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Juillet
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Bad company Réalisateur Joel Schumacher Scénariste Michael Browning Mick Garris Producteur Jerry Bruckheimer Distribution GBVI, France Acteur(s) Anthony Hopkins Gaylord Oakes Chris Rock Jake Hayes / Kevin Pope Gabriel Macht l'agent Seale Peter Stormare Adrik Vas John Slattery Roland Yates Kerry Washington Julie Equipe Technique Compositeur Trevor Rabin Directeur de la photographie Dariusz Wolski Chef décorateur Jan Roelfs Chef monteur Mark Goldblatt Synopsis L'agent de la CIA Kevin Pope est parvenu à gagner la confiance des barons de la mafia russe. En se faisant passer pour un acheteur potentiel, il s'apprêtait à récupérer une arme nucléaire des plus dangereuses. Mais son assassinat compromet toute l'opération. Le rendez-vous est prévu dans neuf jours, et la seule chance d'éviter le pire repose sur Jake Hayes, le frère jumeau de Kevin, dont il a été séparé à la naissance. Cependant, Jake ignore tout du monde de l'espionnage. Alors que Kevin était astucieux, prévoyant et agile, Jake se montre égoïste, présomptueux et a l'art de s'attirer constamment des ennuis. Gaylord Oakes, l'ancien partenaire de Kevin, doit transformer cet énergumène tout droit sorti des bas-fonds de New York en espion compétent et raffiné. Le former ne sera pas de tout repos. Site officiel http://www.badcompany-lefilm.com Anecdotes L'aide de la CIA La CIA a accepté, à titre exceptionnel, que soient filmés certains de ses bâtiments aux Etats-Unis. De plus, des agents de la CIA ont collaboré au film, apportant la caution nécessaire aux procédures qui y sont décrites. "Leur coopération nous a été précieuse", explique Jerry Bruckheimer. "Même si nous ne faisons que raconter une histoire, nous montrons des moyens et des situations que ces gens affrontent tous les jours. Leur expérience nous a énormément servi." Un tournage à Prague Le tournage de Bad company s'est déroulé à New York et à Prague, en République Tchèque. "Nous voulions tirer parti du patrimoine architectural exceptionnel de la capitale de la République Tchèque", explique le producteur Jerry Bruckheimer. "C'est une exceptionnelle ville d'histoire, qui par chance a échappé au bombardement de la Seconde Guerre mondiale. On y trouve beaucoup de styles, du Baroque à la Renaissance. C'est une cité aux ambiances surprenantes, faites d'un assemblage de nombreuses influences, un peu comme l'univers du film." Anthony Hopkins se lance dans l'action Anthony Hopkins n'avait auparavant jamais tenu la vedette d'un film d'action. Bad company est donc une première pour lui. "Je suis fan des films d'action", s'entousiasme-t-il. "J'aime le cinéma qui distraie et qui bouge. Les rôles immobiles et cérébraux m'ennuient. Faire un film de cette envergure était inédit pour moi." Quant on lui demande d'évoquer Chris Rock, il décrit un acteur posséder un "talent de la comédie, du burlesque", ayant "toujours une idée qui posse les choses encore plus loin." Chris Rock impressionné Chris Rock ne cache pas son appréhension à l'idée de travailler avec un acteur du calibre d'Anthony Hopkins. "Forcément, la première fois que vous vous retrouvez devant Sir Anthony Hopkins, ça fait quelque chose", s'exclame-t-il. "Il a ce calme, cette puissance qui impressionnent, et puis si vous commencez a réfléchir à tout ce qu'il a joué, aux dizaines de récompenses qu'il a reçues, c'est fini, vous vous sauvez en hurlant, vous n'y arriverez jamais. C'est un seigneur, il est humain, chaleureux, juste. Il vous apporte un confort. (...) Il m'a énormément appris." La rencontre de deux caractères Bad company marque la rencontre de deux vedettes aux styles bien différents : Anthony Hopkins et Chris Rock. Pour Joel Schumacher, "le mélange de leurs talents, la confrontation de leurs images occasionnent de nombreux moments réjouissants. (...) C'est la rencontre de deux personnalités, le choc de deux univers. Un vrai régal !" Un réalisateur et un producteur qui s'apprécient Le producteur Jerry Bruckheimer ne tarit pas d'éloges au sujet de Joel Schumacher, le réalisateur du film. "Joel est toujours au courant de ce qui est dans l'air du temps. Il a cette capacité de réinventer les films de genre. Ce n'est pas seulement un réalisateur, mais aussi un écrivain, un spécialiste de l'image." En retour, Joel Schumacher voit en son producteur quelqu'un "qui aime les films, un pur fan de cinéma. Il laisse une entière liberté aux créateurs tout en les soutenant constamment." A la croisée des genres Le producteur Jerry Bruckheimer estime que Bad company "est un film à la croisée des genres. Etant donné la qualité de son casting, on pourrait parler d'un film d'acteurs ; son rythme et ses nombreux morceaux de bravoure en font aussi un thriller d'action ; mais le choc des personnalités et l'énergie en font d'abord une comédie." Et de rajouter que Bad company "n'est pas exactement un buddy-movie, les deux personnages principaux ne se sont pas choisis et ils ne sont pas seuls contre tous. Ils son surtout l'un contre l'autre !"