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Decembre
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OR NOIR 23 novembre 2011 en salle / 2h 09min / Aventure, Drame De Jean-Jacques Annaud Par Jean-Jacques Annaud, Menno Meyjes SYNOPSIS Cette grande fresque épique située dans les années 30 au moment de la découverte du pétrole, raconte la rivalité entre deux émirs d’Arabie et l’ascension d’un jeune Prince dynamique qui va unir les tribus du royaume du désert. Scénariste Jean-Jacques Annaud D'après l'oeuvre de Hans Ruesch Scénariste Menno Meyjes Scénariste Alain Godard ACTEURS Prince Auda Tahar Rahim Roi Amar Mark Strong Nessib Antonio Banderas Princesse Leyla Freida Pinto Ali Riz Ahmed Compagnon de Khoz Ahmed Jamal Awar Sheikh of Bani Sirri Lotfi Dziri Hassan Dakhil Eriq Ebouaney Khoz Ahmed Mostafa Gaafar Saleeh Akin Gazi Théologien Ziad Ghaoui Thurkettle Corey Johnson Aicha Liya Kebede Magroof Driss Roukhe Ibn Idriss Jan Uddin Jeune théologien Helmi Dridi Compositeur James Horner Producteur Tarak Ben Ammar Producteur délégué Naoufel Ben Youssef Producteur exécutif Xavier Castano Costumier Fabio Perrone Coiffeur Dominique Colladant Régisseur général François Pulliat Chef monteur Hervé Schneid Maquilleur Dominique Colladant Directeur de la photographie Jean-Marie Dreujou Directeur artistique Pierre Quefféléan Chef décorateur Fabienne Guillot Attaché de presse Alexis Delage-Toriel Production France 2 Cinéma Distribution Warner Bros. France Production Carthago Films S.a.r.l. Production Quinta Communications TvChannel PRIMA TV Production Doha Film Institute SoundEditor Goldcrest Post Production London Anecdotes, Détournement de contrat Le producteur Tarak Ben Ammar aurait employé des techniciens français sous contrat tunisien pour diminuer les charges sociales. Le Syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique a alors donné forme à un mouvement social, et fait savoir que cette mesure économique aurait aussi pour conséquence de priver les salariés de leurs droits Assedic. Tarak Ben Ammar soutient : "Je n’ai fait que respecter la loi !" Réponse aux polémiques Face à la polémique concernant les détournements de contrats, Tarak Ben Ammar, producteur et Président de la société Quinta Communications, a rédigé un droit de réponse dans lequel il affirme la légitimité et la légalité totale de la production sur le film de Jean-Jacques Annaud : "Quinta n’a pas de leçons de patriotisme économique à recevoir alors qu’elle a contribué très largement depuis dix ans au sauvetage des industries techniques de l’audiovisuel et au maintien de ses emplois en France", affirme le producteur. Accident du travail A la fin du film, si l'on peut voir Tahar Rahim boiter, ce n'était pas du tout prévu dans le scénario. Lors d'une scène d'action pleine d'explosions, son cheval a été effrayé par le bruit des hélicoptères, écrasant partiellement le comédien : "J'ai eu la peur de ma vie", confie le réalisateur avant de nous raconter : "Tahar n'a rien eu de cassé. Rassuré sur son état, je me dis qu'on peut peut-être utiliser sa blessure... A cet instant le téléphone sonne, c'est Tahar de son lit d'hôpital qui me dit : "Et si on utilisait ma blessure dans le scénario ?"", termine-t-il. Un roi arabe Antonio Banderas a fait savoir il y a plusieurs années, au producteur Tarak Ben Ammar, qu'il aimerait au moins une fois dans sa carrière jouer le rôle d'un roi arabe. L'acteur a d'ailleurs, dans ses tiroirs, un projet qu'il veut lui-même mettre en scène et dans lequel il prête ses traits à un conquérant arabe du sud de l'Espagne, car selon Jean-Jacques Annaud : "il faut savoir qu'Antonio Banderas est convaincu d'être de sang arabe." A noter également que le comédien avait déjà joué le rôle d'un personnage de ce genre dans Le 13è Guerrier de John McTiernan. Un casting oriental Pour compléter sa distribution, le réalisateur a choisi un directeur de casting en France connaissant une très grande communauté maghrébine. Il a également rappelé son directeur de casting avec qui il a travaillé pour Stalingrad afin qu'il puisse rencontrer à Berlin des acteurs turcs, avant d'engager ensuite un autre directeur égyptien qui a trouvé des comédiens libanais, syriens et égyptiens. Les chefs de tribus dans le film sont d'ailleurs des acteurs très connus dans leur pays : "un peu comme si ici on proposait de la figuration à Gérard Depardieu", renchérit Jean-Jacques Annaud. Inspirations nourrissantes Jean-Jacques Annaud avoue s'être inspiré de nombreux textes et tableaux d'Orient, mais également de photographies conservées au musée Albert Kahn (situé à Boulogne-Billancourt) : "Ces photos m'ont guidé, m'ont nourri, j'y ai trouvé non seulement les réminiscences d'un style, mais des détails, des témoignages de la vraie vie", assure le réalisateur. Nettoyeurs de sable Pour le tournage dans le désert du Qatar, Jean-Jacques Annaud avait une équipe de nettoyeurs pour effacer, avec un balai, les traces de pas et éviter les faux raccords. En effet, chaque mouvement des membres de l'équipe de tournage modifiait le sable qui devait sembler propre et lisse. JJ. Annaud en Afrique Jean-Jacques Annaud a découvert l'Afrique il y a plus de quarante ans, lorsqu'il est devenu coopérant au Cameroun, pays dans lequel il a réalisé son tout premier film La Victoire en chantant (1976). Le metteur en scène a aussi travaillé au Kenya pour tourner La Guerre du feu (1981). La "soif" qui devient "or" Adaptation d'un roman de l'auteur suisse Hans Ruesch qui a pour titre "La Soif noire", Jean-Jacques Annaud a préféré le changer pour son film afin d'informer directement le public qu'il s'agit d'une histoire centrée sur le pétrole. Il ajoute également : "J'ai toujours aimé les titres secs : Stalingrad (2000), L' Ours (1988)." Improvisation utile Pour la scène de fin, lorsque le Prince retrouve sa femme, Tahar Rahim jugeait les répliques du scénario trop sentimentales après tout ce que son personnage venait de vivre. Il a alors proposé de les supprimer et de dire ce qui lui viendrait à l'esprit au moment de l'action. Jean-Jacques Annaud l'a laissé faire : "Et ça a marché ! C'est à ce moment-là que l'on se sent utile", affirme l'acteur. Pas de répit... ou presque ! Tahar Rahim a eu seulement une semaine de répit entre le tournage des Hommes libres d'Ismael Ferroukhi et celui d'Or Noir. Un tournage éprouvant Le tournage d'Or Noir a été éprouvant pour les acteurs, notamment pour des raisons logistiques très compliquées : le film a été tourné de façon très déstructurée, sans tenir compte de la chronologie du scénario : "Tenir, malgré tout, le fil rouge d'un personnage qui ne cesse d'évoluer, de changer, a été difficile à réaliser", nous confie l'acteur Tahar Rahim. Budget Avec un coût de production d'environ 40 millions d'euros, Or Noir se hisse à la 5ème position du classement des films les plus chers de Jean-Jacques Annaud, les premiers étant Stalingrad et Sept ans au Tibet (70 millions de dollars). Le chef d'orchestre La BO a été enregistrée dans les studios d'Abbey Road, à Londres. En travaillant sur des dizaines de films qui ont cartonné au box office (Titanic, Avatar, etc.), le compositeur James Horner est sans nul doute le plus connu au monde. Retrouvailles Le cinéaste Jean-Jacques Annaud avait déjà travaillé avec le compositeur américain James Horner sur deux films : Stalingrad et Le Nom de la Rose. Annaud perfectionniste La post-production d'Or Noir a été très longue, principalement à cause de la volonté de Jean-Jacques Annaud à réenregistrer tous les sons ainsi que toutes les voix du film sans exception. Il est le seul, en France, à pratiquer cette "méthode" : "Sur le tournage, même en demandant le silence total, il y a toujours une voiture ou un avion qui passera pile au moment où l'acteur parlera", explique-t-il. Tous les comédiens du film ont donc réenregistré leur voix dans un studio de Londres : "Cette méthode me permet d'améliorer l'intonation des acteurs (...). Je retravaille avec eux, phrase par phrase, et même mot par mot", termine le metteur en scène. Tournage tunisien Consacré à la découverte du pétrole, le film Or Noir a été tourné en Tunisie, dans des décors naturels et dans les studios Empire de Tarak Ben Ammar.
Edith