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CYBORG U.SA 1989. Un film d'abert Pyun ; Scénario : Kitty Chalmers ; Directeur de la la photographie : Philip Alan Waters , Montage : Rozanne Stevenson ; Musique: Kevin Bassinson ; Effets spéciaux: Gene Warren et Ernie Farino ; Maquillage: Greg Cannon ; Production et distribution: Cannon Durée: 90 mn Sortie: le 7juin 1989 à Paris. INTERPRETES : Jean-Claude Van Damme (Gibson Rickenbacker), Deborah Ritcher (Nady Simmons), Vincent kLYNX (Fender Tremold), Alex Daniels (Marshall Strat), Blaise Loong (Furman Vox). L'HISTOIRE "Dans le monde du futur, la technologie a virtuellement disparu, les ressources de la Terre sont épuisées et la population est décimée par un terrible virus. Le seul espoir réside en la création d'un Cyborg, une machine humaine censée apporter l'antidote qui sauvera l'humanité ... " Les notes : Jean-Claude Van Damme , qui incarne Gibson, un guerrier du futur veillant à la protection du Cyborg, est âgé de 27 ans. Originaire de Bruxelles, ce champion de karaté s'est installé à Hollywood où il fut remarqué par les producteurs de Predator. Bloodsport lui permit ensuite d'Interpréter son premier grand rôle. Depuis, les propositions n'arrêtent pas, et le champion belge pourrait bien connaître une popularité aussi grande que celle de Dolph Lundgren ou Arnold Schwarzenegger, autre héros d'"importation" du cinéma américain. Albert Pyun, qui vient de le mettre en scène dans Cyborg, est un passionné du cinéma d'action. Né à Hawai il séjourne d'abord au Japon, et devient l'un des proches collaborateurs d'Akita Kurosawa. En 1976, il s'installe à Los Angelès et commence la préparation de longs métrages. Il co-écrit L'épée sauvage, qui marquera en 1982 ses débuts de réalisateur. Le succès de cette aventure d'héroïc-fantasy lui permettra d'enchaîner avec de nombreux films de genre, tels Radioactive Dreams (primé au Festival Fantastique de Bruxelles) et Campus. Parmi ses nombreux projets pour la nouvelle compagnie de Menahern Golan: Captain America et Spider Man. Albert Pyun ne dissimule pas l'influence de Sergio Leone sur Cyborg : "Je l'admirais profondément. Avec Cyborg, j'ai essayé de faire, à l'instar d'Il était une fois dans lOuest, un film d'action vigoureux prenant pour cadre un environnement dans lequel nous pourrions fabriquer notre propre univers. Voilà pourquoi le paysage tient une place importante. Les marais, les grandes étendues donnent à ressentir l'isolement d'un homme. Visionner les films de Leone m'a permis de comprendre cette façon de filmer une histoire à travers les rapports étroits entre l'espace et le jeu des acteurs. La plupart des effets sonores et la bande originale étaient prêts bien avant le tournage. Souvenez-vous de la partition d'Ennio Morricone pour Il était une fois dans lOuest: Leone chorégraphiait certaines scènes d'après elle. J'ai fait la même chose. Je prends garde à conserver les concepts les plus simples possibles, à ne pas les traiter de façon détournée. Dans mes autres films, je veillais à enfouir au mieux le symbolisme. C'est cette démarche nouvelle qui rend Cyborg parfaitement accessible ... " Fable futuriste mêlant action violente et philosophie pour rescapés de l'Apocalypse, Cyborg doit beaucoup à son directeur artistique charger de donner une certaine ampleur à cette triste fin du monde. Des bâtiments endommagés, des voitures réduites à l'état d'épaves, des graffitis sur les murs, des intérieurs fantômatiques, le travail ne manquait pas! "Il y avait 8 plateaux à décorer. Nous avons dû faire venir des chargements de boue, des tonnes de plantes grimpantes, et louer d'innombrables arbres, sans compter quatre bateaux à différents stades de décrépitude, 15 tonnes de ferraille et 24 voitures en piteux état!" Mais le résultat en valait la peine : "Cyborg possède une touche "réaliste" qui permet aux spectateurs de vivre cette aventure de SF en s'identifiant aux personnages. C'était le but recherché ... "