-=
sommaire
=- -=
Mai
=-
De rouille et d'os Date de sortie 17 mai 2012 (1h 55min) Réalisé par Jacques Audiard Genre Drame Nationalité Belge, français Ce film est présenté en Sélection Officielle - Compétition au Festival de Cannes 2012. Producteur exécutif Martine Cassinelli Producteur Jacques Audiard Coproducteur Alix Raynaud Productrice Martine Cassinelli ,Pascal Caucheteux D'après l'oeuvre de Craig Davidson Scénariste Jacques Audiard ,Thomas Bidegain Compositeur Alexandre Desplat Chef coiffeur Myriam Roger 1er assistant réalisateur Euric Allaire Directeur de la photographie Stéphane Fontaine Chef monteur Juliette Welfling Chef décorateur Michel Barthélémy Ingénieur du son Brigitte Taillandier Chef costumier Virginie Montel Directeur du casting Richard Rousseau Décorateur Boris Piot Maquilleuse Alice Roberts Mixage Jean-Paul Hurier Chef maquilleur Frédérique Ney Attachée de presse Marie-Christine Damiens ,Magali Montet ,,Delphine Mayele Distributeur France (Sortie en salle) UGC Distribution Production Why Not Productions,Page 114 ,France 2 Cinéma ,Les Films du Fleuve ,RTBF ,Lumière ,Lunamime Exportation/Distribution internationale Celluloïd Dreams Acteurs Stéphanie Marion Cotillard Ali Matthias Schoenaerts Sam Armand Verdure Louise Céline Sallette Anna Corinne Masiero Martial Bouli Lanners Richard Jean-Michel Correia Foued Mourad Frarema Synopsis et détails Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau. A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre ; elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre. Anecdotes, Adaptation Le film de Jacques Audiard est une adaptation du recueil de nouvelles de Craig Davidson, "Un goût de rouille et d'os", publié en septembre 2005. Cet auteur américain assez controversé, souvent comparé à Chuck Palahniuk (Fight Club), se lança, après le succès de ce recueil, dans une consommation excessive de stéroïdes, et alla même jusqu'à se battre avec le poète Michael Knox pour promouvoir son nouveau roman, "Juste être un homme", centré sur le monde de la boxe. Remis de ses élucubrations, il publia en 2010 un autre roman, "Sarah Court", évoquant l'envers du décor dans un petit lotissement américain. S'attacher à l'ambiance Dans leur travail d'adaptation, Jacques Audiard et le scénariste Thomas Bidegain ont pris quelques libertés avec le roman de Craig Davidson. Au lieu d'en reprendre le récit tel quel, ils ont décidé de s'attacher aux personnages, et plus particulièrement à la brutalité inhérente au ton de l'histoire. D'ailleurs, Ali (Matthias Schoenaerts) et Stéphanie (Marion Cotillard) n'existent même pas dans le recueil d'origine, et ont été créés pour le film. Audiard et les auteurs américains Craig Davidson est le deuxième auteur américain que Jacques Audiard adapte, après Teri White, qui lui avait offert la matière nécessaire à son premier film, Regarde les hommes tomber en 1994. De rouille et d'os constitue également sa troisième adaptation (sur 6 films), après Un héros très discret, réalisé en 1996 et inspiré d'un roman de Jean-François Deniau. Une "forme cinématographique expressionniste" Jacques Audiard et Thomas Bidegain se sont dès le début du projet orientés vers ce qu'ils appellent une "forme cinématographique expressionniste", "où la force des images viendrait servir le mélodrame. Une esthétique tranchée, brutale et contrastée. Celle de la Grande Dépression, celle des films de foire, où l’extraordinaire étrangeté des propositions visuelles sublime la noirceur du réel. Celle d’un monde où « Dieu vomit les tièdes »", confie le cinéaste. Révélations De rouille et d'os met en scène trois récentes "révélations" : Corinne Masiero, dévoilée tardivement par le personnage Louise Wimmer dans le film éponyme, Céline Sallette, nominée aux César 2012 en tant que Meilleur Espoir Féminin pour son rôle dans L'Apollonide - souvenirs de la maison close, sans oublier Matthias Schoenaerts, découvert dans l'impressionnant Bullhead. La belle équipe Pour De rouille et d'os, Jacques Audiard a fait appel à des collaborateurs de longue date, comme le directeur de la photographie Stéphane Fontaine, le chef-décorateur Michel Barthélémy et le producteur Pascal Caucheteux, que le réalisateur retrouve tous pour la 3ème fois. Il renouvelle également sa confiance avec la chef costumière Virginie Montel et ses amis de longue date Alexandre Desplat (à la musique) et Juliette Welfling (au montage), présents à ses côtés depuis le début de sa carrière de cinéaste. Cachottière Déjà engagée sur The Dark Knight Rises, Marion Cotillard n'était pas autorisée à tourner un autre film en même temps, malgré la "faible" importance de son rôle dans le film de Nolan. L'actrice, qui voulait absolument jouer dans De rouille et d'os, a donc menti sur les dates de tournage du film d'Audiard, ces dernières se chevauchant légèrement avec celles du blockbuster. L'équipe a donc dû tourner le début du long-métrage en cachette pour ne pas la compromettre. Mais malgré toutes ces précautions, le magazine américain Variety a fini par révéler l'affaire. Belgique et Alpes-Maritimes Le tournage s'est déroulé en octobre 2011, et pendant près de 30 jours, dans les Alpes-Maritimes, entre Cannes, Nice et Antibes (notamment au MarineLand de la ville). La production a également déménagé le temps d'une semaine pour les scènes se déroulant en Belgique. De retour à Cannes Cannes aime Jacques Audiard ! Le réalisateur revient en effet sur la Croisette et en compétition officielle avec De rouille et d'os, lui qui avait déjà remporté le prix du Meilleur Scénario pour Un héros très discret lors de l'édition 1996 du festival, et le Grand Prix du Jury pour Un prophète en 2009. Box-office Audiard Si les films de Jacques Audiard ont rapidement été reconnus par la critique, le succès public, lui, s'est fait attendre. Néanmoins, depuis son premier film (Regarde les hommes tomber) qui fit 218 831 entrées en France, le réalisateur n'a eu de cesse de réunir toujours plus de gens devant ses films. Un héros très discret avait à son époque amené 566 686 spectateurs dans les salles obscures, et Sur mes lèvres, 5 ans plus tard, 599 299. La curiosité s'est ensuite métamorphosée en engouement pour De battre, mon cœur s'est arrêté (2005), passant la barre symbolique du million de billets vendus (1 078 048 précisément), et l'engouement s'est accentué avec le succès, critique et public, d'Un prophète (1 309 184 entrées).
Edith