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sommaire
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Septembre
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L'Affaire Farewell Realisateur Christian Carion Producteur Bertrand Faivre;Philip Boëffard Producteur délégué Christophe Rossignon Producteur associé Romain Le Grand ;Leonard Glowinski Producteur exécutif Eve Machuel Exportation/Distribution internationale Pathé International, France Production CinéCinémas, France Coproduction Le Bureau, France;Pathé, France;France 2 Cinéma, France;Nord Ouest Production, France Scénariste Eric Raynaud;Christian Carion Dialoguiste Christian Carion D'après l'oeuvre de Serguei Kostine Directeur de la photographie Walther Vanden Ende 1er assistant réalisateur Thierry Verrier Compositeur Clint Mansell Monteuse Andréa Sedlackova Mixage Florent Lavallee Chef décorateur Jean-Michel Simonet Costumière Corinne Jorry Maquilleuse Mabi Anzalone Directeur de post-production Eric Duriez;Julien Azoulay Ingénieur du son Pierre Mertens Responsable des effets sonores Thomas Desjonqueres Régisseur général Thierry Cretagne Directrice du casting Gigi Akoka;Susie Figgis Scripte Lydia Bigard Directeur de production Stéphane Riga Photographe de plateau Jean-Claude Lother Distribution Pathé Distribution, France Attachée de presse Laurence Falleur Attaché de presse Dominique Segall Acteurs: Grigoriev Emir Kusturica Pierre Guillaume Canet Jessica Alexandra Maria Lara Natasha Ingeborga Dapkunaite Choukov Oleksii Gorbunov Alina Dina Korzun François Mitterrand Philippe Magnan Vallier Niels Arestrup Ronald Reagan Fred Ward Hutton David Soul Feeney Willem Dafoe Igor Evgenie Kharlanov Anatoly Valentin Varetsky l'agent secret David Clark Damien Timothé Riquet Ophélie Lauriane Riquet Synopsis Moscou, au début des années 80, en pleine Guerre Froide. Sergueï Grigoriev, colonel du KGB déçu du régime de son pays, décide de faire tomber le système. Il prend contact avec un jeune ingénieur français en poste à Moscou, Pierre Froment. Les informations extrêmement confidentielles qu'il lui remet ne tardent pas à intéresser les services secrets occidentaux. Mitterrand lui-même est alerté et décide d'informer le président Reagan : un gigantesque réseau d'espionnage permet aux Soviétiques de tout connaître des recherches scientifiques, industrielles et militaires à l'Ouest ! Les deux hommes d'Etat décident d'exploiter ces données ultra sensibles transmises par une mystérieuse source moscovite que les Français ont baptisée : " Farewell ". Homme sans histoires, Pierre Froment se retrouve alors précipité au coeur de l'une des affaires d'espionnage les plus stupéfiantes du XXème siècle. Une affaire qui le dépasse et qui menace bientôt sa vie et celle de sa famille... Secrets de tournage Quand Guillaume rencontre Emir "Emir [Kusturica] n'est pas quelqu'un de facile à apprivoiser et j'ai mis du temps à comprendre l'homme", raconte Guillaume Canet. "Il a un charisme extraordinaire et il y a des choses qui m'ont surpris dans sa nonchalance sur le plateau mais qui, au final, ont servi son personnage à 100%. J'ai été épaté par sa présence à l'écran." Le personnage de Guillaume Canet "C'est un type brillant qui, sans être un arriviste, a envie de réussir sa vie professionnelle. La responsabilité qu'on lui confie au départ va jouer comme un déclencheur pour lui car il se rend compte qu'il y a là un énorme enjeu", explique Guillaume Canet. La CIA dans le film "Le film évoque très bien le cynisme et la cruauté des services secrets américains qui n'ont pas hésité à sacrifier Grigoriev parce qu'ils avaient besoin d'une victime [...] C'était un témoin gênant", explique Emir Kusturica. "Cela est très révélateur de l'attitude froidement fonctionnelle des services secrets occidentaux." La motivation d'Emir Kusturica "Contrairement à la plupart des thrillers et des films d'espionnage, il y avait dans le scénario une dimension humaine et une spiritualité qui m'ont touché. C'est très rare qu'on vous propose un thriller qui attache autant d'importance à la part individuelle de l'être humain." De Nikita à Emir Le rôle de Grigoriev aurait du être tenu par le réalisateur Nikita Mikhalkov, avant que celui-ci ne soit obligé de quitter le projet pour tourner son nouveau film. Et c'est là que, après qu'un acteur russe ait été envisagé, est intervenu Emir Kusturica, que le producteur Christophe Rossignon a mis moins de 15 jours à convaincre. Le bureau Ovale délocalisé C'est dans une usine désaffectée d'Ivry-sur-Seine que l'équipe du film a reconstruit le bureau Ovale en grandeur nature. Moscou en Ukraine et en Finlande Si l'action de L'Affaire Farewell se déroule essentiellement à Moscou, le film a été tourné en Ukraine (à Kiev et Kharkov) pour la partie estivale, et en Finlande (à Helsinki) pour l'hiver. L'affaire présidentielle Si le cinéma français ne représente presque jamais des hommes politiques ayant existé (surtout lorsqu'ils sont encore présents dans la mémoire collective), le fait de pouvoir mettre Mitterrand et Reagan en scène fait partie des raisons qui ont motivé Christian Carion à prendre part au projet, avec un modèle en tête : "J'admire le cinéma anglo-saxon qui n'hésite pas à réaliser des films ancrés, sans faux-semblants, dans leur monde politique." Avec le temps... (air connu) C'est parce que Farewell avait été en poste à Paris à la fin des années 60, et qu'il appréciait la culture française, que Christian Carion a eu l'idée d'en faire un passionné de poésie et de Léo Ferré. L'homme qui cita John Ford S'inspirant librement des faits connus ou supposés, pour bâtir le récit de L'Affaire Farewell autour des points de vue, Christian Carion cite un autre film construit autour de cette notion : L'Homme qui tua Liberty Valance de John Ford. Des témoins à la pelle Dès que le bruit d'un projet de film sur L'Affaire Farewell a commencé à circuler, Christian Carion a vu de nombreuses personnes l'approcher pour lui faire part de leur témoignage, sous couvert d'anonymat. Changement de direction Lorsque le scénario, centré sur toutes les péripéties de l'affaire, lui a été proposé par le producteur délégué Christophe Rossignon, Christian Carion a choisi de mettre la politique au coeur du récit, pour ainsi étoffer le rôle des hommes d'Etat, qui sont ainsi devenus des personnages à part entière. D'après une histoire vraie L'Affaire Farewell relate des faits survenus en 1983, soit au beau milieu de la Guerre Froide, lorsque qu'un colonel du KGB a fourni des informations capitales à François Mitterrand, qui gagne ainsi la confiance de Ronald Reagan. Décrit par ce dernier comme "une des plus grandes affaires d'espionnage du XXème siècle", l'événement a contribué à affaiblir l'Empire soviétique et, à long terme, à mettre fin au conflit. Et de 3 ! L'Affaire Farewell est le troisième long métrage réalisé par Christian Carion, après Une hirondelle a fait le printemps (2002) et Joyeux Noël (2005), où il dirigeait déjà Guillaume Canet.
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