-= sommaire =- **** -= Janvier =-

















Les Apprentis 1995. France. De Pierre Salvadori. Scénario: Pierre Salvadori et Philippe Harel. Photo: Gilles Henry. Musique: Philippe Eidel. Production: Philippe Martin pour Les Films Pelléas et Gérard Louvin pour Glern Film, Distribution: Les Films du losange Avec François Cluzet (Antoine), Guillaume Depardieu (Fred), Judith Henry (Sylvie), Claire Laroche (Agnès), Philippe Girard (Nicolas).... Durée: 1 h 35. Sortie: 20 décembre 1995. Le sujet. Ils sont deux. Antoine, amoureux délaissé, journaliste pigiste, auteur de théâtre raté, et Fred, glandeur professionnel. Ce sont des "apprentis" de la vie qui vont de petits boulots en désillusions amoureuses. Le réalisateur. Deuxième film de Pierre Salvadori après Cible émouvante (93) où l'on trouvait déjà quelques-uns des comédiens présents dans Les Apprentis.. Guillaume Depardieu, Marie Trintignant (qui fait ici une apparition), Philippe Girard, Serge Riaboukine, jean-Noël Fenwick et Philippe Harel. Lequel fait une silhouette mais cosigne le scénario. Les interprètes. François Cluzet commence sa carrière au théâtre (notamment avec la pièce de Didier Kaminka, Pour cent briques, t'as plus rien) avant d'être engage par Diane Kurys pour Cocktail Molotov (77 - il retrouvera la réalisatrice en 93 pour Coup de foudre). Il alterne ensuite des films avec des metteurs en scène chevronnés et d'autres moins. Soient: Claude Chabrol (Le Cheval d'orgueil, 79; Les Fantômes du chapelier 81; Une affaire de femmes, 88; LEnfer, 93), jean Becker (L'été meurtrier 82), Bertrand Tavernier (Autour de minuit, 85), Claude Zidi (Association de malfaiteurs, 86), Bertrand Blier (Trop belle pour toi, 88) pour les anciens; Gérard Mordillat (Vive la sociale, 83), Pierre-William Glenn (Les Enragés, 84), Olivier Langlois (jaune Revolver, 87), Claire Denis (Chocolat, 87), Pierre Jolivet (Force majeure, 88), Didier Martiny (À demain, 91) et Serge Meynard (Sexes faibles!, 92) pour les plus jeunes. Fils de son père Gérard, Guillaume Depardieu a été remarqué dans Tous les Matins du monde d'Alain Corneau (91) où il jouait d'ailleurs son père jeune. Il a ensuite été l'un des principaux interprètes du premier film de Pierre Salvadori, Cible émouvante (93). Vu également au théâtre en 94 dans Le Retour, mise en scène de Bernard Murat. Les notes : Philippe Harel, le coscénariste, a réalisé deux films: Un été sans histoires (92 - joli succès) et L'histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse (93 - gros échec).