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Augustine Date de sortie 7 novembre 2012 (1h 42min) Réalisé par Alice Winocour Genre Drame Nationalité Français Acteurs Le Professeur Charcot Vincent Lindon Augustine Stéphanie Sokolinski (comme Soko) Constance Charcot Chiara Mastroianni Bourneville Olivier Rabourdin Rosalie Roxane Duran Infirmière principale Lise Lametrie Blanche Sophie Cattani Verdan Grégoire Colin Pierre Ange Ruzé Aimée Audrey Bonnet Le secrétaire Conti Frans Boyer La malade illuminée Aurore Broutin Mélanie Jeanne Cohendy Marguerite Valentine Herrenschmidt Conti Stephan Wojtowicz Productrice Isabelle Madelaine ,Emilie Tisné ,Laurent Pétin ,Michèle Pétin Scénariste Alice Winocour Chef costumier Pascaline Chavanne 1er assistant opérateur Léonard Vindry Directeur de la photographie Georges Lechaptois Directrice du casting Karen Hottois Chef décorateur Arnaud de Moléron Ingénieur du son Jean-Luc Audy Compositeur Jocelyn Pook Assistante monteuse Emma Augier Chef maquilleur Michelle Constantinides Chef coiffeur Milou Sanner 1er assistant réalisateur Léonard Vindry 2ème assistant réalisateur Virginie Audouard Monteur son Raphaël Sohier Coordinateur des cascades Rémi Canaple Electricien François Auclair Costumière Fanny Rappange Chef monteur Julien Lacheray 2ème assistant opérateur Gaëlle Tanguy Electricien Romain Ruiz Directeur du casting Nicolas Ronchi Electricien Antoine Valentin Attaché de presse Jean-Pierre Vincent Distributeur France (Sortie en salle) ARP Sélection Coproduction ARP Sélection Production Dharamsala Coproduction France 3 Cinéma,Darius Films Synopsis Paris, hiver 1885. A l’hôpital de la Pitié Salpêtrière, le professeur Charcot étudie une maladie mystérieuse : l’hystérie. Augustine, 19 ans, devient son cobaye favori, la vedette de ses démonstrations d’hypnose. D’objet d’étude, elle deviendra peu à peu objet de désir. Anecdotes, Partez vers les destinations de vos films préférés avec Histoire vraie Le film Augustine est tiré d'une histoire vraie : en 1873, la jeune fille entre à l'hôpital de la Salpêtrière et devient l'une des patientes les plus célèbres du professeur Charcot et de l'établissement. Elle s'évadera de l'hôpital en 1885. Vers le fantastique Dans le film, Alice Winocour a fait le choix de s'éloigner d'un point de vue trop naturaliste sur le thème de la folie pour privilégier un aspect plus fantastique : "L’hystérie, en soi, est tout sauf naturelle. Le corps se met à faire des choses qu’il ne peut pas faire normalement", explique-t-elle. Comme références, elle cite les films de David Cronenberg et de David Lynch. Le choix Soko Au début du projet, Alice Winocour pensait confier le rôle d'Augustine à une inconnue, et ne désirait donc pas rencontrer Soko. Mais c'était sans compter sur la force de persuasion de la jeune chanteuse, qui désirait vraiment interpréter ce personnage : "(...) j’ai harcelé Grégory [son agent] qui les a harcelées à son tour (...) ça a duré huit longs mois (...) jusqu’à ce qu’elles [la réalisatrice et la productrice] acceptent que je vienne, mais c’était vraiment un genre de faveur qu’elles me faisaient, sans doute pour se débarrasser de notre insistance", explique Soko. Plus vraies que nature La réalisatrice a fait appel à de vraies malades pour faire de la figuration. Cette collaboration a apporté encore plus d'authenticité au film : "Les témoignages face caméra sont de vraies histoires, racontées en costumes d’époque, par celles qui les vivent aujourd’hui", raconte Alice Winocour. Le corps à l'épreuve Pour faire croire à de vraies crises d'hystérie, le corps de Soko a été mis à rude épreuve : "Au tournage, ses membres sont tirés par des cordes, qui la malmènent en tous sens, elle ne peut rien contrôler. Son corps est devenu un monstre qui prend le dessus", explique la réalisatrice. Un lieu cinématographique Alice Winocour n'a pas eu à adapter le décor de l'hôpital de la Salpêtrière pour le rendre plus cinématographique : "Ce n’était pas vraiment un lieu de soins, mais plutôt un théâtre d’expériences, un monde mystérieux, sulfureux, clos, violent, donc fait pour le cinéma", explique la réalisatrice. Changement de casting A l'origine, le rôle du professeur Charcot devait être tenu par Benoît Poelvoorde. Retour à Cannes Alice Winocour revient au Festival de Cannes avec Augustine après y avoir présenté son premier court métrage, Kitchen (2004), en compétition officielle. La France représentée Avec son premier long métrage Augustine, la réalisatrice Alice Winocour a représenté la France dans les projets sélectionnés à l'Atelier de la Cinéfondation.
Edith