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Only God forgives Date de sortie 22 mai 2013 (1h 30min) Réalisé par Nicolas Winding Refn Genre Thriller , Drame Nationalité Français , danois Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement Ce film est présenté en Compétition au Festival de Cannes 2013. Synopsis À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics … Acteurs Julian Ryan Gosling Crystal Kristin Scott Thomas Chang Vithaya Pansringarm Maï Rhatha Phongam Gordon Gordon Brown Billy Tom Burke Yayaying Yayaying Rhatha Phongam Le client du bar Joe Cummings Le colonel de police Kim Sahajak Boonthanakit Le porteur Oak Keerati Byron Byron Gibson Daeng Charlie Ruedpokanon Productrice Lene Borglum Coproducteur Jessica Ask Producteur associé Ryan Gosling Productrice Sidonie Dumas Coproducteur Jacob Jarek Producteur associé Christophe Riandée Producteur Vincent Maraval Producteur associé Brahim Chioua , Tom Quinn, Jason Janego , Michel Litvak , David Lancaster , Gary Michael Walters , Matthew Read , Thor Sigurjonsson , Yves Chevalier Scénariste Nicolas Winding Refn Compositeur Cliff Martinez Directeur artistique Russell Barnes Directeur du casting Des Hamilton Directeur de la photographie Larry Smith Chef monteur Matthew Newman Directeur de production Johnny Andersen Chef décoratrice Beth Mickle Chef costumier Wasitchaya "Nampeung" Mochanakul Maquilleuse Pattera "Best" Puttisuraset Ingénieur du son Kristian Selin Eidnes Andersen Superviseur des effets spéciaux Martin Madsen Ingénieur du son Eddie Simonsen Directeur du casting Raweeporn 'Non' Srimonju Attaché de presse Bruno Barde , Céline Petit , Annelise Landureau Coproduction Film i Väst Distributeur France (Sortie en salle) Wild Side Films / Le Pacte Agence de presse Le public système cinéma Production Space Rocket Nation / Motel Movies,Bold Films Coproduction DR v/Filmklubben ,Nordisk Film Shortcut A/S Notes Des chiffres qui envoient du Refn Only God Forgives est le neuvième long métrage de Nicolas Winding Refn, le huitième qu'il écrit lui-même (seul Drive ne l'avait pas été), et le troisième dans lequel il dirige Gordon Brown, après Bronson et Valhalla Rising. Cannes 2013 Only God Forgives est présenté en compétition au Festival de Cannes 2013. Cannes sensation Présenté en compétition au Festival de Cannes 2013, Only God Forgives avait déjà fait l'événement lors de la précédente édition du Festival, via la projection de quelques minutes du film qui n'ont pas manqué de soulever l'enthousiasme des heureux privilégiés. Le hasard fait bien les choses Only God Forgives est le deuxième film d'affilée dans lequel Nicolas Winding Refn dirige Ryan Gosling. Mais ces retrouvailles ont failli ne pas avoir lieu si tôt, car le rôle principal était d'abord dévolu à Luke Evans, qui a dû jeter l'éponge à cause du tournage du Hobbit. Il a donc été remplacé par le héros de Drive, et le personnage, anglais à la base, est devenu américain : "Julian avait toujours été conçu comme un personnage très silencieux. Quand Ryan et moi avons commencé à travailler sur le script après Drive, cet espèce de langage du silence est venu tout naturellement, ce qui a été très utile car le personnage de Julian est extrêmement torturé – il ne va jamais vers les autres et se replie sur lui-même", explique Nicolas Winding Refn. Le caméo silencieux ? Nicolas Winding Refn a laissé entendre que One-Eye, le personnage interprété par Mads Mikkelsen dans Le Guerrier silencieux, Valhalla Rising, pourrait apparaître ici. Violence La brutalité et la sauvagerie semblent être les marques de fabrique du film. Cela a été rendu possible en raison de l’absence d'un studio de production pour surveiller les moindres faits et gestes du réalisateur. Préparation Pour se préparer à son rôle, Ryan Gosling a passé plusieurs mois à s'entraîner aux arts martiaux en Thaïlande. L'acteur a également confié que Only God Forgives est beaucoup plus extrême que Drive... Ça promet ! Cliff Martinez Après Drive, Nicolas Winding Refn et le compositeur Cliff Martinez s'associent à nouveau pour Only God Forgives. Premier batteur du groupe Red Hot Chilli Peppers et spécialiste des bandes-originales (Spring Breakers), Cliff Martinez a rendu la BO de "Drive" culte. Affiche du film Après le succès de Drive, des dessinateurs et des designers fans ont créé des posters du long métrage. Le plus connu est celui de l'illustrateur Tyler Stout qui, lui, a été engagé officiellement pour créer la pochette du vinyle. Nicolas Winding Refn a alors demandé à certains de ces artistes de créer l'affiche de Only God Forgives. Retraite anticipée ? Ryan Gosling enchaîne depuis quelques temps les tournages à une vitesse grand V et souhaiterait prendre un peu de recul après Only God Forgives. Cette annonce a suscité une avalanche de "non" aussi bien des fans que des artistes. Damon Lindelof, le producteur de la série Lost, a posté un tweet disant : "La nouvelle bande-annonce avec Ryan Gosling me donne envie de le secouer et de lui hurler ‘Pourquoi prends-tu une retraite ?'". Que l'on se rassure, rien n'est définitif puisque l'acteur s'apprête à réaliser How to Catch a Monster, un conte de fée moderne dans lequel il dirigera Eva Mendes, sa partenaire à la ville et dans le récent The Place Beyond the Pines. Conversation avec Dieu Pour Nicolas Winding Refn, le but de départ était de réaliser un film sur un homme qui veut se battre contre Dieu. La grossesse difficile de sa femme l'a conduit vers un questionnement existentiel. L'idée a mûri et a donné naissance à deux personnages : Chang (Vithaya Pansringarm) qui se prend pour Dieu et Julian (Ryan Gosling), gangster en quête d'une religion en laquelle il peut avoir confiance. Le réalisateur confie : "Tout cela, bien sûr, est très existentiel, mais c’est parce que la foi est fondée sur le besoin de trouver une réponse transcendante alors que, la plupart du temps, nous ignorons quelle est la question. Lorsque la réponse surgit, par conséquent, il nous faut faire un retour complet sur notre vie afin de trouver la question. Ainsi, le film est conçu comme une réponse, mais ce n’est qu’à la fin que la question est révélée." Mythologie Nicolas Winding Refn établit un parallèle entre ses films. Il existe, selon lui, des similitudes entre One Eye dans Le Guerrier silencieux et Driver dans Drive : "Tous prennent racine dans une mythologie de conte de fées et éprouvent des difficultés à vivre dans le monde réel. Techniquement, il existe une ressemblance entre leur comportement stoïque, leur silence et les portraits fétichistes de ces personnages, même s’ils renvoient à des époques différentes et sont incarnés par des acteurs différents", explique-t-il. Comme Chang (Vithaya Pansringarm) dans Only God Forgive, ces personnages se définissent par une spécificité. One Eye par le nom qu'il porte, Driver par sa fonction et Chang par son comportement énigmatique. A ce propos, il affirme qu'il en devient un "personnage désincarné, un « ça », que seule son image définit, pas son nom." Un condensé Only God Forgives semble réunir certains des films précédents du réalisateur. Il explique : "Je pense que je me suis dirigé, à pleine vitesse, vers une collision créative afin de bouleverser tout ce qu’il y avait autour de moi, et de voir ce qui adviendrait ensuite", la sécurité étant, selon lui, l'ennemi de la créativité. Nicolas Winding Refn ajoute : "J’ai toujours dit que mon but était de faire des films sur des femmes mais qu’au final, cela donnait des films sur des hommes violents." Projet de longue date Au moment de réaliser Drive, Nicolas Winding Refn avait déjà écrit le scénario d'Only God Forgives. Après le succès du film, il a reçu de nombreuses propositions mais Only God Forgives le "hantait" trop selon ses propres mots, pour qu'il puisse mettre en scène quoi que ce soit d'autre. Une mère machiavélique Au cinéma, le mal est souvent l'apanage des hommes. Raison pour laquelle le réalisateur s'est beaucoup amusé à écrire sur une femme, qui plus est une mère, incarnant le mal absolu et la violence la plus brutale. Ce personnage est campé par Kristin Scott Thomas, et Nicolas Winding Refn a souhaité faire d'elle un mélange entre Lady Macbeth et Donatella Versace. Influences La principale inspiration de Nicolas Winding Refn a été le court métrage The Evil Cameraman (1990) de Richard Kern où foisonnent des images violentes. Il a aussi été très attiré par la mythologie grecque, sa véritable obsession, mais avec Bangkok en toile de fond.
VO