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Switch Date de sortie cinéma : 6 juillet 2011 Long-métrage français . Genre : Thriller Durée : 01h40min Année de production : 2010 Distributeur : Pathé Distribution Réalisation Frédéric Schoendoerffer Producteur associé Virginie Luc Producteur exécutif Adrien Maigne Coproducteur Romain Le Grand Producteur Eric Névé ; Frédéric Schoendoerffer ;Jean-Christophe Grangé Coproduction Pathé ; Carcharodon ; France 2 Cinéma ; Jouror Productions Scripte Anne-Marie Garcia Scénariste Jean-Christophe Grangé ; Frédéric Schoendoerffer Directeur de production Nora Salhi Directeur artistique Jean-Marc Kerdhelue Compositeur Bruno Coulais Machiniste Jean-Mary Vodoz Monteur son Vincent Montrobert Photographe de plateau Cristof Echard Mixage François-Joseph Hors Ingénieur du son Antoine Deflandre Maquilleuse Cécile Pellerin Coiffeur Pierre Chavialle Bruiteur Pascal Chauvin Chef machiniste Robert Auclair Chef électricien Daniel Schwartzerbg Directrice de post-production Christina Crassaris Régleur cascades Alain Figlarz Assistant opérateur Philip Lozano 1er assistant réalisateur Stéphane Moreno-Carpio 2ème assistant réalisateur Cécile Denis 3ème assistant réalisateur Bastien Blum Directeur de la photographie Vincent Gallot Monteuse Dominique Mazzoleni Directrice du casting Mathilde Snodgrass Costumière Marie-Laure Lasson ; Claire Lacaze Assistant opérateur Stanislas Cadeo Régisseur général Vincent Fauvel Régleur cascades Dominique Fouassier Chef électricien Williams Gally Régleur cascades David Genty Attachée de presse Isabelle Sauvanon Distributeur France (Sorti en salle) Pathé Distribution Acteurs, Sophie Malaterre Karine Vanasse Damien Forgeat Eric Cantona Stéphane Defer Mehdi Nebbou Delors Aurélien Recoing Bénédicte Serteaux Karina Testa Verdier Bruno Todeschini Claire Marras Maxim Roy Alice Serteaux Niseema Theillaud Marianne Malaterre Sophie Faucher 3ème de groupe Stéphan Guérin-Tillié 4eme de groupe Sarah Pebereau Kourosh Karim Saleh Koskas Cyril Lecomte Le légiste Ludovic Schoendoerffer Le dentiste Maurice Bitsch Inspecteur Lachaux Stéphane Demers Inspecteur canadien Pierre Leblanc Japonaise Lika Minamoto Agathe Huygens Françoise Michaud Père Huygens Claude Lulé La psy Laëtitia Lacroix Pat Jacob Desvarieux Réceptionniste Khalid Maadour Le zonard Sébastien Houbani Synopsis : Juillet 2010, Montréal, Canada. Sophie Malaterre, 25 ans, illustratrice de mode, voit arriver les vacances d’été avec angoisse. Pas de projets, pas d’ami, pas de fiancé... On lui parle du site SWITCH.com qui permet d’échanger sa maison le temps d’un mois. Sophie trouve, par miracle, un duplex à Paris, avec vue sur la Tour-Eiffel. Son premier jour est idyllique. Le lendemain matin, elle est réveillée par les flics. Un corps décapité est dans la chambre d’à côté. Elle n’a plus aucun moyen de prouver qu’elle n’est pas Bénédicte Serteaux, la propriétaire des lieux. Le piège se referme sur elle... Elle n’a pas seulement changé d’appartement. Elle a changé de peau et de destin... Anecdotes, 10 ans d'attente Cela faisait dix ans que Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé souhaitaient travailler ensemble. Les deux hommes avaient même été à deux doigts de procéder à l'adaptation cinématographique du Serment des limbes. Ils ont finalement écrit ensemble le scénario de Switch, à partir d'une idée originale. Une complémentarité aiguisée Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé ont affiché une réelle complémentarité durant le processus d'écriture de Switch. Le premier est sensible à l'aspect réaliste et se veut dans une démarche à la limite du documentaire. Le second travaille dans un esprit journaliste, cherche à créer des rebondissements et n'a pas peur d'aller jusqu'au rocambolesque. Tous deux ont opté pour un récit crédible et rationnel de bout en bout. Ecriture hitchcockienne Pendant la préparation de Switch, Frédéric Schoendoerffer et Jean-Christophe Grangé se sont vus tous les jours pendant sept mois. Le cinéaste proposait ses propres idées mais c'est Grangé qui procédait à la mise en forme et à la rédaction. L'objectif visé était de réussir à croiser leurs univers respectifs. Tous deux se sont référencés à Alfred Hitchcock pour ses mécanismes narratifs et l'ambiance distillée dans chacun de ses films. Le scénario a été élaboré au fur et à mesure dans le plus grand secret. Du roman au film Passer d'une écriture littéraire à une écriture cinématographique fut pour Jean-Christophe Grangé un véritable challenge. Le romancier est parti de l'idée qu'il fallait être dans une rédaction beaucoup plus concise et directe : "Plus court en nombre de pages, plus court en termes de séquences qui sont forcément plus courtes que les chapitres d’un roman, plus court en nombres de personnages ou de rebondissements." L'élaboration du scénario a été facilitée du fait de son étroite collaboration avec Frédéric Schoendoerffer. Une pointe de Giallo Jean-Christophe Grangé affirme avoir écrit le scénario en pensant également aux caractéristiques du Giallo, un genre italien proche du thriller et en vogue dans les années 70 : "Ces polars qui ne racontent finalement que ça : un type en noir qui tue des gens et qui est poussé par une motivation sourde, obscure, terrible qui vient toujours de l’enfance. La méchante dans notre film, c’est un personnage de Giallo. Elle est née d’une espèce d’abcès qui l’a conduite vers la folie avec un terrible instinct de destruction", explique-t-il. On fait appel à la Crim' Durant l'écriture du scénario et le tournage de Switch, un commandant de la brigade criminelle a été sollicité pour donner son avis sur le comportement des personnages, sur la cohérence de l'intrigue et sur le réalisme des événements. Il avait déjà été consulté par Frédéric Schoendoerffer durant le tournage de Scènes de crimes (1999). Quasi-unité de temps Jean-Christophe Grangé et Frédéric Schoendoerffer se sont tout de suite mis d'accord pour contenir le récit de Switch sur moins de 48 heures en plein week-end de mois d'août. Durant cette période estivale, les effectifs policiers sont diminués de moitié à cause des départs en vacances... Et plus généralement, l'ensemble des administrations procède beaucoup plus lentement. Les deux auteurs du scénario ont voulu jouer avec ce fonctionnement systémique à mi-régime. Du Jason Bourne romantique De l'aveu de Frédéric Schoendoerffer et de Jean-Christophe Grangé, Switch débute comme une comédie romantique, avec des cadrages qui s'y prêtent, avant de basculer dans le thriller nerveux apparenté à la Trilogie Jason Bourne ou encore au Fugitif d'Andrew Davis. Cantona le provincial Si Eric Cantona a été choisi pour interpréter le commandant de la brigade criminelle, c’est, d’après Frédéric Schoendoerffer, pour une raison très simple : "Parce que les flics de la Crime que je connais - et maintenant je les connais vraiment bien - ressemblent à Éric Cantona et qu’Éric Cantona ressemble aux flics que je connais. Des provinciaux «montés» à Paris et qui ont gardé leur accent." En effet, l'acteur est né à Marseille et y a passé une partie de son enfance. Le cinéaste a fait travailler l'ancien footballeur en amont du tournage afin de mieux le préparer au rôle. Rachida Brakni, comédienne de théâtre, a également servi de coach personnel pour Cantona, en plus d'être sa femme depuis plusieurs années. Duo de grands Mehdi Nebbou (aperçu dans Truands de Frédéric Schoendoerffer) a été choisi pour interpréter le partenaire d'Eric Cantona dans Switch à cause de sa taille "assortie" à celle de l'acteur marseillais (tous deux font 1m88). Au coeur du métier Pour mieux s'imprégner de son personnage de policier de la Crim, Eric Cantona a rencontré un authentique commandant de la brigade criminelle, le même que celui qui a servi de conseiller technique sur le tournage de Switch. Accompagné de son partenaire de jeu Mehdi Nebbou, il s'est longuement interrogé sur les caractéristiques de ce métier et sur les enjeux psychologiques de ceux qui l'exercent. Un soupçon d'anarchisme Eric Cantona affirme avoir voulu mettre en avant la dimension humaine de ceux qui officient dans les forces de l'ordre : "C’est un peu le résultat des discussions que j’ai eues avec ce flic de la Crime, qui se définit un peu comme un anarchiste, comme un aventurier, comme quelqu’un qui découvre à chaque fois des vérités humaines. Bien sûr, ils sont là pour servir l’État, mais ils ont des motivations plus profondes, plus secrètes, plus intimes. Forcément, ça me parle. Ils vont aussi sur le terrain, il y a de vraies prises de risques, il y a une excitation à trouver la vérité, il y a des montées d’adrénaline, tout ça dégage un peu d’humanité." Recruter une Québecoise Frédéric Schoendoerffer exigeait que l'héroïne de Switch soit interprétée par une québécoise dénuée d'accent. Le cinéaste refusait l'idée que le rôle soit tenu par une actrice française qui utilise un faux accent canadien. De ce fait, son choix s'est porté sur Karine Vanasse, comédienne depuis l'âge de 13 ans, totalement méconnue du côté de l'Hexagone. Son anonymat accentue ainsi l'identification du spectateur au sort de son personnage. Perdre l'accent Afin de perdre son accent québécois, Karine Vanasse a travaillé pendant plusieurs semaines en amont du tournage. Elle a répété les dialogues du film avec un coach jusqu'à parvenir à une prononciation sans dissonance. Une préparation intensive L'une des méthodes de travail de Frédéric Schoendoerffer consiste en de longs exercices de lecture et de répétitions avec les acteurs avant le tournage. Le cinéaste souhaite en effet que ses comédiens sachent exactement ce qu'ils doivent faire au moment des prises de vue. Il peut ainsi plus facilement se concentrer sur l'aspect technique de la réalisation. A propos de ses acteurs Frédéric Schoendoerffer ne tarit pas d'éloges sur ses comédiens, affirmant qu'Eric Cantona possède une aura d'acteur digne de Lino Ventura et qu'Aurélien Recoing, qui joue un petit rôle dans Switch, pourrait interpréter Hannibal Lecter... Rien que ça! Après Braquo Le tournage de Switch a commencé peu de temps après que Frédéric Schoendoerffer ait tourné plusieurs épisodes de la série policière Braquo avec son ami Olivier Marchal. Changement de chef opérateur Bien qu'il ait toujours collaboré avec Jean-Pierre Sauvaire pour la lumière et les éclairages sur l'ensemble de ses films, Frédéric Schoendoerffer a cette fois fait appel à un jeune chef-opérateur, Vincent Gallot, âgé seulement de 36 ans. Les deux hommes avaient déjà travaillé ensemble sur la série télévisée Braquo. 35 jours Le tournage de Switch, assuré durant un été, a duré tout juste 35 jours, conformément aux consignes de la maison de production. Cinquante plans ont été réalisés en moyenne chaque jour. 2 caméras ont été utilisées en permanence pour ne pas avoir à multiplier les prises pour une même séquence. Point Break, modèle à suivre Frédéric Schoendoerffer s'est inspiré de Point Break (1991) de Kathryn Bigelow et de Narc (2001) de Joe Carnahan pour mettre en scène les courses-poursuites de Switch. Le cinéaste a d'ailleurs projeté le film de Bigelow à son chef-opérateur ainsi qu'à l'ensemble des acteurs. A noter que ces derniers ont tourné sans doublure et que l'équipe de réalisation a voulu jouer sur leur fatigue naturelle pour servir le réalisme du film.. Poursuite à pied Une séquence de Switch s'organise en course-poursuite à travers des pavillons. A l'origine, Frédéric Schoendoerffer souhaitait la tourner au barrage de Chatou. Mais en effectuant des repérages sur les lieux dits, le cinéaste a estimé qu'ils n'étaient pas appropriés. C'est finalement au Plessis-Robinson que la scène d'action a été réalisée. Ex-footballeur néo-cascadeur Durant le tournage, Eric Cantona a été mis en condition pour effectuer les séquences de course-poursuite. Au point qu'il a même préparé des scènes spectaculaires qui ne figurent même pas dans le scénario. Ce travail lui a permis d'être dans les meilleurs dispositions physiques. Entrainement physique Karine Vanasse a dû faire preuve d'un important engagement physique sur le plateau de Switch. En effet, la québécoise a assuré elle-même la plupart des cascades durant les séquences de course-poursuite. Au point qu'elle s'est blessée lors du dernier jour de tournage. Coulais pour la partition En écrivant la musique de Switch, le compositeur Bruno Coulais effectue sa troisième collaboration avec Frédéric Schoendoerffer après Agents secrets (2003) et Truands (2006).
Edith