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Juin
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La tête en friche Date de sortie cinéma : 2 juin 2010 Long-métrage français . Genre : Comédie dramatique Durée : 01h22min Année de production : 2009 Distributeur : StudioCanal Réalisatio Jean Becker Producteur Louis Becker Régisseur Claire Langmann Coproduction StudioCanal, France 3 Cinéma, DD Productions production déléguée ICE3,KJB Production D'après l'oeuvre de Marie-Sabine Roger Scénariste Jean-Loup Dabadie,Jean Becker Dialoguiste Jean-Loup Dabadie Compositeur (chansons du film) Laurent Voulzy Directeur de la photographie Arthur Cloquet Monteur Jacques Witta Ingénieur du son Jacques Pibarot Chef décoratrice Thérèse Ripaud Directeur de production Bernard Bolzinger 1er assistant réalisateur Denis Imbert Costumière Annie Perier Directrice du casting Sylvia Allegre Directeur de post-production Guillaume Parent Distributeur France StudioCanal Attaché de presse Dominique Segall,Grégory Malheiro personnages: Germain Gérard Depardieu Margueritte Gisèle Casadesus Francine Maurane Landremont Patrick Bouchitey Jojo Jean-François Stévenin Gardini François-Xavier Demaison La mère Claire Maurier Annette Sophie Guillemin La mère jeune Anne Le Guernec Stéphanie Mélanie Bernier M. Bayle Régis Laspalès Le maire Jérôme Deschamps Julien Matthieu Dahan Marco Bruno Ricci Youssef Lyes Salem Le notaire Jean-Luc Porraz Dévallée Gilles Detroit Germain enfant Florian Yven Synopsis : Germain, 45 ans, quasi analphabète, vit sa petite vie tranquille entre ses potes de bistrot, sa copine Annette, le parc où il va compter les pigeons et le jardin potager qu'il a planté derrière sa caravane, elle-même installée au fond du jardin de sa mère, avec laquelle les rapports sont très conflictuels. Il n'a pas connu son père, sa mère s'est retrouvée enceinte de lui sans l'avoir voulu, et le lui a bien fait sentir depuis qu'il est petit, à l'école primaire son instituteur l'a vite pris en grippe, il n'a jamais été cultivé, il est resté " en friche ". Un jour, au parc, il fait la connaissance de Margueritte, une très vieille dame, ancienne chercheuse en agronomie, qui a voyagé dans le monde entier et qui a passé sa vie à lire. Elle vit seule, à présent, en maison de retraite. Et elle aussi, elle compte les pigeons. Entre Germain et Margueritte va naître une vraie tendresse, une histoire d'amour " petit-filial ", et un véritable échange... Anecdotes: Adaptation et découverte Le film raconte une histoire issue de l'adaptation d'un roman de Marie-Sabine Roger, dont la version cinéma a ensuite été concoctée a deux, Jean Becker se faisant aider pour la première fois par le scénariste Jean-Loup Dabadie, dinosaure respecté du milieu. Il raconte que ce roman lui a été mis sous les yeux un peu par hasard mais que l'histoire lui avait immédiatement plu : "Dès que je l'ai lu, je suis tombé sous le charme. J'ai tout de suite été attiré par le personnage de ce gentil bonhomme, brut de décoffrage (...)". Becker comme héritier A travers sa carrière imposante, qui s'étend depuis plus de 50 ans, et ses débuts comme assistant réalisateur de son père, l'expérience acquise par Jean Becker est comme un flambeau à perpétuer. Il est l'un des rares cinéastes français actuels à pouvoir prétendre prolonger cet esprit de cinéma, héritier d'une époque "classique" prônant la simplicité d'une mise en scène, qui ne doit jamais se faire remarquer au détriment de l'histoire qu'elle raconte. Et l'hommage de Gérard Depardieu d'appuyer ce portait : "(...) Par sa famille, Jean fait partie de toute une tradition de cinéma dont les membres ont été peu ou prou tous mes pères. (...) Il appartient à ce type de cinéma populaire qui disparaît petit à petit", commente-t-il. Un projet simple Alors que certains peuvent lui reprocher un côté passéiste et lacrymal, Jean Becker s'inscrit en faux face à ces critiques. "Chaque fois je suis tout simplement touché par les sujets, le plus souvent issus de livres et je me sers surtout de la création des autres pour raconter leurs histoires". Quant à la nostalgie qui peut se traduire dans son cinéma, il explique : "Je ne cherche pas à être larmoyant (...). Je cherche simplement à raconter au mieux ce qui m'a touché et à traduire à l'écran cette émotion". Un choix naturel Pour le réalisateur, choisir Gérard Depardieu pour interpréter le personnage central s'est fait de manière évidente, "avant même l'écriture du scénario". "Gérard m'a appelé (...) et il m'en a parlé avec beaucoup de ferveur, allant au plus profond des moindres détails. (...) C'est en tout cas son amour profond pour cette histoire qui a conforté mon envie de faire le film", raconte-t-il. Quand on interroge l'intéressé sur la ressemblance entre lui et son personnage, il acquiesce :"Ce Germain ça aurait pu être moi. Comme lui j'observais tout, je voyais tout ce qui se passait. C'est donc quelqu'un que je connais très bien : il a beaucoup d'humour et d'amour en lui". Compositeur de choix Si vous avez la sensation de reconnaître le chanteur du thème principal, ne vous étonnez plus puisqu'il s'agit de Laurent Voulzy. Et c'est le réalisateur lui-même qui a insisté pour ce choix, dont il explique l'origine : "Tout simplement - et ce n'est guère original - parce que j'aime ses chansons et ses mélodies (...) ". Si le compositeur a d'abord été contraint de refuser par manque de temps, la vision du film a agi comme un déclencheur efficace: "Tout est ensuite allé très vite. Un mois plus tard, il nous a envoyé un très joli thème qui m'a beaucoup plus", ajoute-t-il. Un respect réciproque C'est la première fois que Gisèle Casadesus et Gérard Depardieu travaillent ensemble. Une belle rencontre née d'une admiration réciproque : "Un plaisir énorme car je suis spectateur dans ces moments-là", commente l'acteur. "Quelqu'un qui ne croit à rien ne peut pas vieillir ainsi. Gisèle croit aux oiseaux, à la beauté, au chagrin, à la tristesse... (...) Et en face d'elle, je suis libre". Déclaration touchante à laquelle l'intéressée répond sur le même ton : "Tout d'abord j'ai été ravie de le rencontrer. (...) C'est agréable de jouer face à un si grand professionnel. (...) On se sent porté par lui. Ma seule inquiétude était de savoir si j'allais réussir à me hisser à la hauteur". Des retrouvailles chaleureuses Les deux acteurs principaux Gisèle Casadesus et Gérard Depardieu ont tous les deux déjà travaillé avec Jean Becker. Pour la première, c'était sur Les Enfants du marais, film du même genre que celui-ci. Pour Depardieu, il s'agissait d'Elisa, dans lequel il partageait l'affiche avec Vanessa Paradis en 1994.
Edith