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PREDATOR 2 U. S.A. 1990. Un film de Stephen Hopkins ; Scénario : Jim Thomas ; Directeur de la photo : Peter Levy ; Montage: Mark Goldblatt ; Musique: Alan Silvestri ; Directeur artistique: Lawrence G. Paul ; Effets spéciaux visuels: R/Greenberg Associates ; Production Joel Süver/Lawrence Gordon/John Davis ; Distribution Fox Durée: 1 h48 Sortie: le 30 avril 1991. INTERPRETES : Danny Glover (Mike Harrigan), Gary Busey (Peter Keyes), Maria Conchita Alonso (Leona Cantrell), Kevin Peter Hall (Le Predator), Bül Paxton (Jerry Lambert), Robert Davi (Capitaine Heineman), Ruben Blades (Danny Archuleta). L'HISTOIRE : "Los Angeles, 1997. Les températures sont tropicales et la violence prend des proportions gigantesques. Des gangs et trafiquants de drogue parfaitement organises et armés disputent la suprématie de la rue aux forces de police. C'est dans cet enfer qu'évoluent le détective Mike Harrigan et son équipe. Envers et contre tous, il mène une guerre sans merci contre les sbires de King Willie. Mais bientôt les deux hommes se découvrent un ennemi commun, un tueur invisible et invulnérable qui décime les gangs des dealers et des flics..." Les notes : Né à la Jarnaïque et élevé en Australie, Stephen Hopkins fait son apprentissage de cinéaste en travaillant sur les décors des vidéo-clips de Russell Mulcahy qu'il considère comme son mentor. Ce dernier lui confie rapidement la mise en place des séquences d'action de Highlander. Stephen Hopkins profite de sa présence sur le plateau pour tourner le "Making Of' du film. Sur le modèle de Mulcahy, il s'impose vite comme l'un des réalisateurs de clips les plus talentueux de la décénie. Partisan de l'image parlante, des montages saccadés, il collabore ainsi avec les plus grandes stars de la chanson. Ce sont notamment Duran Duran, Billy Joel, Tina Tumer, Queen, Olivia Newton-John, Roxy Music... Deux de ses clips lui valent de décrocher les plus hautes récompenses dans ce domaine. Les débuts cinématographiques de Stephen Hopkins sont marqués par le thriller Dangerous Game qui lui vaut une solide réputation à Hollywood, En 1989, il tourne Freedy 5, l'enfant du cauchernar, suivi de Predator 2 "Le Predator de John McTiernan se définit comme un suspense se déroulant dans la jungle et où vous ne découvrez le monstre que vers la fin- rappelle Stephen Hopkins. "Predalor 2 ne pouvait se permettre cela. On devait en faire un véritable film d'action, car vous savez déjà qui est Alien quelle apparence il a. Predalor 2 vis à vis de Predator, c'est en quelque sorte Aliens vis à vis d'Alien. John McTieman est un extraordinaire cinéaste qui possède un style bien à lui, Je l'admire beaucoup. Impossible de le concurrencer Je me suis donc orienté vers une optique plus BD, proche de l'esprit Métal Hurlant. L'une de mes préoccupations majeures dans Predator 2 a été d'y introduire des touches d'humour. Predator 2 comporte beaucoup de scènes d'action, de séquences effrayantes et violentes. Je pense qu'il était important que le public puisse se relaxer entre deux assauts du Predator. Sans humour, le film serait trop intense, trop rapide, trop méchant. Le Predator tient autant du samouraï que de ces idiots qui partent en Afrique chasser des éléphants. Mais il possède également un certain code de l'honneur Il ne tue pas sans raison. Par exemple, le gamin qui ne représente aucune menace pour lui est épargné, la femme policier enceinte aussi. Au fur et à mesure que l'action se déroule, il s'instaure entre Danny Glover et le Predator une réelle admiration, un respect réciproque. Mais Danny Glover, le gibier, voue également une haine tenace à celui qui a tué ses partenaires. Les rapports entre la proie et le chasseur ne vont pas au-delà. Diriger un monstre est très complexe. Il faut veiller à trouver les angles de prises de vues idéaux qui éliminent l'aspect humain du comédien dans le costume et mettent en valeur les particularités de l'extra-terrestre. Les éclairages aussi sont très importants. Diriger un monstre demande également beaucoup de patience" conclut-il, Le Predator est l'oeuvre de Stan Winston qui, aux côtés de Rîck Baker et Rob Bottin, compte parmi les stars des effets spéciaux de maquillage à Hollywood. Il fait ses débuts en 1972, lorsqu'il se voit confié la fabrication des monstres du téléfilm "Gargoyles" de W. Norton. C'est le début d'une carrière particulièrement impressionnante et riche en innovations autant plastiques que techniques. Le jeune maquilleur parfait son expérience sur quelques séries B, notamment Mansion of The Doomed Blacula, Zoltan le chien de Dracula. Le faciès de métal d'Arnold Schwarzenegger dans Terminator lui vaudra une soudaine notoriété. Stan Winston s'est également essayé à la mise en scène à deux reprises avec PunWkinhead et Up World. "Ce Predator 2 n'est pas exactement celui que combattait Arnold Schwarzenegger" déclare-t-il. "Nous avons modifié certains détail faciaux, quelques parties du corps également. C'est ainsi que nous avons rajouté un oesophage articulé qui permet aux lèvres de se mouvoir davantage et quelques expressions supplémentaires. Nous avons aussi renforcé les mandibules de l'alien de manière à affirmer son caractère. Pour bien montrer que cette créature est plus jeune que celle du film de Mc Tieman, nous avons légèrement modifié la couleur de la texture de la peau. En regardant de près Predator 2, vous verrez que nous nous sommes appliqués à greffer un rien d'inédit dans le maquillage de l'extra-terrestre".