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Sommaire
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Une famille bresilienne Réalisateur Walter Salles ;Daniela Thomas Producteur Carlucci Weyant ; Walter Salles ; Mauricio Andrade Ramos ; Rebecca Yeldham Producteur exécutif François Ivernel Exportation/Distribution internationale Pathé International, France Production VideoFilmes, Brésil Scénariste Daniela Thomas ; George Moura Collaboration au scénario Braulio Mantovani Directeur de la photographie Mauro Pinheiro Jr. Compositeur Gustavo Santaolalla Monteur Daniel Rezende ; Gustavo Giani ; Livia Serpa Chef décorateur Valdy Lopes Ferreira Costumier Cassio Brasil Ingénieur du son Leandro Lima ; Frank Gaeta Directrice du casting Fátima Toledo Chef machiniste José Gomes Directeur de production Marcelo Torres Coach Fátima Toledo Distribution Diaphana Films, France Attaché de presse Jérôme Jouneaux ;Matthieu Rey Attachée de presse Isabelle Duvoisin Acteurs: Cleuza Sandra Corveloni Dénis João Baldasserini Dinho José Geraldo Rodrigues Reginaldo Kaique Jesus Santos Dario Vinicius de Oliveira Ana Carolina Dias Robert Miano Carlucci Weyant Synopsis Sao Paulo. 20 millions d'habitants, 200 kms d'embouteillage, 300 000 coursiers. Au coeur de cette ville en transe, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes. Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père ; Dario rêve d'une carrière de footballeur, mais l'âge, 18 ans, le rattrape; Dinho se réfugie dans la religion tandis que l'aîné, Denis, déjà père d'un enfant, gagne difficilement sa vie. Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est à nouveau enceinte. A l'image d'un Brésil en état d'urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue. Secrets de tournage Walter Salles à Cannes Une famille brésilienne fait partie de la Sélection officielle en compétition au 61e Festival de Cannes en 2008. Walter Salles est un habitué de l'événement auquel il avait participé en 2004 avec Carnets de voyage. En 2007, il a également réalisé un court métrage pour Chacun son cinéma, film collectif sur le 60ème anniversaire du Festival. Une réalisatrice inspirée Dramaturge, réalisatrice et scénariste, Daniela Thomas est aussi créatrice de décors et de costumes. En dehors de son travail régulier avec Walter Salles, elle a mis en scène et dessiné les décors et les costumes de plusieurs productions brésiliennes, européennes et américaines. Elle a reçu le " Golden Triga " de la Quadrenniale de Prague, la plus haute récompense dans le domaine des décors. Une équipe soudée Côté production, Walter Salles a retrouvé son collaborateur de longue date, Mauricio Andrade Ramos, avec qui il avait produit Central do Brasil et La Cité de Dieu. De même, il avait déjà collaboré avec Rebecca Yeldham pour Carnets de voyage. Tous trois ont travaillé de trois continents différents pour mettre en place la logistique du tournage et assurer son financement. La mise à l'écran d'une certaine jeunesse Comme pour Terre lointaine, Walter Salles et Daniela Thomas ont voulu mettre en scène le Brésil autour d'acteurs débutants ou encore inexpérimentés. Interprétant une jeunesse marginale côtoyant sans cesse la violence, ces derniers représentent ainsi "ceux qu'on ne filme jamais" : "Nous avons voulu aller contre cet état de choses", ajoutent-ils, "nous ne voulions pas nier la présence quotidienne de la violence dans un pays où 50 000 personnes par an, surtout des jeunes, meurent victimes d'armes à feu". Des héros plus vrais que nature C'est à partir d'une observation rigoureuse de la réalité brésilienne que les scénaristes ont pensé leurs personnages. S'aidant des documentaires réalisés par João Salles sur le monde du football, ils ont tenté d'en souligner les rêves brisés avec le personnage de Dario: "Vinicius de Oliveira, le jeune acteur de Central do Brasil, s'est préparé pendant quatre ans pour jouer le rôle du jeune footballeur dans le film", racontent-ils. Pour le personnage de Dinho, ils ont étudié les religions évangéliques au Brésil et tenté de dépeindre l'univers emblématique des coursiers de São Paulo pour celui de Denis. Enfin, c'est un fait divers autour d'un jeune garçon ayant volé un bus pour se faire remarquer par son père, qui leur ont inspiré le personnage de Reginaldo. Walter Salles et Daniela Thomas ont en outre intégré des personnes appartement réellement aux mondes décrits, tels que les évangélistes, les footballeurs, les coursiers et les voisins de la maison dans laquelle ils ont tourné. Préparations des acteurs Il a fallu beaucoup de temps et de recherches pour que l'équipe d'acteurs se forme autour du comédien Vinicius de Oliveira, qui avait déjà travaillé avec les cinéastes sur Central do Brasil. C'est Fátima Toledo qui s'est chargée de coacher l'équipe d'amateurs et de développer une dynamique psychologique contribuant à forger la véracité de leurs interprétations et des relations entre leurs personnages. Ils se sont ensuite installés dans la maison créée et décorée pour les besoins du film et ont mené l'existence quotidienne de leurs personnages dans la banlieue de São Paulo. Les scènes à moto João Baldasserini a pris des cours de conduite pour les scènes à moto et a tenu à faire lui-même ses cascades. Durant le tournage, aucune rue n'a été fermée, ni protégée: équipé d'un matériel très léger et installé à l'arrière de la moto, le chef machiniste José Gomes a tourné des plans audacieux, élaborant un système permettant même d'utiliser en dolly la moto, conduite par un pilote de course. Les scènes religieuses Aidés d'un prêtre de l' "Assembleia de Deus" et de véritables membres de l'église pentecôtiste qui ont joué les membres du clergé dans le film, les cinéastes ont organisé des cérémonies, choisi des hymnes et écrit des sermons afin de rendre le tout le plus authentique possible
Edith
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