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Septembre
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Ceux qui restent Réalisatrice Anne Le Ny Producteur délégué Jean-Philippe Andraca , Christian Bérard Production Les Films A4, France , Studio Canal, France , France 2 Cinéma, France , Canal + (France), France Scénariste Anne Le Ny Directeur de la photographie Patrick Blossier Compositeur Béatrice Thiriet Monteuse Idit Bloch Monteur son Béatrice Wick Chef décorateur Yves Brover-Rabinovici Costumière Nathalie Du Roscoat 1er assistant réalisateur Anne Felotti Ingénieur du son Nicolas Cantin , Béatrice Wick ,Cédric Lionnet Scripte Sylvie Koechlin Directeur de production Frédéric Sauvagnac Superviseur musical Jean-Claude Dubois Distribution Studio Canal, France Attachée de presse Laurence Granec, Karine Ménard Acteurs: Bertrand Vincent Lindon Lorraine Emmanuelle Devos Valentine Yeelem Jappain Nathalie Anne Le Ny Jean-Paul Grégoire Oestermann la marchande de journaux Christine Murillo la vendeuse du Point Presse Ophélia Kolb Kasapoglu Myriam Apolline Bouissières Bénédicte Agathe Bouissières le fonctionnaire de l'hôpital Frédéric Rose Romain Théo Frilet Thierry Pierre Gérard le chauffeur de taxi Xavier Guittet Synopsis Bertrand et Lorraine sont ceux qui restent... Ils sont ceux qui arpentent les couloirs en se posant des questions interdites, se font repérer au kiosque à journaux, parlent trop fort à la cafétéria, et vont fumer en cachette sur le toit de cet hôpital où leurs conjoints se font soigner. Car pour supporter la culpabilité d'être bien vivants, Bertrand et Lorraine ont décidé de s'aider à vivre, à rire et à continuer d'aimer. Secrets de tournage: Les retrouvailles de Lindon et Devos Ceux qui restent marque la seconde collaboration de Vincent Lindon avec Emmanuelle Devos, deux ans après le mystérieux La Moustache. Anne Le Ny passe derrière la caméra Ceux qui restent est la première réalisation de la comédienne Anne Le Ny (elle signe également son premier scénario pour l'occasion), vue notamment aux génériques de Se souvenir des belles choses, Parlez-moi d'amour, La Petite Lili ou encore Du jour au lendemain. La maladie et l'amour La réalisatrice Anne Le Ny explique ce qui l'a amené vers l'histoire de Ceux qui restent : "De manière purement théorique, je me suis souvent demandé : qu'est-ce qui ferait qu'aujourd'hui, vue l'évolution des moeurs, une histoire d'amour comme celle-là serait toujours impossible ? (...) ...c'est la modestie de l'histoire qui me plaît le plus dans ce film : des gens mariés, ordinaires, qui vivent un quotidien ordinaire. La passion leur tombe dessus et pour eux, ça n'a rien de romantique : c'est une catastrophe qui va ravager leur vie. En voyant le film d'un ami j'ai pensé à la maladie comme réelle impossibilité morale au fait de tomber amoureux. (...) Et puis j'avais envie de parler des "dommages collatéraux", de ceux qui vivent la maladie en seconde ligne, en accompagnant quelqu'un qui souffre. Bien sûr, ce ne sont pas eux les "combattants", mais c'est une position difficile avec son lot de culpabilité, d'épuisement, de peur constante." Le choix des acteurs Anne Le Ny explique le choix de ses deux comédies principaux, Vincent Lindon et Emmanuelle Devos : "J'ai pensé assez vite à Vincent. Comme Bertrand se livre très peu, je voulais un acteur physique, avec beaucoup d'énergie et d'humanité, pour éviter que le personnage devienne trop cérébral. Par contre j'ai dû demander à Vincent de ralentir son rythme naturel. On devait voir l'usure, la fatigue du personnage. (...) À l'inverse de Vincent, Emmanuelle Devos, dans la vie, a un débit assez posé alors que Lorraine est un personnage plutôt "speed", ils ont donc été obligés tous les deux d'aller à l'encontre de leur rythme d'élocution naturel." Comment parler d'un sujet très vaste ? Le long métrage Ceux qui restent aborde de nombreux thèmes : l'amour, la mort, la maladie... La réalisatrice Anne Le Ny, n'avais donc pas la tâche facile. "Mon expérience de spectatrice m'a amenée à penser que plus on veut traiter de choses, plus on risque de rester en surface , à moins de s'appeler Shakespeare ou Orson Welles, évidemment", explique-t-elle. "Je me suis donc décidée à réduire au maximum l'angle d'attaque en prenant un certain nombre de partis pris : on ne verrait ni les malades, ni les médecins et on resterait dans les lieux les moins "médicalisés" de l'hôpital : cafétéria, point presse, parking... Et bien sûr j'ai aussi appliqué ce parti pris à la dramaturgie : je choisis le plus souvent d'être dans l'écho de la crise plutôt qu'au coeur de la crise."
Edith