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Juillet
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Camping à la ferme Réalisateur Jean-Pierre Sinapi Scénariste Azouz Begag ,Jean-Pierre Sinapi ,Daniel Tonachella Productrice Nathalie Gastaldo Production France 3 Cinéma, France ,StudioCanal, France Rhône-Alpes Cinéma, France Equipe Technique 1er assistant réalisateur Frédéric Gérard Régisseur général Claude Guymont , Claude Guymont Dialoguiste Daniel Tonachella Directeur de la photographie Pierre Aïm Ingénieur du son Jean-Michel Chauvet Costumière Nathalie Du Roscoat Maquilleuse Catherine Bruchon Directeur du casting Constance Demontoy Script Barbara Constantine Chef décorateur Emile Ghigo Chef monteur Catherine Schwartz Mixage François Groult Directeur de production Baudoin Capet Distribution Pan Européenne Edition, France Acteur(s) Amar Roschdy Zem Jean-Rachid Rafik Ben Mebarek Luigi Jean-Noël Cridlig-Veneziano Larbi Hassan Ouled-Bouarif David Yves Michel Assane Aghmane Ibersiene Bouba Marc Mamadou La Mairesse Nadine Marcovici Anaïs Julie Delarme Léo Mickaël Masclet Gaston Jean-François Stévenin Cindy Linda Bouhenni Rodolphe Dominique Pinon Jacky Jean-Paul Bonnaire Bébert Bruno Lochet le juge Julie Gayet Synopsis Six jeunes en difficulté de la banlieue parisienne débarquent au fin fond de la campagne française, escortés par leur éducateur. Ils doivent montrer leur bonne volonté en effectuant des travaux d'intérêts généraux décidés par la pétillante juge d'application des peines, qui veut ainsi leur donner une dernière chance. Entre le portable vissé à l'oreille de l'un, le pit-bull de l'autre ou encore les prières musulmanes du troisième, ces adolescents vont bouleverser la vie paisible du petit village. Secrets de tournage Un ministre au générique Scénariste de Camping à la ferme, Azouz Begag, a été nommé, le 2 juin ministre délégué à la Promotion de l'Egalité des chances. Le sociologue et romancier a donc rejoint l'équipe gouvernementale de Dominique de Villepin, quelques semaines seulement avant la sortie en salles de cette comédie. Film de commande Lorsque Jean-Pierre Sinapi est arrivé sur le projet, le scénario était déjà écrit. Avec Azouz Begag à l'écriture, la production n'avait plus qu'à trouver le metteur en scène et c'est finalement le réalisateur de Vivre me tue (2003) qui a été choisi. Ce dernier s'explique : "L'idée m'a tout de suite beaucoup plu, de même que les personnages et l'atmosphère. Mais je n'avais jamais fait de film de commande. J'étais tout à fait partant pour mettre en scène cette comédie sociale, mais il fallait que je puisse en faire une oeuvre personnelle, et donc que je puisse retravailler le sujet. J'ai eu l'accord, et avec Daniel Tonachella, mon co-scénariste, nous nous sommes approprié l'histoire et nous avons redialogué le script." Le travail avec les comédiens Le metteur en scène et ses comédiens, dont pour beaucoup c'était le premier film, ont travaillé en amont pendant deux mois à peaufiner les personnages et à effectuer des répétitions. Jean-Pierre Sinapi raconte : "Je me suis fait aider par Nadine Marcovici qui joue la mairesse. Parce que diriger des comédiens professionnels, j'y arrive, mais diriger des gens qui n'ont jamais joué c'est beaucoup plus dur. Leur donner les clés du jeu, pour se débloquer, pour pouvoir y arriver, ce sont des choses que je ne sais pas faire. J'avais quand même fait attention à distribuer les rôles de manière à ce que les acteurs aient beaucoup de points communs avec leur personnage. Je les avais selectionnés aussi en fonction du capital sympathie qu'ils dégageaient spontanément. (...) Le travail a ensuite consisté en exercices basiques d'apprentissage de théâtre. Puis j'ai introduit la caméra, la notion d'espace de jeu. Ensuite nous avons improvisé à partir des scènes du scénario, des situations." Les difficultés du tournage Le tournage de Camping à la ferme n'a pas été de tout repos! En effet, le réalisateur et son équipe ont rencontré de nombreux problèmes. Jean-Pierre Sinapi rapporte : "Il y a eu de nombreuses galères techniques. (...) De plus, la météo était contre nous, le soleil ne venait, ou pas au bon moment. (...) Il se passait quelque chose tous les jours. Mais on a continué, grâce aux acteurs, aux techniciens et aux producteurs qui ont été formidables et nous ont soutenus." Le premier pas des débutants n'a pas été une mince affaire non plus : "La première semaine de tournage a été très difficile. Il y en a un qui ne voulait pas jouer. J'ai piqué une colère, lui aussi. (...) Et puis, au début de la troisième semaine, ils ont commencé à prendre du recul, ils n'étaient plus dans leur repère de groupe. Dès qu'ils ont commencé à être un peu paumés, eux aussi, à la campagne, ils ont évolué et cela s'est fini magnifiquement bien. La fiction a rattrapé la réalité." Références cinématographiques Pour le scénariste Azouz Begag, la référence ultime de la comédie sociale est le cinéma italien des années '70. Ses modèles sont : Pain et Chocolat (1973), Affreux, sales et mechants (1976), L'Argent de la vieille (1972) : "Je ne peux pas envisager de faire du cinéma social sans me référer à ces films et à leur puissance humoristique. La comédie est, selon moi, totalement adaptée à la dramaturgie du social.¨Parce qu'en essayant de rassembler aujourd'hui un public autour d'une question difficile, il n'y a rien de mieux que le ciment de l'humour, qui est transfrontalier, transculturel et qui est profondément humain." Une belle brochette d'acteurs Entourant Roschdy Zem, on retrouve les comédiens Julie Gayet, Julie Delarme, Jean-François Stévenin, Dominique Pinon et Bruno Lochet dans des rôles secondaires. Les souvenirs de Roschdy Zem "C'est un film qui s'inscrit complètement dans ma volonté de cohérence entre mes convictions personnelles et les films dans lesquels je joue. J'ai envie que chaque film surprenne par son sujet, son traitement. C'est passionnant de travailler avec des gamins de cet âge parce que c'est compliqué, un ado de 17 ans, il rentre dans la vie adulte et en même temps il n'y est pas encore complètement. J'ai appris beaucoup de choses sur moi, sur les autres, sur les rencontres..."