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Deux jours à tuer Réalisateur Jean Becker Producteur Louis Becker Exportation/Distribution internationale Studio Canal, France Production ICE3, France Coproduction Studio Canal, France ; France 2 Cinéma, France Scénariste Eric Assous ; Jean Becker ; François D'Epenoux ;Jérôme Beaujour D'après l'oeuvre de François D'Epenoux Directeur de la photographie Arthur Cloquet Compositeur Alain Goraguer ;Patrick Goraguer Musique du générique Serge Reggiani Compositeur (chansons du film) Serge Reggiani Monteur Jacques Witta Chef décoratrice Thérèse Ripaud Créatrice de costumes Annie Perier Distribution Studio Canal, France Attaché de presse François Roelants ; Grégory Malheiro ;Dominique Segall Acteurs Antoine Méliot Albert Dupontel Cécile Marie-Josée Croze le père d'Antoine Pierre Vaneck Marion Alessandra Martines Paul Francois Marthouret Eric Mathias Mlekuz Virginie Cristiana Reali Clara Claire Nebout Etienne Samuel Labarthe Anne-Laure Anne Loiret Thibault José Paul Bérengère Daphné Bürki Sébastien Guillaume De Tonquédec Mortez Jean Dell la mère de Cécile Marie-Christine Adam le père de Cécile Mario Pecqueur Mme Lemoine Annik Alane le propriétaire de la Jaguar Thierry Liagre le patron du café Stephan Wojtowicz l'auto-stoppeur Xavier Gallais Synopsis Antoine Méliot, la quarantaine, a tout pour être heureux : une belle épouse, deux enfants adorables, des amis sur lesquels il peut compter à tout instant, une jolie demeure dans les Yvelines et de l'argent. Mais un jour, il décide de tout saboter en un week-end : son bonheur, sa famille, ses amis. Que s'est-il passé chez cet homme pour qu'il change si étrangement de comportement ? Secrets de tournage Adapté d'un roman Deux jours à tuer est adapté du roman éponyme de François D'Epenoux. Un livre qu'une amie de Jean Becker lui a donné à lire alors qu'il se trouvait en Ecosse, qu'il a commencé et n'a plus quitté. Le réalisateur explique : "J'ai tout de suite été intrigué, déstabilisé même, par le comportement d'un homme qui le temps d'un week-end envoie tout promener. (...) Cette histoire me plaisait, d'autant plus qu'il y avait une véritable explication au comportement d'Antoine..." A voir jusqu'au bout Pour Jean Becker, la musique du générique de fin fait partie intégrante de Deux jours à tuer. Lors des projections de presse, la lumière ne se rallumait qu'à la toute fin de la chanson, et il était demandé aux journalistes de l'écouter attentivement. Tournage à l'irlandaise La seconde partie du film a été tournée en Irlande, dans la région des lacs du Connemara. Un endroit que Jean Becker connaissait pour y avoir passé quelques jours de vacances en famille (dans l'hôtel où avait séjourné le Général de Gaulle!). Un choix qu'il appuie par son besoin de liberté : "Je me sens bien en plein air, dans ces grands espaces, tout y est plus facile pour moi." Un casting évident Le réalisateur n'a eu aucun mal à choisir ses deux acteurs principaux, sur lesquels il ne tarit pas d'éloge. "Albert Dupontel est un garçon que je trouvais excellent dans ses propres films et dans ceux des autres. Je me souvenais de personnages avec un physique un peu inquiétant, avec un oeil percutant et fort. Exactement ce qu'il fallait pour assumer le comportement si étrange d'Antoine." Quant à Marie Josée Croze, "c'est une personne exquise et une très bonne comédienne. Elle a une douceur et un regard qui me touchent profondément." Une affaire de famille On retrouve Pierre Vaneck au casting de Deux jours à tuer sous l'oeil de Jean Becker, un acteur qu'il avait déjà dirigé dans Un nommé La Rocca, et qu'il connaît bien, puisqu'il n'est autre que son...beau-frère! Un rôle de composition Si l'attitude du personnage d'Antoine semblait cohérente à Albert Dupontel et qu'il dit s'y être immédiatement identifié, il déclare néanmoins qu'il ne pourrait pas être cet homme qui envoie tout valser. "Je ne suis pas sûr d'en avoir le courage et puis, franchement, je préfère ne jamais connaître ce cas de conscience." Un souvenir glacé Albert Dupontel garde particulièrement en mémoire une scène que Jean Becker a finalement coupée au montage : "Antoine se baigne en Irlande dans une eau à 10 degrés. On l'a faite à trois reprises pour qu'il finisse par la couper. Cela s'appelle un vrai souvenir !