We Want Sex Equality Date de sortie cinéma : 9 mars 2011 Titre original : Made in Dagenham Long-métrage britannique . Genre : Drame , Historique , Comédie Durée : 01h53min Année de production : 2010 Distributeur : ARP Sélection Réalisation Nigel Cole Producteur exécutif Tim Haslam Producteur délégué Laurie Borg Producteur exécutif Christine Langan, Paul White,Norman Merry Productrice Elizabeth Karlsen,Stephen Woolley Production Paramount Pictures UK,Number 9 Films Ltd.,BBC Films,Audley Films,UK Film Council Scénariste William Ivory Dialoguiste William Ivory Costumière Louise Stjernsward Directeur de production Laurie Borg Superviseur musical Karen Elliott Monteur Michael Parker Directrice du casting Lucy Bevan Décoratrice Anna Lynch-Robinson Maquilleuse Sophia Knight Compositeur David Arnold Monteur son Danny Hambrook Effets spéciaux Chris Reynolds Décorateur Andrew McAlpine Assistant directeur artistique Ben Smith Maquilleuse Bella Georgiou Coiffeuse Elizabeth Yianni-Georgiou 2ème assistant réalisateur Mark Hopkins Coiffeuse Loulia Sheppard 1er assistant réalisateur Matthew Penry-Davey Maquilleuse Elizabeth Yianni-Georgiou 2ème assistant réalisateur Carly Taverner,Jonny Benson Monteur son Ben Brazier,Robert Brazier Chef décorateur Andrew McAlpine Directeur artistique Ben Smith Directeur de la photographie John De Borman Directeur artistique Grant Armstrong Distributeur France ARP Sélection Attachée de presse Michèle Sebbag,Nicolas Weiss Distributeur à l'étranger (Sorti en salle) Sony Pictures Classics Attachée de presse Caroline Ripoll Acteurs, Rita O’Grady Sally Hawkins Albert Bob Hoskins Lisa Hopkins Rosamund Pike Barbara Castle Miranda Richardson Connie Geraldine James Sandra Jaime Winstone Brenda Andrea Riseborough Peter Hopkins Rupert Graves Eddie O'Grady Daniel Mays Eileen Nicola Duffett Monica Lorraine Stanley Robert Tooley Richard Schiff Trevor Innes Matt King Monty Taylor Kenneth Cranham Dave Phil Cornwell George Roger Lloyd-Pack Marge Karen Seacombe Martin Thomas Arnold Harold Wilson John Sessions Sharon O'Grady Sian Scott Graham Robbie Kay l'homme du van bleu Angus Barnett Secrétaire de Hopkins Gina Bramhill Grant Marcus Hutton Secrétaire 1 Joseph Kloska Secrétaire 2 Miles Jupp Franck Frank Baker Arthur Horovitz Philip Perry Bartholomew Peter-Hugo Daly Rogers Simon Armstrong Emily Matilda Cole Rosy Romy Taylor Reporter 1 Laurie Cannon Reporter 2 William Ivory Reporter 3 Nico Tatarowicz L'homme sur la bicyclette Denis Gilmore Kronnfeld Mitchell Mullen Le fils de Lisa Hopkins Noah Taylor Vicar Craig Randall Président du syndicat David Bond Amie de Sandra Cara Bamford Ouvrier de l'usine Ford Tom Clear Jeb Hardey Ronald Fernee Amie de Sandra Annika Hammerton Cameraman Lee Nicholas Harris Mère Simone Liebman Reporter Johnny Lynch Reporter Ben Morris Synopsis : Au printemps 68 en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde... Anecdotes, ! Conte véridique Le film conte l'histoire véridique d'un soulèvement de 183 ouvrières des usines Ford survenu à Dagenham dans la banlieue est de Londres. Un jour de 1968, ces femmes décident de braver leurs patrons américains en annonçant trois semaines de grève. Elles demandent une mise à égalité des salaires entre hommes et femmes. Un succès auprès de la critique Le film a remporté trois prix au festival de Dinard: le Hitchcock d'Or, le prix du meilleur scénario ainsi que le prix du public. Titre Le titre fait référence aux banderoles qu'arboraient les ouvrières lorsqu'elles manifestaient en juin 1968 devant le parlement afin de se faire entendre par Barbara Castle, alors secrétaire à l'emploi et à la productivité. Fait amusant : une des banderoles est mal déployée et ne laisse apparaître que les mots "we want sex", slogan qui enthousiasme les passants et les automobilistes qui le sifflent ou le klaxonnent pour montrer leur soutien ! Une femme au pouvoir Barbara Castle, secrétaire à l'emploi et à la productivité lors de la grève, est la première femme politique à exercer un poste de premier plan. Surnommée "Battling Barbara" en raison de sa détermination, elle lutte pour le droit des femmes tout en refusant d'être étiquetée féministe. Elle incarne la femme politique moderne, sympathique et proche des gens, loin de l'image de Margaret Thatcher dans les années 80. Elle rencontre les ouvrières de Dagenham le 28 juin 1968. Cette entrevue débouche sur l'augmentation de leurs salaires et sur la création d'un projet de loi en 1969 pour l'égalité salariale. Nigel Cole Les producteurs ont choisi Nigel Cole pour réaliser We Want Sex Equality car il "a grandi dans la région de Dagenham (Essex), à l'époque de la grève. Du coup il comprenait très bien qui étaient ces femmes et quelle était la psychologie des personnages. Nous savions aussi qu'il était la personne idéale pour diriger un film choral à la manière de Calendar Girls”, explique Stephen Woolley. Genèse Le producteur Stephen Woolley a eu l'idée de We Want Sex Equality grâce à l'émission de radio The Reunion dont le but est de rassembler des personnes ayant participé à un évènement par le passé : "Cette histoire m'a fasciné, notamment parce que ces femmes étaient tellement innocentes et apolitiques au départ. Elles n'avaient pas de compte à régler. Elles voulaient simplement être traitées d'égal à égal. Pour elles, ce combat était avant tout une affaire de bon sens." Les femmes, les femmes, toujours les femmes! Pour la seconde fois, Nigel Cole signe un film féministe. Dans Calendar Girls, sorti en 2003, il avait mis en scène des femmes d'âge mûr du Yorkshire qui, lassées de passer leurs journées à faire des gâteaux en faveur des leucémiques, décidaient de poser nues pour récolter des fonds. Drôle d'œuvre de charité! Les femmes de We want sex ont elles aussi un franc parler, une allure affirmée et un caractère bien trempé. Le réalisateur dresse d'ailleurs un parallèle entre les deux films : "Les deux films font la part belle à des femmes ordinaires qui se retrouvent imbriquées dans quelque chose qui les dépasse et les fait évoluer. Elles apprennent à gérer des situations auxquelles elles n'ont pas l'habitude d'être confrontées. Le ton de ces longs métrages est très proche. Mais les femmes de Dagenham sont vraiment différentes de celles de Calendar Girls." Armée des jupons Le mouvement de grève des ouvrières est rebaptisé par la presse "l'armée des jupons" ("Petticoat army") et est comparé au mouvement des suffragettes. Fashion'o clock ou comment s'habiller "à la sixties"... Un vent de "sixties" a soufflé sur le cinéma britannique. Déjà dans Une éducation, les jolies filles (Carey Mulligan et Rosamund Pike que l'on retrouve dans ce film) arboraient des serre-têtes en soie, des robes à coupe droite, des mocassins vernies. Les couleurs criardes sont encore de mise dans le film de Nigel Cole! Sally Hawkins ne cesse de changer de coiffure, de blouson tandis que ses collègues offrent au regard leurs plus beaux déshabillés. Un film de femmes et de filles! Décors Les bâtiments de Dagenham n'existant plus, le film a été tourné dans une ancienne usine Hoover au Pays de Galles qui employait 5000 salariés. Le réalisateur témoigne : "Tourner dans cette usine nous a beaucoup aidé parce que tout le monde pouvait ressentir ce que ça faisait de travailler dans un endroit pareil. Par ailleurs, on a essayé d'embaucher le plus de personnes du coin, n'hésitant pas à placer des annonces un peu partout, à la bibliothèque municipale par exemple, et résultat, près de cinquante femmes ont joué les grévistes." 1968 L'action de We Want Sex Equality se déroule pendant une année riche en agitations politiques et sociales, comme le remarque Stephen Woolley : "1968 a été l'année des grandes manifestations parisiennes et on sentait le vent du changement souffler à travers le monde. Cet incident, d'abord mineur, à Dagenham s'est transformé en véritable évènement. Tout a commencé par une simple revendication interne sur la réévaluation de leur travail, mais les ouvrières ont vite décidé d'élargir le débat sur l'égalité salariale entre hommes et femmes. C'est ça qui a provoqué un scandale. Ce mouvement a soudainement déclenché des répercussions au niveau mondial. Les multinationales étaient réticentes à l'idée d'avoir à payer l'équivalent du salaire d'un homme à une femme." Rita, personnage de fiction Même si elle s'inspire de faits et de personnes réels, la production du film a décidé d'introduire dans l'histoire un personnage imaginaire : "(...) on a vite compris qu'on ne pourrait pas s'inspirer de l'histoire d'une seule de ces femmes. Ça aurait été trop intime. Après tout, on faisait un film, pas un documentaire. (...) Si nous sommes restés fidèles aux évènements, Rita, elle, est un personnage de fiction créé à partir des témoignages de deux ou trois femmes du groupe."
Edith
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