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Il était une fois, une fois Date de sortie 15 février 2012 (1h 35min) Réalisé par Christian Merret-Palmair Genre Comédie Nationalité Français Producteur exécutif Dominique Brunner Administrateur de Production Alexandre Chauvet Producteur délégué Dominique Farrugia Producteur exécutif Genevieve Lemal Sur une idée de Dominique Farrugia Scénariste Matthieu Delaporte Scripte Céline Migeon Scénariste Alexandre de La Patellière Sur une idée de Charly Delwart Directeur de production Kader Djedra Directrice de post-production Sophie Floderer 1er assistant réalisateur Frédéric Drouilhat 2ème assistant réalisateur Tatum Drouilhat Régisseur général Vincent Piant Directeur de la photographie Régis Blondeau Cadreur Antoine Struyf Chef monteur Alice Moine Opérateur Jean-Luc Verdier Monteur son Marc Bastien Directeur du casting Michaël Laguens Chef costumier Anne Schotte Chef maquilleur Françoise Quilichini Chef coiffeur Marc-Lucas Coulon Chef décorateur Stéphane Taillasson Chef électricien Williams Gally Compositeur Kris Debusscher Mixage François-Joseph Hors Photographe de plateau Pascal Chantier Directeur de production Gladys Brookfield-Hampson Réalisateur du making of Emmanuel Breton Attachée de presse Alexandra Schamis (AS Communication) ,Sandra Cornevaux (AS Communication) ,Naomi Kato Distributeur France (Sortie en salle UGC Distribution Agence de presse AS Communication Production Few ,TF1 Films Production ,TF1 Droits audiovisuels ,UGC,Scope Pictures Acteurs Willy Vanderbrook François-Xavier Demaison Jessica / Cécile Morin Anne Marivin Serge Luyperts Charlie Dupont Frank Vrut Jean-Luc Couchard Brahim Abdelhafid Metalsi Directeur hôtel : M. Detarnaud Didier Flamand Concierge : Paul Bertin Philippe Herisson Dir. de la comm : Henri-Louis Vuiret Xavier Lemaître Chef Michel Meriac Stephan Wojtowicz Dir. des ressources humaines Jonathan Cohen Synopsis Willy Vanderbrook, brillant Franco-belge devenu citoyen du monde, est sollicité pour un poste de concierge dans un grand palace parisien. Il est accueilli par un ami d’enfance, Serge Luyperts, limonadier désabusé qui héberge son ex-beau frère, Frank Vrut, indépendantiste Wallon gentiment psychopathe. La candidature de Willy - recalé pour délit de belgitude - va le contraindre, lui et ses compatriotes, à une imposture absurde et "royalement" revancharde... En se faisant passer pour l’héritier de la couronne belge, Willy et sa bande déclenchent une série de joyeux débordements dans le cinq étoiles qui attire rapidement l’attention de Jessica, une intrigante professionnelle. Mais, pensant séduire le futur "roi des belges", elle va se frotter à plus fort qu’elle. Ce détonateur burlesque entraîne alors le trio "made in plat pays" dans une escroquerie aussi conséquente qu'hasardeuse. Anecdotes, Il était une fois Il était une fois, une fois... L'idée d'Il était une fois, une fois est presque née par hasard. Dominique Farrugia, producteur du film, revient en détail sur la genèse du projet : "Tout est né d’une discussion à Cannes avec Charly Delwart, mon collaborateur qui est belge. Il m’a raconté une anecdote qui lui est vraiment arrivée. Un jour, après avoir pris un sens interdit en voiture, il s’est logiquement fait arrêter par les flics. Et, là, avec son plus bel accent, il leur a juste dit : "écoutez, je ne comprends pas votre ville !" Le flic a alors appelé son collègue et fait répéter Charly. Et tous les deux, morts de rire, l’ont laissé repartir… Et en partant de cette histoire, on a eu envie de raconter comment des Belges peuvent prendre leur revanche sur des Français en jouant avec la manière dont on peut parfois les prendre de haut et se moquer d’eux." Tournage franco-belge Pour tourner Il était une fois, une fois, cette histoire partagée entre la France et la Belgique, le réalisateur Christian Merret-Palmair a tout simplement posé ses caméras dans les capitales respectives de ces deux pays. Les séquences de l'hôtel ont d'ailleurs été tournées dans le très chic Hôtel Métropole de Bruxelles. Trouver l'accent (version Demaison)... L'un des plus grands défis de François-Xavier Demaison dans Il était une fois, une fois était de trouver le bon accent pour son personnage de concierge franco-belge. Ne voulant pas tomber dans la caricature, l'acteur s'est préparé pour son rôle à l'aide de films et de K7 (comme pour Coluche, l'histoire d'un mec), demandant aussi à ses camarades de jeu belges de lui signaler s'il "forçait trop le trait". Trouver l'accent (version Anne Marivin)... Comme François-Xavier Demaison, la comédienne Anne Marivin a elle aussi dû trouver le bon accent belge pour son personnage. Pour y parvenir, elle a demandé l'aide d'un coach belge, qui lui a permis de travailler l'accent bruxellois. Un réalisateur bougon... Il était une fois, une fois est le deuxième long métrage de Christian Merret-Palmair. Dans son premier film, Les Portes de la gloire, la Belgique était déjà à l'honneur, puisque l'on retrouvait Benoît Poelvoorde en tête d'affiche. Christian Merret-Palmair a aussi réalisé deux épisodes de la série Les Bougon. Carte blanche Il était une fois, une fois est produit par Dominique Farrugia qui a laissé, à l'inverse de certains producteurs, une grande liberté au réalisateur Christian Merret-Palmair. Ce dernier salue le fait "d'avoir eu carte blanche" : "Dominique a évidemment regardé les premiers rushes puis m’a laissé faire. Il m’a donné des conseils mais m’a fait confiance." Le plus belge des réalisateurs français L'histoire d'Il était une fois, une fois est arrivée entre les mains du réalisateur Christian Merret-Palmair par le biais des deux scénaristes du film, Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière. D'autres metteurs en scène ont d'abord été approchés, mais Christian Merret-Palmair se qualifiant lui-même comme "le plus belge des réalisateurs français", le projet ne pouvait que lui revenir ! La belgitude... L'idée de "belgitude" est au cœur d'Il était une fois, une fois. L'un des acteurs belges du film, Charlie Dupont, donne sa définition de ce concept difficile à cerner : "[C'est] quelque chose qui fait partie de moi mais qu’il m’est très difficile de décrire en France. Car les Français renvoient aux Belges une image de bonhommie, qui, je vous l’assure, nous échappe complètement. Mais je tenais vraiment à retrouver dans Il était une fois, une fois cet humour belge un peu singulier dont les Français sont friands. Il fallait donc rester très proche de la tendresse et de la poésie qui sont inhérentes à ce type d’humour. J’avais envie qu’en sortant de ce film, le spectateur français ait un petit peu envie d’être belge ! Et j’espère qu’on y est parvenu", explique-t-il. La fin du film... Attention spoiler ! La fin d'Il était une fois, une fois, et plus particulièrement le générique du film, a demandé à Christian Merret-Palmair de tourner quelques scènes supplémentaires pour le bien du long métrage : "Je souhaitais trouver un petit rebondissement pour expliquer aux spectateurs ce que mes personnages allaient devenir. Car la fin du film dans la voiture – qui joue sur l'émotion – me semblait pourtant un peu légère sur le papier. J’ai donc proposé à mes scénaristes l’idée que ces personnages gagneraient leur vie en donnant des leçons de "belgitude". Ça a fait marrer tout le monde et on a tourné ces scènes pendant le montage du film", raconte le metteur en scène. Des blagues belges remarquées... Il était une fois, une fois a participé à la compétition du Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez, dans la catégorie Meilleur long métrage.