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Les meilleurs amis Date de sortie cinéma : 9 juin 2010 Long-métrage français . Genre : Comédie Durée : 01h31min Année de production : 2009 Distributeur : Gaumont Distribution Réalisatio Julien Rambaldi Producteur délégué Fabrice Goldstein,Antoine Rein, Karé Productions Responsable de la Distribution Nicolas Weiss Agence de presse 213 Communication Coproduction Gaumont, Karé Productions,Canal + (France),CinéCinémas,TPS Scripte Sandrine Bourgoin Sur une idée de Carole Creep Scénariste Guy Laurent, Julien Rambaldi 1er assistant réalisateur Sébastien Deux Directrice du casting Nathalie Cheron Directeur de production Marianne Germain Régisseur général Christophe Grandière Directeur de la photographie David Quesemand Opérateur Laurent Benaïm Chef décorateur Laurent Tesseyre Costumière Fabienne Katany Maquilleuse Natali Tabareau-Vieuille Coiffeur Milou Sanner Directrice de post-production Mélanie Karlin Monteur son Jérôme Pougnant Bruiteur Xavier Drouault Chef électricien Franck Barrault Chef machiniste Martin Defossez Compositeur Emmanuel Rambaldi Photographe de plateau Michael Crotto Coiffeuse Estelle Tolstoukine Costumière Fabienne Josserand Monteur Stéphane Pereira Ingénieur du son Jérôme Pougnant Mixage Vincent Arnardi, Alek Goosse Distributeur France Gaumont Distribution Attachée de presse Laura Gouadain, Emilie Maison Acteurs, Max Marc Lavoine Jean-Claude Pierre-François Martin-Laval Mathilde Léa Drucker Lucie Pascale Arbillot Roger Teston Yvon Bach Edouard Teston Guillaume De Tonquédec Cesar Vincent Claude Bruce Maxime Godart Suzanne Florence Muller Synopsis : Un week-end au vert avec vos meilleurs amis. Ceux qui vous aiment vraiment. Ceux en qui vous avez une confiance absolue. Ceux qui vous comprennent et vous disent toujours la vérité. Et surtout, ceux qui vous pourrissent sans savoir qu’ils ont appuyé sur la touche rappel de leur téléphone. Anecdotes, 1er long Après avoir mis en scène un court-métrage intitulé Scotch en 2003, Julien Rambaldi réalise, avec Les Meilleurs amis du monde, son premier long métrage pour le cinéma. Les personnages Cette erreur téléphonique est assimilée à une sorte de mise à l'épreuve des personnages qui va faire avancer leur amitié. En ce sens, les protagonistes du film sont décrit comme des gens bourrés de défauts, mais néanmoins touchants du fait de leur aspect "humain" : "Le processus de remise en question que chacun va faire : ça part d'un coup de fil, un pur ressort de comédie, mais ça renvoie sur la thématique de la vérité, la difficulté de dire la vérité aux gens qu'on aime, de se la dire à soi même, comment gérer une vérité blessante qu'on se prend en pleine face. D'abord, il y a une soif de vengeance, de la haine parce que ça déborde et que tu ne supportes pas d'entendre des saloperies sur ta pomme. Mais après, qu’est-ce qui se passe ?", explique Julien Rambaldi, en rajoutant : "Jamais on ne juge les personnages. Je pense que c’est en les montrant humbles, parfois naïfs même, qu’on peut s’identifier facilement à eux. Dans le fond, ils sont touchants car ils sont simplement humains…", termine-t-il. Drôle et dramatique Les Meilleurs amis du monde est une comédie, mais posant des problématiques sérieuses. La préoccupation centrale pour le réalisateur était de se servir du genre comique pour amener les spectateurs "vers un endroit où ils n'ont pas l'habitude d'aller", confie-t-il : "On aurait pu faire une comédie classique, un huis clos avec quatre acteurs qui se balancent des bons mots etc., mais on se serait vite ennuyé. Alors (...) j'ai voulu amener du décalage. Le dîner par exemple est une scène folle du film : je voulais que ce soit drôle mais que la tonalité soit dramatique. Max engueule Lucie, c'est violent et on ne sait pas si on doit rire parce qu'elle est au bord des larmes mais en même temps elle fait des bulles... je trouve que c'est une niche de comédie qu'on voit peu. Ça me ressemble." Looks atypiques... Les systèmes pileux et capillaires très particuliers des personnages ont pour but de favoriser l'aspect comique du film, comme en témoignent les propos de Julien Rambaldi : "(...) pour Marc Lavoine, la moustache amène une forme de domination, une sorte d'apparat masculin fort à la Burt Reynolds. Et la coupe de cheveux de Pascale Arbillot était une nécessité, c'est comme un casque qu'elle a sur la tête et qui la rend rigide. Elle est prisonnière de son personnage. Pour moi c'est un Playmobil !", s'amuse-t-il. Progression des personnages Si les personnages que l'ont suit au début de l'intrigue sont assez stéréotypés, c'est conformément au désir du réalisateur, désireux d'inverser le schéma au gré de l'avancement de l'intrigue, en révélant peu à peu leur côté humain et complexe. Bande originale La musique du film, composée par le frère de Julien Rambaldi, a été créée dans le but de favoriser la compréhension du récit, notamment lors des passages se situant entre les moments comiques et émotionnels. Le metteur en scène explique à quel point cette recherche de la bonne tonalité n'a pas été évidente : "T'imagines pas comment on a galéré pour trouver la bonne tonalité afin de guider le spectateur sur une voie humoristique ou émotionnelle en fonction de l'effet qu'on souhaitait produire. On s'est arraché les cheveux !", se remémore-t-il. Lieux et dates de tournage Le tournage du film s'est déroulé dans la ville de Nîmes, de début juin à mi-juillet 2009. Lucie par Pascale Pascale Arbillot nous parle du personnage de Lucie (l'épouse de Max), en insistant sur son incapacité à se faire entendre, à être elle-même : "(...) tout est contrôlé chez elle. Elle se prive tellement des petits plaisirs de la vie… On a tous un peu de Lucie en nous, on a des blocages. Mais elle c'est un concentré : ces gens qui vous sourient alors qu'on a l'impression, en les regardant dans les yeux, qu'ils sont en train de crever. C'est terrifiant !", analyse l'actrice. Max par Marc Marc Lavoine revient sur Marc, son personnage à la fois riche, imbus de lui-même, grossier mais aussi touchant et vulnérable. Lorsqu'on lui demande s'il pourrait être ami avec son personnage, l'acteur répond par l'affirmative, et ajoute : "J'aime son incertitude. Bon, il est un peu bourrin, mais il a un coté sympathique et franchouillard. On sent qu'il n'est pas vraiment celui qu'il aurait voulu être. C'est un grand enfant qui est aspiré dans une société beaucoup plus gourmande et monétaire que lui (...) c'est un mec approximatif qui essaie d'imposer une autorité maladroite. Sa naïveté me touche beaucoup. On sent qu'il est au bord de se tirer une balle, ça peut tourner très mal son histoire. C'est grâce à la collision qui se déroule dans son cercle amical qu'il va retrouver le chemin de la vérité, de la sincérité", commente-t-il.