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Janvier
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Il divo Réalisateur Paolo Sorrentino Producteur Nicola Giuliano; Andrea Occhipinti;Francesca Cima Coproducteur Fabio Conversi; Maurizio Coppolecchia Production Indigo Film;Lucky Red;Parco Film;Babe Films;Arte France cinéma;StudioCanal Scénariste Paolo Sorrentino Collaboration au scénario Giuseppe D'Avanzo Directeur de la photographie Luca Bigazzi Compositeur Teho Teardo Monteur Cristiano Travaglioli Monteur son Silvia Moraes Mixage Angelo Raguseo Chef décorateur Lino Fiorito Costumière Daniela Ciancio Coiffeur Aldo Signoretti Maquilleur Vittorio Sodano Effets spéciaux Vittorio Sodano Assistant réalisateur Davide Bertoni Ingénieur du son Emanuele Cecere Régisseur général Viola Prestieri;Gennaro Formisano Directrice du casting Annamaria Sambucco Distribution StudioCanal; Attaché de presse Bruno Barde Attachée de presse Alexis Delage-Toriel;Agnès Leroy Acteurs: Giulio Andreotti Toni Servillo Livia Andreotti Anna Bonaiuto Eugenio Scalfari Giulio Bosetti Franco Evangelisti Flavio Bucci Paolo Cirino Pomicino Carlo Buccirosso Salvo Lima Giorgio Colangeli Don Mario Alberto Cracco Madame Enea Piera Degli Esposti Aldo Moro Paolo Graziosi Vincenzo Scotti Gianfelice Imparato Vittorio Sbardella Massimo Popolizio Giuseppe Ciarrapico Aldo Ralli le magistrat Scarpinato Giovanni Vettorazzo Fanny Ardant Synopsis A Rome, à l'aube, quand tout le monde dort, il y a un homme qui ne dort pas. Cet homme s'appelle Giulio Andreotti. Il ne dort pas, car il doit travailler, écrire des livres, mener une vie mondaine et en dernière analyse, prier. Calme, sournois, impénétrable, Andreotti est le pouvoir en Italie depuis quatre décennies. Au début des années quatre-vingt-dix, sans arrogance et sans humilité, immobile et susurrant, ambigu et rassurant, il avance inexorablement vers son septième mandat de Président du Conseil. A bientôt 70 ans, Andreotti est un gérontocrate qui, à l'instar de Dieu, ne craint personne et ne sait pas ce qu'est la crainte obséquieuse. Habitué comme il l'est à voir cette crainte peinte sur le visage de tous ses interlocuteurs. Sa satisfaction est froide et impalpable. Sa satisfaction, c'est le pouvoir. Avec lequel il vit en symbiose. Un pouvoir comme il l'aime, figé et immuable depuis toujours. Où tout, les batailles électorales, les attentats terroristes, les accusations infamantes, glisse sur lui au fil des ans sans laisser de trace. Il reste insensible et égal à lui-même face à tout. Jusqu'à ce que le contre-pouvoir le plus fort de ce pays, la Mafia, décide de lui déclarer la guerre. Alors, les choses changent. Peut-être même aussi pour l'inoxydable et énigmatique Andreotti. Mais, et c'est là la question, les choses changent ou n'est-ce qu'une apparence ? Une chose est certaine : il est difficile d'égratigner Andreotti, l'homme qui mieux que nous tous, sait se mouvoir dans le monde. Secrets de tournage Pourquoi ce biopic Paolo Sorrentino a toujours été fasciné par Giulio Andreotti. Selon le réalisateur, il est l'homme politique " le plus important que l'Italie ait connu ces cinquantes dernières années, il a le charme de l'ambiguité et une psychologie complexe et inextricable au point d'avoir intrigué tout le monde au fil des ans. " Présenté à Cannes Il Divo fait partie de la Sélection officielle (compétition) du 61e Festival de Cannes en 2008. Il remporte le prix du Jury. Complices Pour chacun de ses films, Paolo Sorrentino travaille avec le même directeur de la photographie, Luca Bigazzi. " Je travaille toujours avec le même directeur de la photo parce que, bien évidemment, je le trouve très talentueux, mais aussi parce que la complicité avec l'équipe, et en premier lieu avec le directeur de la photo, est une condition essentielle pour faire un bon travail. " Acteur Fétiche Il Divo marque la troisième collaboration entre l'acteur Toni Servillo et le réalisateur Paolo Sorrentino. Ils s'étaient déjà rencontrés sur les tournages des films L'Uomo in più en 2001, ainsi que sur Les Conséquences de l'amour en 2005. Relation de confiance Puisque c'est leur troisième collaboration ensemble, Toni Servillo et Paolo Sorrentino ont instauré une méthode de travail basée sur la confiance. " Au fur et à mesure que nous faisons des films ensemble, je dirige de moins en moins Toni Servillo. Je ne veux pas dire par là que je ne le dirige plus du tout, mais nous sommes arrivés à un tel degré de connaissance que nous nous comprenons très rapidement, sans avoir besoin de faire de grands discours. Ce sont les avantages d'une connaissance réciproque. " Paolo Sorrentino et son rapport à la musique Le réalisateur explique que la musique joue un rôle essentiel dans l'écriture de ses scénarios. Souvent, elle lui permet de donner à une scène toute sa puissance. Comme il l'explique, " Je ne peux pas commencer un scénario tant que je n'ai pas rassemblé une nouvelle "discothèque" correspondant au ton du film que je m'apprête à écrire. Et donc inévitablement, une fois le film fini, on y retrouve la plupart des musiques qui ont influencé l'écriture du scénario. " Portrait d'un grand homme Sorrentino dresse dans son film le portrait d'une figure politique emblématique en Italie : Giulio Andreotti. Surnommé l'Inoxydable ou encore Il Gobetto ? Le Joli Petit Bossu - il a été élu député puis président du Conseil à 7 reprises, nommé sénateur et 25 fois ministre. Il Divo retrace l'histoire d'un homme au coeur du pouvoir. Un personnage ambigu Au cours de ses nombreuses recherches documentées, Sorrentino a pris conscience de l'ambiguïté de l'homme politique. " Quand j'ai commencé à me documenter sur Andreotti, parce que j'avais envie de faire un film sur lui depuis toujours, je suis tombé sur une littérature considérable et contradictoire qui m'a littéralement donné le vertige. Pendant longtemps, j'ai pensé que tout ce "matériel" ne pourrait jamais converger vers une même ligne directrice, comme l'exigent les règles d'un film. "
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Edith