en flagrant délit. Les voleurs tentent de s'enfuir sous le feu nourri des policiers. Ceux-ci constatent avec stupeur qu'ils résistent aux balles de leur 44 Magnum. Ayant succombé avec peine, les gangsters sont conduits à la morgue pour autopsie. Le docteur Rebecca Smythers découvre qu'elle les avaient examinés huit jours avant. Des criminels qui ressuscitent : l'affaire du siècle pour nos deux flics. Une piste les mène aux laboratoires de la firme Dante Phamaceutical. Dans les locaux sombres, de mystérieuses expériences y sont poursuivies. C'est ainsi qu'une machine permettant une résurrection temporaire de douze heures est en état de fonctionnement. Lorsque Mortis succombe dans la chambre d'asphixie concue pour endormir les cobayes, son partenaire a une idée géniale : le ranimer grâce à la machine. L'opération se déroule avec succès. Les deux complices ont désormais douze heures pour arrêter les criminels de la firme. Passé ce délai, le flic zombie sera entièrement décomposé..." Les notes : Mark Goldblatt s'occupait du ciné-club de son collège. A l'Université de Wisconsin, il est rédacteur en chef du journal du Campus, tient la rubrique cinéma et dirige le ciné-club. Peu à peu, il se passionne pour la mise en scène. Pendant trois ans et demi, il va suivre les cours de la London Film School. Son premier travail sera sur une production de Roger Corman, "Hollywood Boulevard", mis en scène par Joe Dante. "Je gagnais 35 dollars par semaine, et m'occupais du café du matin et des repas" se rappelle-t-il. Après ses humbles débuts, il devient l'un des monteurs les plus recherchés. Parmi ses premiers films, citons "Pirahna", "Hurlements" et -HalloweenII "-. Ensuite, il est amené à oeuvrer sur de grosses productions " Rambo 2", "Commando", "Terminator". "De mon passé de monteur, j'ai gardé un grand intérêt pour le concept d'action, la dia-lectique du montage. Eisenstein a eu une grande influence sur ce point. C'est l'un des premiers à avoir créé davantage à partir d'un ensemble d'images qu'à partir d'images individuelles". "Jumpin'Jack Flash - et "L'aventure intérieure - de son vieux complice Joe Dante, lui permettent d'approfondir cette voie. Mais malgré tous ces films, il n'aspire qu'à une chose : mettre en scène. John Davison, producteur, lui en donne l'occasion. Il sera réalisateur de seconde équipe sur "Robocop". Lorsque la New World lui pro-pose la réalisation du "Flic ou Zombie", il accepte avec plaisir. "Flic ou Zombie" marque une étape importante dans la carrière de Treat Williams. "Jusqu'à présent, le public me voyait plutôt comme un acteur dramatique. Ce film me permet de montrer un autre visage. Mon personnage est comique, et c'est un grand plaisir". Des films comme "Le prince de New- York" avaient fait oublier ses dons pour la comédie. On se souvient notamment de sa prestation dans "1941 - de Spielberg. La vocation de comédien lui vient lors de ses études en Pennsylvanie. L'été, il apprend le jeu avec la Fulton Repertory Company of Lancaster. Cela lui permet de jouer aussi bien Shakespeare que des comédies musicales. Ses études achevées, il part pour New-York. Son premier rôle sera celui de Danny Zuko dans "Grease". Hélàs, en tant que doublure de l'acteur principal, il n'aura pas l'occasion de monter sur scène. Son premier grand film est "Deadly Hero ". Entretemps, il parcours les U.S.A. en jouant -Grease- en tête d'affiche. L'année suivante, il enchaîne deux grands films : "The Ritz " de Richard Lester -et "L'aigle s'est envolé de John Sturges. Puis Sydney Lumet lui offre le rôle, principal