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Juillet
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Mes amis, mes amours Réalisatrice Lorraine Levy Producteur Christopher Granier-Deferre Producteur associé Romain Le Grand ; Philippe Guez Producteur exécutif Dominique Brunner Producteur délégué Dominique Farrugia Production Few, France Coproduction Canal + (France), France ; Evidence Films, France ; Pathé Renn Productions, France ; TF1 Films Production, France ; Poisson Rouge Pictures Ltd, Grande-Bretagne Scénariste Lorraine Levy ; Marc Lévy ; Philippe Guez D'après l'oeuvre de Marc Lévy Compositeur Sébastien Souchois Monteuse Sophie Reine ; Muriel Moreau-Pagès Chef décoratrice Françoise Dupertuis Costumière Sylvie Bello-Trehout Créatrice de costumes Jacqueline Bouchard 1er assistant réalisateur Sophie Davin 2ème assistant réalisateur Frédéric Bétaillole Directrice du casting Laure Cochener ; Michaël Laguens Directrice du casting enfants Laure Cochener Scripte Isabelle Delacroix Ducousset Directeur de production Pascal Ralite Réalisateur du making of Dimitri Grimblat Distribution Pathé Distribution, France Attachée de presse Alexandra Schamis (AS Communication) ;Sandra Cornevaux (AS Communication) Acteurs: Mathias Vincent Lindon Antoine Pascal Elbé Audrey Virginie Ledoyen Sophie Florence Foresti Yvonne Bernadette Lafont Valentine Mar Sodupe Emilie Garance Le Guillermic Mac Enzie Mathias Mlekuz Louis Tom Invernizzi John Glover Richard Syms Stéphanie Sophie Guiter Le client de la librairie Laurent Levy Le patron de la librairie Philippe Magnan L'enfant #3 Vincent Bowen Nicolas (L'enfant #1) Nicolas Quadflieg Pauline Pauline Serieys Le chef déménageur Rémy Roubakha Le policier à cheval Anthony Clark Victor (L'enfant #2) Lilian Dugois Le proviseur Patrice Thibaud Le surveillant Nils Ohlund La voisine Edith Le Merdy Synopsis Mathias et Antoine, pères divorcés ayant la garde de leur enfant, décident de faire toit commun dans le quartier français de Londres. La vie s'organise, désordonnée, joyeuse, avec les enfants, mais aussi Sophie, la jolie fleuriste secrètement amoureuse d'Antoine, Yvonne, la patronne fantasque du "bistrot français" qui couve son petit monde d'un regard maternel, et Mac Enzie, le chef d'agence d'Antoine, obstinément amoureux d'Yvonne en dépit de leur grande différence d'age... Entre Antoine, qui a appris à verrouiller ses émotions pour ne plus avoir à souffrir de personne, et Mathias, qui se laisse très vite submerger par les siennes, le quotidien n'est pas une sinécure. Et quand Mathias rencontre Audrey, une ravissante journaliste de passage à Londres, ce bel arrangement de pères célibataires vole en éclats. Ce ne sont plus deux amis qui cohabitent, c'est un couple qui se déchire. Qui triche. Qui se réconcilie. Mais Audrey n'est pas une femme à qui l'on ment. En essayant maladroitement de protéger sa vie de couple avec Antoine, Mathias ne comprend pas que ne pas faire de choix, c'est prendre le risque de tout perdre. L'amitié de l'un, et l'amour de l'autre... Secrets de tournage Un roman à succès avant d'être un film Mes amis mes amours, paru le 3 juillet 2006, est le titre du sixième roman de l'auteur Marc Lévy. Entré toute de suite en tête de classement des listes des meilleures ventes en France, avec 400 000 exemplaires vendus en 2 semaines, Mes amis, mes amours est la troisième adaptation de l'un de ses ouvrages, après Et si c'était vrai... en 2005, qui réunissait à l'écran Reese Witherspoon et Mark Ruffalo, la mini-série Où es-tu ?, mettant en scène Cristiana Reali. Une histoire de famille Pour Mes amis, mes amours, la réalisatrice Lorraine Levy a travaillé sur le roman de son frère, l'auteur Marc Lévy. Elle s'explique: "Il se trouve que de tous les livres de Marc Levy, celui-là est mon préféré. J'ai eu un coup de coeur instantané quand il m'en a fait lire les épreuves. Il y avait dans ce roman choral une tendresse, une humanité, une grâce... Ça me faisait penser aux Chroniques de San Francisco d'Armistead Maupin. Quand, longtemps après, Dominique Farrugia et Marc m'ont proposé d'en faire l'adaptation, j'ai trouvé ça joyeux". Avec tout de même quelques appréhensions: "J'avais peur de le décevoir, qu'il se sente trahi artistiquement. D'autant que je savais très bien qu'il fallait se démarquer du livre. "Mes amis, mes amours" est un livre choral et je ne voulais pas d'un film choral. Donc il fallait trouver un point de vue cinématographique pour l'adaptation. Or avoir un point de vue, c'est déjà trahir le livre. Marc m'a laissée très libre. C'était comme un deal tacite entre nous. Au départ, il y avait un scénario inachevé, écrit par Marc et Philippe Guez (son ami et producteur associé du film). J'ai choisi de repartir du livre parce que c'était plus simple pour moi. À partir du moment où Marc a aimé ma première version du scénario, il n'a pas mis son nez dans les versions qui ont logiquement suivi. Il a été confiant. Il est venu sur le tournage à Londres, en voisin. Il a gardé une distance très respectueuse, peut-être justement parce que c'est mon frère et qu'il ne voulait pas empiéter sur mon territoire. Il a été très délicat. Quand je lui ai montré les rushes, il a été heureux. Je crois qu'il est content du résultat". Vincent Lindon et personne d'autre Dans cette histoire d'amitié masculine, la réalisatrice Lorraine Levy savait dès le départ qui interpréterait le personnage de Mathias: "Dès l'écriture, j'ai pensé à Vincent Lindon, qui était déjà en lien avec cette histoire et ce projet, - l'idée d'en faire un film existait depuis plusieurs années. J'avais la conviction profonde et ardente que personne d'autre que Vincent ne pouvait jouer Mathias. La seconde figure qui s'est imposée à moi tout de suite est celle de Bernadette Lafont. Je me suis nourrie de l'image de Bernadette pour nourrir le personnage d'Yvonne, qui est plus fantasque dans le film que dans le livre. Quand elle a dit oui, j'ai été très soulagée". Concernant le comédien Vincent Lindon, la lecture de l'adaptation du roman a confirmé le choix de l'acteur, comme le raconte Lorraine Levy: "Vincent avait envie de faire le film. Mais Vincent n'est pas quelqu'un qui s'arrête au fait d'avoir dit oui. Il se remet toujours en question. Il remet toujours l'autre en question. De sorte que c'est une matière mouvante et très émouvante. Le travail est permanent et sans arrêt à recommencer. Vincent, c'est un cheval sauvage. Il me fait beaucoup penser à Montgomery Clift. C'est quelqu'un qui se met constamment en danger. Il est extrêmement courageux, tout le temps en mouvement. C'est aussi quelqu'un qui demande à l'autre une énergie féroce. C'est un acteur magnifique". Un tournage londonien compliqué La réalisatrice Lorraine Levy a pu constater à quel point il était difficile d'effectuer un tournage à Londres: "On m'avait prévenue et on ne m'avait pas menti. À Paris, une fois que l'on a les autorisations administratives, tout se met en place. Tandis qu'à Londres c'est "La Reine a dit : j'autorise sous réserve que ça ne dérange pas les riverains." Donc quand vous voulez tourner dans une rue habitée par 345 personnes, elles doivent toutes être d'accord ! S'il y en a une qui ne l'est pas, on remballe. Heureusement j'avais une équipe anglaise et des régisseurs remarquables, qui ont fait un travail extraordinaire pour que toute cette logistique pèse le moins possible sur l'artistique. J'ai voulu filmer Londres comme j'aurais filmé New York. J'ai eu envie de montrer autre chose que le Londres des cartes postales. Ce n'est pas une ville que je connais aussi bien que Paris, mais dans mes déambulations, j'ai recherché des ambiances qui soient très graphiques. Parce que je voulais que le film soit très graphique. La composition de l'image, du cadre, le travail artistique en général a été le fruit d'une vraie cohérence, d'un vrai travail commun entre la photographie, les décors, les costumes, le maquillage... Tout cela a été fait dans l'optique rigoureuse de donner au film une vraie couleur graphique, identifiable". Pascal Elbé, un comédien - scénariste sous influence Pascal Elbé, comédien et scénariste (Père et fils, 3 Amis), avoue avoir été influencé par son expérience de l'écriture avant d'accepter le rôle d'Antoine: "Quand vous êtes scénariste, vous repérez tout de suite les failles d'un scénario et vous voyez tout de suite à quel point l'acteur que vous êtes va peut-être souffrir sur le plateau s'il y a des carences dans la psychologie ou dans le personnage. Aujourd'hui, l'auteur est un peu plus à l'écoute de l'acteur : même si l'histoire est formidable, si c'est un personnage que j'ai déjà incarné, je vais botter en touche et je ne vais pas le faire. Mais quand ça me plait, une fois que j'ai signé, je suis un vrai petit soldat, j'exécute à la virgule près, au mot près, et je ne n'interviens plus jamais. Le plaisir, c'est de s'alléger et d'être juste acteur. Et c'est un grand bonheur". Virginie Ledoyen dans le rôle du paradoxe féminin Pour la réalisatrice Lorraine Levy, le personnage incarné par Virginie Ledoyen, Audrey, était très difficile à jouer: "Je lui ai demandé tout et son contraire. Je lui ai demandé d'incarner le paradoxe féminin ! Je voulais qu'elle soit à la fois cette image idéalisée, glamour, hollywoodienne... - on a beaucoup travaillé sur Audrey Hepburn - et en même temps, qu'elle soit une femme de proximité, d'aujourd'hui. Je trouve que Virginie a relevé ce défi avec panache". Virginie Ledoyen aquiesce: "Pour pouvoir le faire il fallait être un mélange de glamour et de légèreté, mais aussi être très incarné au point de ne pas être juste une sorte d'ectoplasme. Il ne fallait pas perdre de vue ce qui était en train de se jouer entre Audrey et Mathias. Sans passer par la gravité. Plus les scènes étaient, entre guillemets, lourdes de sens, plus on allait vers l'opposé, par des rires, des choses plus légères. Est-ce que le costume aide à entrer dans la peau d'un personnage qui est à la fois un paradoxe féminin et un archétype de comédie romantique? Je sais qu'il y a plein de gens qui disent que l'habit ne fait pas le moine, mais il y contribue beaucoup. Je m'en sers tout le temps. Ça raconte quelque chose. Ici le costume permet d'inscrire le film dans son genre, la comédie romantique. J'ai d'ailleurs revu Diamants sur canapé parce que Lorraine m'en avait parlé - de toutes les façons, j'en avais envie parce que j'adore ce film. Je ne me réclame pas pour autant d'Audrey Hepburn, je n'oserais même pas, mais ça me permettait de savoir ou Lorraine voulait en venir avec ce personnage un peu glamour, intemporel et jamais nunuche".
Edith