-=
sommaire
=- -=
Fevrier
=- ****
Les Cerfs-volants de Kaboul Réalisateur Marc Forster Producteur Pippa Harris ; William Horberg ; Rebecca Yeldham ; E. Bennett Walsh Producteur exécutif Laurie MacDonald ; Sam Mendes ; Walter F. Parkes ;Mark Sourian Production DreamWorks Pictures, U.S.A. Scénariste David Benioff D'après l'oeuvre de Khaled Hosseini Directeur de la photographie Roberto Schaefer Compositeur Alberto Iglesias Monteur Matt Chesse Chef décorateur Carlos Conti ; Roberto Schaefer ;Costumier Frank Fleming 1er assistant réalisateur Michael Lerman 2ème assistant réalisateur Alyson Latz Distribution DreamWorks SKG, U.S.A. ;Paramount Pictures France, France Acteurs: Amir Khalid Abdalla Baba Homayon Ershadi Farid Saïd Taghmaoui Amir Wali Razaqi Amir (enfant) Zekeria Ebrahimi Rahim Khan Shaun Toub Zaman Nasser Memarzia Tim Halpin un soldat russe John Patrick Shulak un soldat russe Donn Andrew Simmons Hassan (enfant) Ahmad Khan Mahmidzada Ali Nabi Tanha Soraya Atossa Leoni Sohrab Ali Danish Bakhtyari Assef (enfant) Elham Ehsas Wali Bahram Ehsas Kamal Tamim Nawabi General Taheri Qadir Farookh Assef Abdul Salam Yusoufzai Synopsis Au début des années 70, au coeur de Kaboul, deux amis, Amir et Hassan, partage le bonheur d'un après-midi à faire voler des cerfs-volants. Mais conduit par la peur, Amir trahi son ami, qui sera à jamais blessé, puis quitte l'Afghanistan. Vingt ans plus tard, il revient dans son pays, marqué par le passage des Talibans, à la recherche de la paix et du pardon... Secrets de tournage Kaboul La ville de Kaboul est le principal théatre des événements de Les Cerfs-volants de Kaboul, à l'époque de sa grandeur, puis de sa destruction. L'histoire de la ville de Kaboul semble un perpétuel recommencement : devenue capitale de l'Afghanistan en 1773, elle est ensuite conquise par les britaniques en 1839. En 1842, les britaniques l'incendient partiellement pour se venger d'une embuscade tendue par les afghans. En 1979, les soviétiques l'occupent et en font leur centre de commandemant pendant le conflit qui les oppose aux rebelles moudjahidines. En 1992, la guerre civile éclate. Les talibans s'emparent finalement de la ville en 1996, et l'enferme sous une chappe de plomb. En 2001, ils sont chassés après de violents affrontements avec l'armée américaine, qui dirige alors la ville, détruite, au sein de l'alliance du nord. Des cerfs-volants au best-seller Les Cerfs-volants de Kaboul est tiré du premier roman de Khaled Hosseini, paru en 2003. Sorti dans douze pays, le livre a à chaque fois remporté un vif succès, en particulier aux Etats-Unis où il est resté un long moment numéro un des ventes. Khaled Hosseini en est un des premiers surpris : "Je suis toujours surpris par la façon dont les gens réagissent à mon roman, mais je pense que c'est le fait du très fort coeur émotionnel du livre. Les thèmes, la culpabilité, l'amitié, l'oubli, la perte, le désir de pardon et l'envie d'être meilleur ne sont pas des thèmes Afghans, mais des expériences simplement humains, en dehors de la couleur, de la culture ou de la religion." Un projet immanquable Les producteurs William Horberg et Rebecca Yeldham avaient acheté les droits avant même le triomphe du livre, littéralement amoureux du roman : ?C'était une des pièces les plus puissantes et les plus cinématographiques que j'ai lues. C'était magique. Nous étions tellement touchés que nous ne pouvions pas imaginer de ne pas faire ce film." Un réalis-auteur Le romancier s'est beaucoup investi sur le film, conseillant sans cesse les scénaristes, participant au casting, et rassurant même le réalisateur. Khaled Hosseini déclare ainsi au sujet de Marc Forster : ?J'étais très heureux d'entendre que Marc voulait faire un film aussi réaliste que possible, et montrer une culture qui n'avait jamais été vue auparavant. Il me parlait avec tellement de passion, d'intégrité, d'honnêteté du livre, et de sa peur de le trahir. Mais je n'étais pas inquiet, quand je voyais avec quel amour il était investi dans le film, en le voyant sur le plateau, j'ai vu qu'il avait énormément de talent." Une préparation intense Le souci de réalisme sur le film a été constant. Le réalisateur s'est ainsi rendu à Kaboul à plusieurs reprises, de même que l'acteur Khalid Abdalla, qui a été jusqu'à parfaitement maîtrisé la langue, qui lui était alors complètement inconnue: "Quand j'étais à Kaboul, je me suis laissé guidé par le roman. J'ai cherché à retrouver tous les lieux, la culture, la nourriture de Kaboul, afin de voir à quoi ces choses ressemblaient, quelles saveurs elles avaient, quels sentiments elles provoquaient." Premier rôle Le casting des deux enfants interprétant Amir et Hassnar a demandé beaucoup de recherches. Après avoir fait des dizaines d'essai, le réalisateur n'était toujours pas satisfait. Bien que parlant le Dari, les enfants avaient tous un accent anglais. La décision a alors été prise d'aller chercher un enfant directement à Kaboul. Après un premier casting, sélectionnant environ une cinquantaine d'enfant, le réalisateur a choisi lui même les deux enfants sélectionnés lors d'une partie de cerfs-volants. Zekeria Ebrahimi a ainsi été marqué par la guerre et l'évolution de Kaboul à titre personnel, y ayant perdu ses deux parents. Version... originale Les Cerfs-volants de Kaboul a été tourné entièrement en Dari, une des principales langues parlées en Afghanistan, ainsi qu'en Pashto, une langue parlée par les Talibans, et en Urdu, un langage pakistanais. Plusieurs personnes étaient sur le plateau afin de corriger l'accent des acteurs, dont Ilham Hosseini, le frère de Khaled Hosseini. Une fresque historique La chronologie du livre situe l'action sur plus de 30 ans, mais le réalisateur a souhaité la simplifier. Marc Forster préférait ainsi n'avoir que deux acteurs pour jouer le rôle principal, enfant et adulte : "Plus de deux et je pense que l'on aurait perdu la connexion avec ce fabuleux personnage. Le scénario suit la narration du livre, en incorporant tous les évènements majeurs de l'histoire en simplifiant la chronologie. Heureusement, le coeur de l'histoire est si fort que je crois que sa puissance est maintenue malgré les restrictions de temps et d'espace du format cinéma." Une image travaillée Afin de bien marquer la différence entre le Kaboul de 1970 et le Kaboul des années 2000, tout un jeu de couleurs a été utilisé : des teintes riches pour montrer la beauté des années 70, et des teintes les plus grises et ternes possible pour les temps actuels. La composition des plans a aussi été sujette à un travail particulier, comme l'explique le directeur de la photographie, Roberto Schaefer :"J'ai discuté avec Marc l'idée de n'avoir que de très peu de chose à l'écran. Lorsqu'Amir et Farid reviennent, il n'y a presque rien dans le cadre, pas de voitures... Cela créé l'impression immédiate d'une époque où l'on a pas le droit de jouer au cerf-volant, d'écouter de la musique ou de regarder la télévision. En quelques secondes, on comprend ce qui est arrivé à l'Aghanistan."
Edith
VO