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Le Sang des Templiers Date de sortie cinéma : 20 juillet 2011 Titre original : Ironclad Long-métrage américain , britannique . Genre : Action , Aventure Durée : 02h01min Année de production : 2011 Distributeur : Metropolitan FilmExport Réalisation Jonathan English Producteur exécutif Glenn Kendrick Ackermann Productrice Rick Benattar Producteur associé Brian Brightly Producteur délégué Andrew Warren Assistant de production Charles Curran ; Mark Johnson (III) Producteur associé Robyn Owen ; Andrew J. Curtis Producteur exécutif Christian Arnold-Beutel ; Evan Astrowsky Producteur Jonathan English Assistant de production Greg Mothersdale ; Sylvi Woitusch Producteur exécutif Graham Begg ; Adam Betteridge ; Jamie Carmichael ; John Evangelides ; Uwe Feuersenger ; Mark Foligno ; James Gibb ; Al Munteanu ; David Rogers ; Marcus Schofer ; Tilo Seiffert ; Deepak Sikka Production Film & Entertainment VIP Medienfonds ; VIP 4 Medienfonds ; Mythic International Entertainment ; Premiere Picture ; Silver Reel Scripte Yasmin Rais Scénariste Jonathan English ; Erick Kastel ; Stephen McDool Compositeur Lorne Balfe Directeur de la photographie David Eggby Effets spéciaux maquillage Stuart Conran Maquilleuse Jacqueline Fowler Concepteur de production Joseph C. Nemec III Directeur artistique Malcolm Stone Chef décorateur Peter Walpole Costumière Beatrix Aruna Pasztor Monteur Peter Amundson Directrice du casting Kelly Hendry Superviseur musical Alison Wright (II) Chef machiniste Attila Szûcs Chef Cascadeur Béla Unger Photographe de plateau Susie Allnutt 1er assistant caméra Tim Battersby Electricien Attila Bogyai Chef électricien Chris Davies Opérateur Florian Emmerich Machiniste Wesley Jones Coiffeuse Jan Archibald Réalisateur de 2nd équipe Chris Forster Coordinateur Post-Production Katie Shahrokh Régisseur général Meinir Stoutt 1er assistant réalisateur Phil Booth 3ème assistant réalisateur David Chalstrey 2ème assistant réalisateur Harriet Worth Chef coiffeur Catherine Davies Assistant directeur artistique Darren Tubby Assistant son Glyn Hamer Ingénieur du son Andy Kennedy Monteur son Jeremy Price Monteur bruitages Martin Thomson Effets spéciaux Henry Brook Superviseur des effets spéciaux Neil Cunningham (II) Cascadeur Paul Hornsby ; Roland Kollárszky Superviseur des effets spéciaux David Kuklish Effets spéciaux Ceri Hughes 3ème assistant réalisateur Chris Foggin Machiniste Róbert Jász Electricien Steve Hopkins (II) Directrice du casting Robyn Owen Monteur Gavin Buckley Effets spéciaux maquillage Paul Hyett Maquilleuse Helen Speyer ; Corinne Bossu Electricien József Szomjas Effets spéciaux Bernard Newton Cascadeur József Kovalik ; Czirják Krisztián Effets spéciaux Richard North Maquilleuse Rita Fekete Effets spéciaux Ken Petrie Cascadeur Ferenc Novinecz Maquilleur Rupert Simon Effets spéciaux Paul Scotson ;Richard Van Den Bergh ; Mark Vanstone ;John Wright (IV) Distributeur France (Sorti en salle) Metropolitan FilmExport Acteurs, Marshall James Purefoy Le Roi John Paul Giamatti Dame Isabel Kate Mara Albany Brian Cox Cornhill Derek Jacobi Beckett Jason Flemyng Guy Aneurin Barnard Archevêque Langton Charles Dance Marks Mackenzie Crook Tiberius Vladimir Kulich Coteral Jamie Foreman Agnes Bree Condon Capitaine Oaks Guy Siner Cooper Steffan Rhodri Phipps Daniel O'Meara Wulfstan Rhys Parry Jones Cuisinier John Pierce Jones Baron Darnay David Melville Propriétaire de la taverne Steve Purbrick Marks Erick Kastel Un mercenaire Dan Burman Prêtre Ian M. Court Jeune soldat David Harkus Un garde de la guarnison Stuart Mager Garde blessé Christian Morgan Un mercenaire Stevie Raine L'aide du roi Carlton Venn Synopsis : En 1215, le roi d’Angleterre, Jean, a été contraint de signer la Magna Carta, un document qui assure la liberté du peuple et constitue désormais la base du droit commun en Angleterre. Furieux d’y avoir été forcé, il lève une armée de mercenaires et commence à piller le pays pour reprendre le pouvoir. Il est sur le point d’atteindre Londres et de remporter la victoire, mais un dernier obstacle se dresse encore sur sa route : le château de Rochester. À l’intérieur, rassemblée par le baron Albany, une petite bande de guerriers rebelles s’est jurée de retenir le roi Jean jusqu’à l’arrivée des renforts. Elle compte un chevalier Templier ; Isabel, la dame du château, mais aussi des mercenaires endurcis comme Beckett et des jeunes soldats tels Guy, qui va goûter à la bataille pour la première fois – et peut-être bien la dernière. Chacun a ses espoirs, ses démons et ses secrets. De part et d’autre de la muraille, les deux camps sont prêts à tout pour l’emporter et l’heure de l’affrontement approche... Anecdotes, D'après des événements historiques Le projet du film est né après que Jonathan English, qui voue une fascination sans pareil aux châteaux forts, ait visité la forteresse de Rochester, bâtisse du XIIè siècle située au sud-est de l'Angleterre. Le cinéaste y a été frappé par l'architecture du château, construit de façon à être imprenable. Durant la visite, il a appris le récit d'une bataille à Rochester durant le XIIIème siècle. Un roi d'Angleterre a tenté d'y pénétrer avec une horde de mercenaires afin de se réapproprier son autorité très affaiblie. Face à lui, un tout petit groupe de chevaliers a résisté sans fléchir, subsistant grâce à de l'eau et de la viande de cheval. Ces événements historiques ont été le point de départ du scénario du Sang des Templiers. Il passe la troisième Le Sang des Templiers marque la troisième réalisation en format long métrage de Jonathan English après Nailing Vienna (2002) et Minotaur (2005). Les Sept Mercenaires version Moyen-Âge Jonathan English souhaitait tourner un film d'action qui se déroule à l'époque médiévale et qui soit empreint de réalisme brut de coffrage. Les Vikings (1958), Le Cid (1961) et Le Seigneur de la guerre (1964) lui ont servi de référence. English explique par ailleurs que le scénario du film a été pensé comme une sorte de version médiévale des Sept mercenaires (1960). Un modèle d'indépendance L'équipe de réalisation du Sang des Templiers est parvenue à réunir 25 000 000 $ pour financer son film sans passer par le système des studios. Les sociétés qui ont produit l’œuvre n'avaient jamais participé à un projet de cette envergure. Une forte identité esthétique Jonathan English a souhaité s'entourer d'une équipe technique des plus solides : le directeur de la photographie, David Eggby, a été chef opérateur sur Mad Max et Pitch Black et le storyboarder est celui de la saga Jason Bourne. Le cinéaste a utilisé le système d'"image-shaker" qui a été pratiqué sur le tournage d'Il faut sauver le soldat Ryan, notamment pour l'épique séquence d'ouverture. Deux caméras 5D ont été réquisitionnées et avaient déjà servi à Michael Bay pour certaines séquences de Transformers 2: la Revanche. Réplique de Rochester Pour les besoins du tournage, une réplique du château de Rochester a été bâtie dans la campagne au Pays-de-Galles. Il a fallu douze semaines pour édifier le monument après que l'équipe de décoration ait récolté toutes les informations nécessaires sur l'architecture de la forteresse. Les intérieurs ont été conçus pour ressembler à ceux de l'authentique monument tout en restant légèrement en décalage. Confection des accessoires L'équipe artistique du Sang des Templiers a constitué une importante collection d’ustensiles et d'armes utilisés par l'armée de Jean-Sans-Terre au moment de l’assaut de Rochester. Parmi eux, des catapultes, un trébuchet, et une tour de siège grandeur nature. Une météo apocalyptique Le tournage du Sang des Templiers s'est déroulé en automne dans la région galloise. Un choix délibéré de la part de l'équipe de réalisation, afin de recréer les conditions météorologiques de l'époque. De ce fait, les acteurs ont dû jouer dans la boue, sous des rafales ultra-violentes de vents qui soufflaient à plus de 100 km/h, avec des pluies torrentielles et interminables. Le producteur du film, Andrew Curtis, se satisfait de ces conditions pour le moins extrêmes : "Nous avons fait vivre l’enfer à tout le monde – et cela se voit à l’écran". A mille lieues de l'esthétisation Les batailles du Sang des Templiers sont visuellement éloignées de celles de bon nombre de productions contemporaines. Jonathan English a voulu évacuer l'aspect héroïque des combats et s'est attaché à montrer, sous une lumière crue, la réalité des batailles médiévales: "Très peu de films montrent la réalité d’une attaque à la hache et le fait qu’il faut frapper à deux ou trois reprises. Je voulais montrer ce que ces armes faisaient aux gens. Quand une arme de plusieurs kilos vous frappe à 50 km/h, les dégâts sont terrifiants. Voir en vrai ce que font ces armes, c’est une violence qui n’avait encore jamais vraiment été montrée." Un roi hitlérien Paul Giamatti, qui est un fervent amateur d'histoire, affirme que le personnage de Jean-Sans-Terre est l'un des suzerains les plus sanguinaires de toute l'époque moyenâgeuse de l'Angleterre. Interprétant le rôle de ce monarque tyrannique, l'acteur ira jusqu'à dire qu'il s'agit d'un "individu contrarié et retors, une version anglo-saxonne de Hitler". Une épée à manier L'acteur James Purefoy a appris à s'exercer avec une épée longue de 167 cm aux deux tranchants bien aiguisés. Du fait de la taille imposante et du poids important de cette arme, Purefoy a été obligé d'adapter ses mouvements, de manière à fluidifier son maniement de l'épée. Il a même été amené à créer des chorégraphies de combat spécialement pour cette lame impressionnante. Le comédien en détaille les caractéristiques : "Elle vous entraîne autant que vous l’entraînez. Nous savons qu’une épée longue ne peut pas couper un bras d’un seul coup. Pour être efficace avec cette épée, elle doit toujours être en mouvement et suivre le rythme du combat – et quand elle est lancée, on ne peut rien faire contre elle".