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Sommaire
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Whatever Works Réalisateur Woody Allen Producteur Woody Allen;Letty Aronson;Stephen Tenenbaum Coproducteur Helen Robin Producteur exécutif Vincent Maraval;Brahim Chioua Coproducteur exécutif Jack Rollins;Charles H. Joffe Production Morena Filmes / Wild Bunch, U.S.A. Scénariste Woody Allen Directeur de la photographie Harris Savides Monteuse Alisa Lepselter Chef décorateur Santo Loquasto Décoratrice Ellen Christiansen Costumière Suzy Benzinger Directrice du casting Ali Farrell;Laura Rosenthal;Juliet Taylor Distribution Mars Distribution, France Acteurs: Boris Yellnikoff Larry David Mélodie Celestine Evan Rachel Wood John Ed Begley Jr. Marietta Patricia Clarkson Randy James Henry Cavill Joe Michael McKean Perry John Gallagher Jr. Ed Lyle Kanouse Enid Willa Cuthrell-Tuttleman Howard Christopher Evan Welch La fille au restaurant chinois Marcia Debonis Helena Jessica Hecht Morgenstern Olek Krupa Jessica Carolyn McCormick L'amie de Perry Nicole Patrick Synopsis Boris Yellnikoff est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Désormais, ce brillant misanthrope vit seul, jusqu'au soir où une jeune fugueuse, Melody, se retrouve affamée et transie de froid devant sa porte. Boris lui accorde l'asile pour quelques nuits. Rapidement, Melody s'installe. Les commentaires cyniques de Boris n'entament pas sa joie de vivre et peu à peu, cet étrange couple apprend à cohabiter. Malgré son esprit supérieur, Boris finit par apprécier la compagnie de cette simple jeune femme et contre toute attente, ils vont même jusqu'à se marier, trouvant chacun leur équilibre dans la différence de l'autre. Un an plus tard, leur bonheur est troublé par l'arrivée soudaine de la mère de Melody, Marietta. Celle-ci a fui son mari, qui l'a trompée avec sa meilleure amie. Découvrant que sa fille est non seulement mariée, mais que son époux est un vieil excentrique bien plus âgé qu'elle, Marietta s'évanouit. Pour détendre l'atmosphère, Boris emmène Melody et sa mère au restaurant avec un ami, Leo Brockman... Secrets de tournage Un héros en chasse un autre Lorsque Woody Allen s'est lancé dans l'écriture de son scénario, il imaginait, dans le rôle de Boris Yellnikoff, l'acteur Zero Mostel. Mais, lorsqu'en 1977, l'acteur comique américain décède, Woody Allen laisse un temps l'écriture de son scénario. Ce n'est que très récemment qu'il décida de s'y remettre. Après avoir longuement réfléchi au potentiel remplaçant de Mostel, le réalisateur s'est rendu compte que seul Larry David avait assez d'humour pour se glisser dans la peau du personnage principal. Woody Allen/Larry David: Troisième ! Larry David et Woody Allen n'en sont pas à leur première collaboration. Le duo se retrouve en effet, 22 ans après Radio Days et 20 ans après New York Stories, film collectif réalisé par Martin Scorsese, Francis Ford Coppola et Woody Allen. Un habitué des petits rôles Larry David, qui n'en est pas à sa première collaboration avec Woody Allen, n'a pourtant joué que de tous petits rôles sous sa direction... Dans Radio Days, il n'est à l'image que très brièvement puisqu'on ne voit... que son crâne chauve ! Lorsqu'il reçoit le scénario de Whatever works, l'acteur s'attendait, une nouvelle fois, à ne faire qu'une brève apparition à l'écran. Amusé, il raconte: "J'ai ouvert le scénario, et sur la première page, le nom de Boris était partout. Par curiosité, je suis allé à la page 50, et Boris était encore là. Puis je suis allé à la dernière page, et Boris y était aussi ! Là, j'ai réalisé qu'on m'offrait un sacré rôle!" Un Larry David peu confiant... En acceptant le rôle de Boris, Larry David s'est très vite senti dépassé par sa mission. Persuadé que Woody Allen avait commis une erreur en pensant à lui, il ne se sentait pas à la hauteur du rôle. Héros de la série éponyme Larry et son nombril, l'acteur avoue n'apprendre aucun texte puisque les épisodes sont très souvent réalisé dans la hâte. Pas habitué aux longues tirades, typique d'un cinéma allenien souvent très bavard, ce film a donc été une vraie nouveauté dans la carrière de l'acteur. Evan Rachel wood se bêtifie ! Héroïne du film Thirteen, Evan Rachel Wood a très souvent interprété des personnages ultra mature. A l'inverse, pour Whatever works, la jeune actrice a dû se glisser dans la peau d'une fille un peu idiote. Un exercice pas si évident qu'elle raconte: "Je ne prétends pas être un génie, mais j'ai quand même eu du mal à jouer une fille bête. Par contre, j'ai trouvé ça très amusant. Il a fallu que je me moque de moi-même, que je fasse l'idiote et que je me donne en spectacle. On devrait tous faire ça au moins une fois !" Une équipe complice Nouer une relation mère-fille n'a pas été difficile pour Patricia Clarkson et Evan Rachel Wood. Très vite, les deux actrices se sont senties très complices. A tel point que, sur le tournage, l'aînée trouva un surnom pour la plus jeune: "Sweet pea". Ce surnom, originaire du sud, a beaucoup amusé Evan Rachel Wood puisque c'est comme ça que la surnomme également... sa maman ! Un tournage éprouvant Woody Allen, adepte des longues scènes, contraignait ses acteurs à rester concentré du début à la fin. Un exercice pas toujours facile lorsque l'on donne la réplique à Larry David ! "On pouvait faire des plans magistraux de dix pages, et arrivés une page avant la fin de la scène, tout gâcher parce que Larry disait un truc qui me faisait exploser de rire...", raconte Evan Rachel Wood. Et Patricia Clarkson de renchérir: "Il est hilarant !" Du personnage principal au réalisateur Auteur du scénario, ce n'est pas par hasard si Woody Allen a imaginé un personnage "misanthrope" et "allergique à la race humaine". Le réalisateur, certes moins extrémiste que son Boris Yellnikoff, a tout de même quelques similitudes avec lui... Il raconte: "J'ai écrit le scénario, on y retrouve donc évidemment ma façon de voir les choses. Mais Boris est un personnage que j'ai créé. Il n'exprime pas exactement ce que je ressens. Il est une exagérationextrême de mes sentiments." New York, New York Woody Allen, réalisateur New Yorkais par excellence, est de retour dans sa ville fétiche ! Après s'être exilé à Londres pour les tournages de Match Point, Scoop et Le Rêve de Cassandre, puis à Barcelone pour le tendre et acide Vicky Cristina Barcelona, le voilà de retour dans sa ville de prédilection, quatre ans après Melinda et Melinda. Woody Allen et la chance Le réalisateur new yorkais est vraisemblablement très attaché au "facteur chance". Selon Woody Allen, elle "est responsable de 90% de ce qui se passe dans notre vie". Un postulat bien exploité lors de l'écriture du scénario de Match Point qui repose sur le principe du "mieux vaut avoir de la chance que d'être bon..."
Edith
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