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Les petits ruisseaux Date de sortie cinéma : 23 juin 2010 Long-métrage français . Genre : Drame , Romance , Comédie Durée : 01h34min Année de production : 2009 Distributeur : Ad Vitam Réalisatio Pascal Rabaté Producteur Jean-Louis Livi;Xavier Delmas Régisseur Olivier Naïmi Coproduction Loin Derrière L'Oural; F Comme Film Scénariste Pascal Rabaté D'après l'oeuvre de Pascal Rabaté Scripte Cécile Rodolakis Monteur Jean-François Elie Compositeur Alain Pewzner Directeur de production Sébastien Autret 1er assistant réalisateur Delphine Daull 2ème assistant réalisateur Adam Marchand Directeur du casting Nicolas Benoît Régisseur adjoint Tatiana Clidi Directeur de la photographie Benoît Chamaillard Chef électricien Arnaud Gross Chef machiniste Pierre Emily Chef décorateur Angelo Zamparutti Décorateur François Pinel Ingénieur du son Jean-François Maître Perchiste Martin Gracineau Maquilleuse Anne-Noëlle Guérin Coiffeuse Morgane Salou Costumière Virginie Alba Photographe de plateau Delphine Perrin Ingénieur du son Jocelyn Robert;Jean-Paul Loublier Attachée de presse Alexis Delage-Toriel Distributeur France Ad Vitam Attachée de presse Annelise Landureau Réalisateur du making of Nicolas Brossette Acteurs, Emile Daniel Prévost Edmond Philippe Nahon Lucie Bulle Ogier Lyse Hélène Vincent Léna Julie-Marie Parmentier Gérard Bruno Lochet Gaston Vincent Martin Le patron Penalty Charles Schneider Le charcutier Joël Lefrançois Le poissonnier Philippe Rigot David David Salles Clothilde Amandine Chauveau Christian Cédric Viéra Françoise Nathalie Blanc Bruno Sören Prévost Le postier Etienne Ménard Le médecin CM Patrick Cosnet Le docteur Sébastien Autret L'infirmière Marie-Cécile De Lumbée La doublure de Daniel Prévost Marcel Juhel Un cycliste Franck Fortuna Un cycliste Jean-Michaël Fortuna Noël Mickael Herguais Le fils d'Edmond Christophe Hamon La belle-fille d'Edmond Corinne Cognée Mme Tiro Paulette Juhel Le DJ Aristide Poupin La femme de Gérard Claudine Lacroutz Le fils de Gérard Baptiste Lochet La fille de Gérard Lise Lochet Synopsis : Emile, septuagénaire et veuf, connaît une retraite sans heurts, faite de rituels et de loisirs paisibles. L'instant n'existe pas vraiment, la vie coule comme la Loire où il pèche régulièrement avec un autre retraité, Edmond. Mais un jour, Edmond, après lui avoir révélé qu'il avait une vie amoureuse et sexuelle cachée, meurt. Emile, pour ne pas sombrer, tente de se secouer pour retrouver goût aux choses. Lui viennent des envies oubliées d'adolescent, des envies d'étreintes, des envies d'aimer, mais aussi des envies d'en finir... Anecdotes, Origine Dire que la vie amoureuse des seniors n'est pas le sujet privilégié du cinéma français est un euphémisme. Le réalisateur explique, non sans humour, que lors de son entrée aux Beaux-Arts il y a vingt-cinq ans, il s'était dit que 45 ans, (son âge actuel) serait peut-être synonyme de la "maturité" et correspondrait pour lui et ses amis "punks" au moment d'entrer en maison de retraite. Une fois cet âge atteint, cette réflexion est revenue naturellement et lui a servi de point de départ pour son scénario. Après s'être documenté à foison sur la vie en maison de retraites, il a pu s'assurer pleinement du réalisme de son histoire. Financement Le jeune producteur Xavier Delmas, qui participe pour l'occasion à l'une de ses premières productions, raconte la genèse du financement, étape indispensable entre la naissance d'un projet et le tournage. "Nous avons travaillé sur le scénario de l’adaptation pendant un trimestre, puis nous avons contacté les comédiens que Pascal souhaitait voir incarner dans ses personnages. La recherche de financements a été plus longue que prévue, mais nous avons réussi à fédérer des partenaires comme Canal + et la Région des Pays de la Loire, séduits par le récit et les intentions de réalisation. Puis la préparation du tournage a démarré et l’équipe a commencé son travail de repérages à Mazé." Comparaison A un dessinateur de BD qui passe derrière la caméra pour la première fois, il est une question qui revient inévitablement sur la relation entre les deux mondes. La réponse de l'intéressé : "Je travaille toujours en équilibre. Le cinéma est aux antipodes de la BD qui est une activité répétitive, quotidienne, solitaire et lente. Alors que tourner un film c’est trouver des solutions rapidement, travailler en équipe, se retrouver à gérer un petit groupe de soldats qui sont tous dévoués à une même cause… C’est quelque chose de très intense !". Souvenirs cinématographiques Parmi ses références cinématographiques, Pascal Rabaté cite la grande époque de la comédie italienne : "Scola, Risi, Rosi, Comencini, Fellini… Leur façon de peindre les travers des gens, de la société, sans mépris mais avec poésie. Une façon de sourire en montrant les dents." De ses préférences françaises, un nom se détache, incontournable, Jacques Tati. Rencontre C'est le producteur Xavier Delmas qui a fait le premier pas, touché par la "générosité et la pudeur" de la BD à laquelle il a succombé dès sa sortie. Il y voit immédiatement "un potentiel cinématographique évident" et souhaite rencontrer l'auteur. "J’ai donc contacté l’éditeur afin de négocier les droits d’adaptation et j’ai rencontré Pascal par son intermédiaire. J’envisageais avant ce rendez-vous de confier le projet à un réalisateur confirmé. Mais ma complicité immédiate avec Pascal, nos références ciné communes, son talent, sa fantaisie et son désir de mise en scène m’ont très rapidement convaincu qu’il ne pouvait y avoir de meilleur réalisateur pour ce projet que son auteur-même". Quand Rabaté parle de ses acteurs A propos de ses acteurs, Pascal Rabaté ne tarit pas d'éloge ! Il nous explique ainsi la rencontre et le choix de Daniel Prévost : "Je suis allé voir son spectacle : « Federico, l’Espagne et moi » en étant déjà convaincu par son talent d’acteur. Pour moi, c’était déjà emballé, mais le spectacle m’a laissé les jambes en flanelle !" Quand aux interprètes féminines de son film, Bulle Ogier et Hélène Vincent, l'éloge est tout aussi naturel : " Bulle Ogier irradie. Elle est fragile et douce, gracieuse, tout comme Hélène Vincent. Ce sont des actrices magnifiques, chez qui la beauté voisine avec la fragilité, avec lesquelles on est constamment sur le fil. Ce sont des funambules." Tournage En été 2009, Les Petits ruisseaux a été tourné près d'Angers dans le Maine-et-Loire au sein de la petite ville de Mazé. Un choix qui n'a rien de surprenant pour le réalisateur qui connaît très bien les lieux puisque c'est tout simplement là qu'il y a écrit sa bande dessinée, inspiré par le cadre qui l'entourait . L'accueil et l'enthousiasme des habitants ont fait le reste, comme il le confirme : "On a eu un accueil extra, une aide très bénéfique sur tous les postes. De nombreux mazéais ont d’ailleurs participé en tant que figurants. Ça change aussi la façon de faire un film quand derrière on a une partie du village qui veut aider à la réalisation du film !", se réjouit-il. De l'autre côté de l'image Le film est issu d'une bande dessinée éponyme créée par le réalisateur lui-même. Pour l'occasion, Pascal Rabaté réalise ici son premier long-métrage et s'inscrit dans la lignée de ses prédécesseurs Riad Sattouf et Joann Sfar, eux aussi récemment passé derrière la caméra après s'être fait connaître dans le monde dessiné. Pascal Rabaté déjà récompensé pour la BD Avec cette BD (Les petits ruisseaux), le dessinateur et réalisateur Pascal Rabaté a glané le prix ACBC ( l'Association des Critiques et journalistes de Bandes Dessinées) en 2007. En 1998, il a été honoré du même prix pour son album Un ver dans le fruit.
Edith