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Le Cameleon Date de sortie cinéma : 23 juin 2010 Long-métrage canadien , français . Genre : Drame , Thriller Durée : 01h46min Année de production : 2008 Distributeur : Gaumont Distribution Réalisatio Jean-Paul Salomé Producteur Marie-Castille Mention Schaar Pierre Kubel Sidonie Dumas Ram Bergman Cooper Richey Bill Perkins Production Gaumont Max Films Productions Gordon Street Pictures Lleju Productions Chameleon Productions Vendredi Film Restons Groupés Productions D'après l'oeuvre de Christophe d’Antonio Scénariste Jean-Paul Salomé Natalie Carter Directeur de la photographie Pascal Ridao Ingénieur du son Pawel Wdowczak Chef décoratrice Martina Buckley Costumière Susanna Puisto Monteuse Marie-Pierre Renaud Compositeur Bruno Coulais Distributeur France Gaumont Distribution Attaché de presse Matthieu Rey Isabelle Duvoisin Jérôme Jouneaux Acteurs Frédéric Bourdin Marc-André Grondin Jennifer Johnson Famke Janssen Kimberly Miller Ellen Barkin Brendan Kerrigan Nick Stahl Kathy Jansen Emilie de Ravin Dan Price Tory Kittles Brian Jansen Brian Geraghty Mitch Nick Chinlund Agent FBI Lance E. Nichols Sénateur Evans Gary Grubbs Policier James DuMont Avocat Allen Boudreaux Joueur Kent Jude Bernard Synopsis : Espagne, 2000 : un jeune homme sort de son mutisme. Il dit s’appeler Nicholas Mark Randall, être américain et avoir été enlevé quatre ans plus tôt par les membres d’une secte. A la surprise de la police espagnole qui le soupçonne d’être un imposteur récidiviste, sa sœur vient le chercher et le ramène aux États-Unis, en Louisiane, où sa famille semble le reconnaître. Les récits des médias locaux sur ce retour miraculeux alertent le FBI dont l’agent, Jennifer Johnson, s’interroge de plus en plus sur la véritable identité de Nicholas et l’attitude surprenante de la famille. Le Caméléon est inspiré de la véritable histoire de Frédéric Bourdin condamné à plusieurs reprises pour usurpation d’identité. Anecdotes L'idée de départ Le réalisateur Jean-Paul Salomé confie comment lui est venue l'idée de ce film : "A l’origine, il y a la lecture d’un article de "Libération" sur Frédéric Bourdin dans un hors-série sur des faits divers qui avaient défrayé la chronique. L’article était illustré par une photo de Frédéric Bourdin qui m’a fait une impression bizarre : elle m’évoquait la silhouette d’un vieil adolescent et quelque chose m’a attiré dans cette histoire d’usurpation d’identité. L’article ne mentionnait que de manière succincte l’incroyable histoire qu’il avait vécue aux États-Unis mais il s’est produit comme une étincelle dès que je me suis mis à imaginer ce "vieil adolescent" partant aux États-Unis pour prendre la place d’un enfant disparu. Dans la foulée, j’ai lu le livre de Christophe d’Antonio sur la vie de Frédéric Bourdin et la découverte des détails de son étrange aventure américaine m’a conforté dans mon sentiment : il y avait quelque chose dans cette histoire, que je trouvais à la fois curieuse et dérangeante, qui me permettait d’aborder un univers différent, un style de film que je n’avais jamais fait auparavant." Faits divers: une source d'inspiration Ce n’est pas la première fois que le réalisateur Jean-Paul Salomé construit son film à partir d'un fait divers. C’était déjà le cas pour deux autres de ses films, Les Braqueuses (1993) et Restons groupés (1998): "Avoir un point d’ancrage dans la réalité me donne souvent le courage de m’attaquer à une histoire. Et le fait que cette histoire se passe aux Etats-Unis avait son importance car cela correspondait, chez moi, à une envie de cinéaste. J’avais déjà eu une expérience de tournage aux États-Unis avec Restons groupés et je m’étais dit que la prochaine fois que je tournerais un film aux États-Unis, ce serait avec des comédiens américains. Cette histoire me le permettait car, à l’exception du personnage principal, tous les autres personnages sont américains. C’est cette concomitance qui m’a donné l’envie et l’énergie de me lancer dans ce projet". Les noms en question La législation américaine étant très contraignante en la matière, l'utilisation des vrais noms des personnages a été interdite au cours du tournage. Concernant le personnage inspiré de Frédéric Bourdin (Frédéric Fortin), le réalisateur a jugé que c’était une précaution juridique nécessaire, anticipant une réaction négative du vrai Frédéric Bourdin: "Le film a connu une gestation assez longue, le tournage a été retardé plusieurs fois, j’ai fait mon possible pour tenir Frédéric Bourdin informé, mais ce n’était pas toujours facile. Pendant cette période, il était d’humeur changeante : un jour il aimait le scénario, le lendemain il se sentait trahi. Enfin, nos rapports se sont dégradés car il estimait qu’on le tenait à l’écart. Je le regrette mais, au final, le fait que le personnage principal porte un autre nom que le sien montre, au-delà des précautions juridiques, que c’est ma vision subjective de ce personnage et pas la vraie vie de Frédéric Bourdin". Le rôle principal modifié Si à l’origine le rôle principal était prévu pour Romain Duris, c'est finalement l’acteur québécois Marc-André Grondin qui l'a décroché. Les lieux du tournage Le tournage s'est déroulé à Bâton Rouge, la capitale de l'état de Louisiane ainsi que dans le sud des États-Unis et à Taninges en Haute-Savoie. Usurpateur d'identité Le film s'inspire de la vie de Frédéric Bourdin, un célèbre imposteur qui s’est inventé près de quarante identités et a emprunté des noms tels que Benjamin Kent, Michelangelo Martini, Alex Dole et Jimmy Morins. Sous ces pseudonymes, il a quasiment toujours interprété le même personnage : celui d’un enfant maltraité ou abandonné. Changement de Casting C'est Felicity Huffman qui aurait dû jouer la mère de Marc-André Grondin, finalement remplacée par Ellen Barkin. D'après une histoire vraie... Le projet fait écho à l’histoire vraie et troublante de Frédéric Bourdin, un célèbre usurpateur d’identités qui à l’âge de 23 ans s’est fait passer pour un adolescent auprès d’une famille américaine ayant cru reconnaître en lui leur fils disparu. Christophe D'Antonio avait notamment écrit un livre sur la vie de Bourdin, intitulé "Le Caméléon", où il affirmait que l'homme avait usurpé pas moins de 39 identités dont deux concernant des adolescents portés disparus.