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Sommaire
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Decembre
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Mesrine : L'Ennemi public n°1 Réalisateur Jean-Francois Richet Producteur associé Jean Cottin Producteur exécutif Daniel Delume Producteur délégué Thomas Langmann Exportation/Distribution internationale Pathé Distribution, France ; Reine Sales, France Production La Petite Reine, France ; M6 Films, France Coproduction 120 Films, France ; TPS Star, France ; Canal + (France), France ;Remstar, Canada Scénariste Abdel Raouf Dafri Dialoguiste Abdel Raouf Dafri ;Jean-Francois Richet D'après l'oeuvre de Jacques Mesrine Directeur de la photographie Robert Gantz 1er assistant réalisateur Ludovic Bernard Cadreur Eric Catelan Compositeur Marco Beltrami Monteur Bill Pankow Monteur son Alexis Place Assistant monteur Thibaut Damade Chef décorateur Emile Ghigo Costumière Virginie Montel Coiffeur Patrick Villain Maquilleur Dominique Colladant ;Thi Thanh Tu Nguyen Superviseur des effets spéciaux Georges Demetrau Superviseur des effets visuels Alain Carsoux Ingénieur du son Jean Minondo Régisseur général François Pulliat Directrice du casting Antoinette Boulat Scripte Isabelle Querrioux Coordinateur des cascades Mike Chute Directeur de production Laurent Sivot Assistant de production James Stickel Superviseur musical Jérôme Lateur Distribution Pathé Distribution, France Attaché de presse Christopher Robba Attachée de presse Laurence Falleur Acteurs: Jacques Mesrine Vincent Cassel Sylvia Jeanjacquot Ludivine Sagnier François Besse Mathieu Amalric Charlie Bauer Gérard Lanvin Michel Ardouin Samuel Le Bihan Le Commissaire Robert Broussard Olivier Gourmet Le père de Mesrine Michel Duchaussoy L'avocate de Mesrine Anne Consigny Henri Lelièvre Georges Wilson Jacques Tillier Alain Fromager La journaliste Laure Marsac Jojo, un policier Arsène Mosca Gégé, un policier Christophe Vandevelde Le Commissaire OCRB Luc Thuillier Le Commissaire SRPJ Pascal Elso Inspecteur SRPJ Serge Biavan La caissière Isabelle Vitari Un Gendarme Compiègne Michael Vander-Meiren Gendarme Compiègne David Seigneur Le Président Tribunal Compiègne Alain Doutey Robert Joseph Malerba Le Journaliste Compiègne Pascal Doucet-Bon L'Inspecteur Cimetière Emmanuel Vieilly La mère de Mesrine Myriam Boyer Le boxeur Pascal Liger Le Gardien de la paix arrestation Gérard Jarrier Le tireur d'élite gradé David Bursztein La copine arrestation Héléna Soubeyrand Le gardien chef Fabrice de la Villeherve Gardien Santé Jean-Luc Muscat Gardien Santé Vincent Jouan Gardien Santé Eric Boucher Gardien Santé Bernard Rosseli Gardien Santé Philippe Le Dem Gardien avocat Erik Forcinal Sabrina 16 ans Fanny Sidney L'Avocat Général Alain Rimoux Le Président Assises Paris Olivier Pajot Le prisonnier évadé Olivier Barthelemy Princesse Annie Rachel Suissa Princesse Christiane Clémence Thioly Le Brigadier Chef Deauville Xavier Le Tourneur Le Directeur du Casino Yan Brian Le fermier Hervé Laudière La fermière Françoise Le Plenier Un enfant Antoine (II) Une enfant Floriane (II) Gendarme/barrage Jérôme Boyer Gendarme/barrage Jean-Pierre Dantan Le vendeur journaux Londres Clément Sasseville Le complice enlèvement Martial Courcier Le fils du milliardaire Frédéric Constant Le policier BMW rançon Nicolas Woirion Le vendeur BMW Bertrand Constant La femme de Charlie Erica Rivolier Le chauffeur Saviem Albert Goldberg Synopsis Les spectaculaires actions criminelles de Jacques Mesrine que les médias introniseront "Ennemi public n°1" et que toutes les polices de France traqueront sans répit jusqu'à sa mort. Secrets de tournage Un même dyptique, deux films différents Inspiré des deux autobiographies de Jacques Mesrine, L'Instinct de mort et Coupable d'être innocent, le dyptique Mesrine se compose de deux volets : L'Instinct de mort et L'Ennemi public n°1, deux films très différents selon Vincent Cassel. "Même si les deux opus respectent la chronologie de la vie de Mesrine, on sentait bien, déjà pendant le tournage, qu'ils seraient différents l'un de l'autre, confie le comédien. D'abord on change d'époque : les années 50 et 60 ne ressemblent en rien aux années 70 : ce ne sont pas les mêmes voitures, les mêmes looks, les mêmes musiques, et surtout pas les mêmes mentalités. Les deux films développent deux thèmes qui se complètent l'un l'autre. Si L'Instinct de mort raconte l'histoire d'un jeune qui se cherche puis se trouve, L'Ennemi public n°1 raconte celle d'un homme qui sait où ses choix de vie l'emmènent et qui y va malgré tout. Le premier est un film noir. Le second en revanche serait plus un thriller psychologique, la paranoïa d'un type qui sait intuitivement comment tout cela va finir." Note d'intention de Thomas Langmann "Pour moi, Jacques Mesrine est le dernier gangster français, raconte le producteur Thomas Langmann. Déclaré ennemi public n°1 de son vivant, il était placé régulièrement en tête des personnalités qui faisaient l'événement. Sa mort en plein Paris, abattu par la police, a fini de construire sa légende. Près de trente ans après sa disparition, le mythe de Jacques Mesrine est resté intact. Le cinéma ne pouvait passer à côté d'un personnage aussi fort ; l'ambiguïté de l'homme et les multiples perceptions qu'on en garde fascinent aujourd'hui encore. Nous avons été nombreux à rêver de porter sa vie à l'écran. Il n'était pas question d'en faire un modèle ou un héros, mais de montrer le personnage dans toute sa complexité, y compris ses aspects les plus sombres. Derrière l'"icône", c'est le parcours d'un homme, un biopic où se mêlent action et émotion." Vincent Cassel s'engage, se désengage et se réengage C'est en 2001, à la sortie de Sur mes lèvres de Jacques Audiard, que le producteur Thomas Langmann contacta Vincent Cassel pour lui soumettre l'idée d'un film sur Mesrine. L'acteur accepta dans un premier temps de jouer le rôle-titre, mais il changea par la suite d'avis, trouvant la première ébauche de scénario trop manichéenne. "Faire un film sur un héros qui n'en est pas un était intéressant, mais à condition de le traiter comme il se doit, raconte le comédien. J'ai dû alors me désengager du projet. Plus tard, j'ai pourtant rappelé Thomas en lui disant que s'il repartait sur de nouvelles bases j'étais toujours là. Tout ça s'est passé sur plusieurs années. Après pas mal de noms qui ont circulé, il m'a finalement parlé de Jean-Francois Richet au moment de la sortie d'Assaut sur le central 13. Puis il a eu l'idée d' pour le scénario. A ce moment-là je pensais encore qu'il ne fallait faire qu'un seul film. C'est Abdel Raouf Dafri qui m'a convaincu d'un scénario en deux parties. Il avait réussi à trouver le ton qui dévoilait toute la noirceur et les paradoxes du personnage. C'est là que j'ai donné mon accord pour deux films." Schroeder, Magimel et Elbaz sur les rangs... Durant la période où Vincent Cassel s'est retiré du projet, Benoît Magimel et Vincent Elbaz ont successivement montré leur intérêt pour jouer le rôle principal de ce biopic, dont la réalisation devait être confiée à l'époque à Barbet Schroeder. Altercation avec l'agent de Benoît Magimel Parmi les nombreux rebondissements que connut le développement du projet, citons cette altercation qui opposa le 25 novembre 2004 le producteur Thomas Langmann à l'agent de Benoît Magimel, alors pressenti dans le rôle de Mesrine. Le premier fractura le nez de l'agent en lui donnant un coup de tête, à la suite d'un différend sur le refus de l'acteur de participer aux deux films consacrés à la vie du célèbre criminel. Après cet incident survenu dans les locaux de l'agence Intertalent, l'agent de Benoît Magimel, François Samuelson, eut un arrêt de travail de neuf jours et déposa une plainte. Selon Thomas Langmann, l'annonce du refus de Benoît Magimel d'incarner l'ex-ennemi public numéro un dans un communiqué de presse, sans l'en informer au préalable, l'avait mis dans une position très inconfortable vis à vis des partenaires financiers avec lesquels il était en discussion. Le regard de Vincent Cassel sur Jacques Mesrine "Un homme qui s'affirme aussi fort est souvent une source d'inspiration pour les gens "normaux", ceux qui n'osent pas, commente Vincent Cassel. Il est un produit de son époque avec une lucidité incroyable sur ce qu'il est et sur ce qu'il génère autour de lui. En cela, il est assez fascinant. Il y a des moments où Mesrine commet des actes impardonnables, sauvages, d'autres où il a fait preuve d'une bravoure et d'une invention exceptionnelles. Ce sont justement ces contradictions qui font sa richesse. Certains vont le trouver antipathique et abject, d'autres vont apprécier qu'il aille au bout de lui-même en assumant tout et vont s'identifier. Aujourd'hui, après neuf mois de tournage, j'ai toujours du mal à le juger." Jean-François Richet vu par Vincent Cassel Pour Vincent Cassel, "la force de Jean-Francois est de savoir ce qu'il veut tout en restant ouvert à ce qui se passe autour de lui." "Si quelqu'un lui fait une proposition, il prend toujours le temps de voir ce qu'il peut en faire, commente l'acteur. Sur neuf mois de tournage, il n'y a pas eu la moindre tension entre nous. Il a de l'expérience, une vraie culture cinéma, il est curieux de tout, il est sûr de sa technique et, étant également monteur, il conserve toujours le recul nécessaire pour voir l'ensemble. Je l'ai vu évoluer pendant le film, se densifier, en tant que réalisateur et en tant qu'homme. C'est un vrai plaisir dans le travail." 20 kilos pour le rôle Pour jouer Jacques Mesrine, Vincent Cassel n'a pas hésité à prendre 20 kilos. "Je ne me rendais pas compte à quel point cela changerait la donne, explique le comédien. On ne joue pas pareil avec 20 kilos de plus. Ce n'est plus la même manière de bouger, de se déplacer, de respirer et même de parler. Tout est différent. Ces 20 kilos ne se voient pas seulement à l'image, ils s'entendent au son. J'ai pris ce poids en quatre mois et l'ai perdu en neuf durant le tournage. Nous avons tourné à l'envers, car je savais que je ne pourrais pas grossir en travaillant. Le stress du plateau a tendance à me faire maigrir. C'est la dernière fois que je fais subir un tel ascenseur pondéral à mon organisme !" Prise de poids pour Samuel Le Bihan Samuel Le Bihan a pris 20 kilos comme Vincent Cassel pour incarner le malfrat Michel Ardouin. "Pour ce rôle, explique Jean-Francois Richet, il fallait un acteur qui résiste en face de Mesrine. Samuel est à fond. Il tente tout s'il fait confiance au réalisateur. Je me souviens que nous sommes montés tous les deux dans une voiture lancée à pleine vitesse qui percute une estafette de police. Il était au volant, moi à la caméra. Je me souviens encore du choc et du regard de l'équipe et de la production. On est sortis indemnes, secoués, le plan dans la boîte." Neuf mois de tournage Le tournage du dyptique s'est déroulé de mai 2007 à janvier 2008. Durant cette période, Jean-Francois Richet planta ses caméras dans plusieurs pays : en France, au Canada, en Espagne et aux Etats-Unis. "C'est le tournage le plus long que j'aie connu : neuf mois d'affilée, commente Vincent Cassel. Un vrai marathon ! Ma première crainte était de m'essouffler, de ne pas arriver à tenir jusqu'au bout avec la même intensité. Mais le film a mis si longtemps à se faire que ça m'a permis d'"infuser", d'avoir le temps de m'approprier cette histoire..." Cotillard, Green, Canet, Cornillac, Delon et les autres... Parmi les acteurs approchés par la production et ne figurant pas dans le casting final, on compte Marion Cotillard et Eva Green, toutes deux pressenties pour incarner les deux femmes chères à Jacques Mesrine, Alain Delon pour le rôle de Guido, Jean-Pierre Cassel qui devait interpréter le père adoptif du gangster, Guillaume Canet pour le rôle de François Biesse, Clovis Cornillac pour celui de Charlie Bauer ou encore Samy Naceri. Howard Shore pressenti pour la musique Howard Shore a un temps été pressenti pour composer la musique du dyptique Mesrine. Il laissa finalement sa place à Marco Beltrami. D'autres versions de Mesrine La vie de Jacques Mesrine a déjà été portée à l'écran à travers Mesrine (1983) d'André Génovès, avec Nicolas Silberg dans le rôle-titre, et le téléfilm La Chasse à l'homme (2006) d'Arnaud Sélignac avec Serge Riaboukine dans la peau du célèbre gangster.