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Foxfire, confessions d'un gang de filles Date de sortie 2 janvier 2013 (2h 23min) Réalisé par Laurent Cantet Genre Drame Nationalité Français , canadien Synopsis 1955. Dans un quartier populaire d’une petite ville des États-Unis, une bande d’adolescentes crée une société secrète, Foxfire, pour survivre et se venger de toutes les humiliations qu’elles subissent. Avec à sa tête Legs, leur chef adulée, ce gang de jeunes filles poursuit un rêve impossible : vivre selon ses propres lois. Mais l’équipée sauvage qui les attend aura vite raison de leur idéal. Acteurs Legs Raven Adamson Maddy Katie Coseni Rita Madeleine Bisson Goldie Claire Mazerolle Lana Paige Moyles VV Lindsay Rolland-Mills Marsha Alexandria Ferguson Agnès Chelsee Livingston Marianne Tamara Hope M. Kellog Rick Roberts Mme Kellog Briony Glassco Muriel Ali Liebert Père Theriault Gary Reineke Oncle Wirtz Ron Gabriel M. Buttinger Ian Matthews Acey Holman James Allodi Ab Sadovsky Brandon McGibbon La victime du parking David Patrick Green La victime de Violet Jonathan Higgins L’homme du bus Rob Stewart Détective Morris Matthew Deslippe Vicomte Kent Nolan La chanteuse Victoria DiGiovanni Officier de police John Stead Ouvrier Joris Jarsky Agent Christian Lloyd Femme aisée Michelle Nolden Productrice Carole Scotta,Caroline Benjo ,Simon Arnal-Szlovak ,Barbara Letellier D'après l'oeuvre de Joyce Carol Oates Scénariste Laurent Cantet ,Robin Campillo Directeur de la photographie Pierre Milon Directeur du casting Jason Knight Ingénieur du son Kelly Wright Directeur artistique Franckie Diago Chef costumier Gersha Phillips Compositeur Timber Timbre Directrice de post-production Christina Crassaris Mixage Jean-Pierre Laforce Monteur son Valérie Deloof 1er assistant réalisateur Pierre Ouellet Directeur de production Daniel Beckerman ,Stephen Traynor Monteur son Agnès Ravez Ingénieur du son Nicolas Cantin Directeur du casting John Buchan Chef monteur Sophie Reine ;Robin Campillo ;Stéphanie Léger :Clémence Samson Attaché de presse André-Paul Ricci ,Tony Arnoux ,Rachel Bouillon Production Haut et Court Coproduction The Film Farm Distributeur France (Sortie en salle) Haut et Court Coproduction France 2 Cinéma Anecdotes, Quatrième adaptation Avec Foxfire, confessions d'un gang de filles, Laurent Cantet signe son septième long-métrage, mais aussi sa quatrième adaptation cinématographique basée sur un roman. Un autre "Foxfire" L’œuvre de Joyce Carol Oates dont est tiré le film avait déjà fait l'objet d'une adaptation à l'écran en 1996 : Foxfire, réalisé par Annette Haywood-Carter, avec en tête d'affiche Angelina Jolie. Ce premier film avait cependant placé le récit à une époque contemporaine. Une thématique constante Après Entre les murs, qui obtint la Palme d'or à Cannes en 2008, le cinéaste Laurent Cantet se penche à nouveau sur le thème de la jeunesse, une jeunesse rebelle, avec Foxfire, confessions d'un gang de filles. Il indique à propos de cela : "J’ai souvent filmé l’adolescence. Impossible de m’en départir, même si j’ai assez de recul à son égard pour savoir que cette période est l’une des plus dures de l’existence." Différence avec le roman Le réalisateur Laurent Cantet affirme qu'il a cherché à marquer une différence avec le roman original, au niveau de la chronologie. Il a indiqué qu'il voulait donner forme à une restitution minutieuse de la naissance, de la vie et de l’atomisation d’une bande pour "rester au plus proche de l’énergie des filles". Un long casting Pour trouver les jeunes filles idéales pour les rôles, Laurent Cantet et son équipe sont allés à Toronto et ont fait le tour des écoles, des maisons de quartier et des centres d’accueil pour jeunes en difficultés. Les responsables du casting ont également lancé un appel sur Internet et ont auditionné plus de 500 jeunes filles. Laurent Cantet témoigne : "C’est une chose de trouver des actrices convaincantes, c’en est une autre de constituer un groupe cohérent, capable d’incarner une bande comme celle de Foxfire." Un concept politique ? Foxfire, confessions d'un gang de filles montre une bande de jeunes filles qui se révoltent contre l’oppression masculine, leur but étant de vivre selon les propres lois de leur gang. Lorsque l'on demande au réalisateur Laurent Cantet si ses personnages appartiennent à un quelconque mouvement politique, celui-ci répond par la négative. Selon lui, ces jeunes protagonistes féminins "n’ont pas de concepts pour dire ce qu’elles expérimentent. « Féministe », par exemple, est un mot qui n’existe simplement pas pour elles". Il ajoute : "Cette question est cruciale dans mes films : avant de parvenir à penser les choses, avant de les théoriser, comment les vit-on ?" Un décor 360° Pour les scènes de dialogues, le directeur de la photographie Pierre Milon et son équipe ont tourné avec deux caméras HD afin de filmer l’intégralité d’une scène sans être obligé de faire des champs contre-champs. Laurent Cantet affirme : "Cette méthode exige un certain type de travail sur les décors : il n’était pas question, par exemple, d’aménager un seul côté d’une rue et pas l’autre". La directrice artistique Franckie Diago a donc dû s'appliquer à construire des décors 360° : "J’ai ainsi pu tourner un film d’époque avec le même type de liberté que s’il s’était agi d’une histoire contemporaine", se souvient le metteur en scène. Une actrice à part Laurent Cantet se dit particulièrement fier de son casting. Néanmoins, de toutes les jeunes actrices, Tamara Hope était la seule professionnelle. Un choix que le cinéaste explique : "Je voulais que, contrairement aux filles de la bande, elle soit sans âge, qu’elle paraisse adulte quand elle prend le thé avec les amies de sa mère et redevienne une gamine avec Legs. J’avais en tête ce qu’écrit Pasolini en marge du scénario de Théorème, à propos du jeune bourgeois de la maison : 'Il n’a pas d’âge ; il a l’âge de sa classe'." Influences photographiques Pour reconstituer les États-Unis des années 50, le réalisateur Laurent Cantet déclare s'être beaucoup inspiré de la photographie, avec notamment le livre de l'artiste Joseph Sterling "The Age of Adolescence" ou encore les photos de Bruce Davidson sur les bandes d’adolescents de Brooklyn.
Edith
VO