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96 heures Date de sortie 23 avril 2014 (1h36min) Réalisé par Frédéric Schoendoerffer Genre Thriller Nationalité Français Acteurs Gabriel Carré Gérard Lanvin Victor Kancel Niels Arestrup Marion Reynaud Sylvie Testud Françoise Carré Anne Consigny Camille Kancel Laura Smet Abdel Slimane Dazi Maître Francis Castella Cyril Lecomte Joseph Pierre Kiwitt Sacha Jochen Hagele Productrice Michèle Pétin , Laurent Pétin Dialoguiste Simon Michaël Scénariste Simon Michaël Adaptateur Yann Brion Sur une idée de Simon Michaël Scénariste Philippe Isard Dialoguiste Philippe Isard , Yann Brion Directeur de la photographie Vincent Gallot Directeur artistique Franck Benezech Monteuse Sophie Fourdrinoy Compositeur Max Richter Ingénieur du son Laurent Zeilig , Vincent Montrobert , François-Joseph Hors Attaché de presse Dominique Segall Coproduction ARP Sélection Distributeur France (Sortie en salle) ARP Sélection Coproduction D8 Synopsis Carré est le patron de la BRB (Brigade de Répression du Banditisme). 3 ans plus tôt, il a fait tomber un grand truand, Kancel. Aujourd’hui, à la faveur d’une extraction, Kancel kidnappe le flic. Il a 96 heures pour lui soutirer une seule information : savoir qui l’a balancé. Anecdotes, La première fois 96 Heures marque la première collaboration entre deux pointures du cinéma français : Gérard Lanvin et Niels Arestrup (lauréat 2014 du César du meilleur second rôle pour Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier). C'est également la première fois que Frédéric Schoendoerffer dirige ces deux acteurs. Une première C'est le premier film que Frédéric Schoendoerffer réalise sans en signer également le scénario. Celui-ci confie que sortant du tournage d'un film d'action, il a eu envie de réaliser ce huis clos lorsqu'on lui a proposé le scénario : "Tout a commencé par un appel de mon agent, en décembre 2012, me disant que Michèle et Laurent Pétin voulaient me rencontrer. Je suis allé les voir un vendredi, je m’en souviens très bien. Ils m’ont dit qu’ils avaient envie de travailler avec moi, et m’ont proposé deux scénarios. Dès le lendemain, j’en ai lu un, que j’ai trouvé « bof ». Le dimanche matin, j’ai lu le second, qui m’a tout de suite captivé, et dans la foulée, vers 13h ce dimanche-là, je les ai appelés pour leur exprimer mon intérêt. Ce qui m’a plu, c’était ce concept d’une garde à vue à l’envers. Moi, je sortais d’un film de poursuite, alors ce huis clos entre deux personnages qui seraient forcément incarnés par deux grands comédiens, ça m’a donné envie." Lieux de tournage La maison qui a servi de décor au tournage fait plus de 1 000m² ! Une aubaine pour Frédéric Schoendoerffer qui confie avoir pu utiliser de longues focales et ainsi réaliser de nombreux plans. De plus, même si l'ensemble du film se déroule en huis clos, les nombreuses pièces de la maison ont permis de changer de décors tout en restant à l'intérieur. Niels Arestrup et les costumes Pour préparer un rôle, les comédiens ont besoin de différents éléments comme les costumes. Niels Arestrup avait envisagé son personnage comme un homme élégant. Plusieurs costumes sur mesure avaient alors été confectionnés. Mais finalement, trois jours avant le début du tournage, l'acteur changea de direction et décida de tourner avec ses propres vêtements. Un changement de perspective qui a tout de même dû coûter quelques euros à la production... Esthétique Frédéric Schoendoerffer se confie sur le choix du matériel de tournage et le choix esthétique donné au film : "Avec Vincent Gallot, mon chef opérateur, on a fait une image de film de genre. C’est-à-dire qu’il ne faut pas avoir peur des noirs, et qu’on a des blancs qui éclatent. On voulait que l’image soit douce, et qu’on voit très bien les peaux. On a choisi de filmer en numérique et en 4K. Notre caméra était la F65 Sony, à laquelle on a ajouté des objectifs anamorphiques, qui sont ceux dont on se sert pour filmer en cinémascope, cela donne à l’image une qualité de flou incroyable." Pas d'improvisation L'improvisation sur le tournage de 96 Heures n'a pas eu sa place. Frédéric Schoendoerffer considère cela comme une perte de temps et comme un exercice inutile sur un plateau : "Improviser, si c’est inventer les dialogues au moment du tournage, je n’y crois pas du tout." Enfermé... Le titre du film, 96 Heures, fait référence à la durée maximale possible d'une garde à vue ! "Il y avait déjà le temps de cette garde à vue, le temps qu’indique la montre de Gérard Lanvin, il y avait le tableau La Persistance de la mémoire avec Les montres molles de Dali, mais le film n’est pas seulement la course contre la montre d’un truand contre un flic. C’est aussi une réflexion sur le temps, celui qui reste à deux hommes qui sont à l’automne de leur vie", explique Frédéric Schoendoerffer. L'ombre d'Olivier Marchal Si le scénario de 96 Heures peut faire penser à un film qui aurait pu être réalisé par Olivier Marchal, ce n'est peut-être pas une coïncidence. En effet, le réalisateur, Frédéric Schoendoerffer, a réalisé quatre épisodes sur la première saison de Braquo. Il a également été acteur dans MR 73. Gérard Lanvin a quant à lui joué dans le récent Les Lyonnais réalisé par Marchal. Préparation des personnages et ambiance... Gérard Lanvin se remémore les différentes étapes du tournage, de la préparation à l'ambiance sur le plateau : "Je n’avais pas à préparer grand-chose. Mais je devais veiller à la crédibilité de ce que j’allais jouer. La moindre faille, le costume qui ne va pas, la menotte en trop, ça suffit pour vous empêcher de vous concentrer sur le jeu. C’est en préparation qu’on travaille tout ça, car quand on prépare, on est déjà en train d’interpréter le rôle dans sa tête. (...) On ne se parlait pas, surtout Niels et moi, car on s’était beaucoup parlé avant, donc sur le plateau, on arrivait pour jouer en étant déjà les personnages. Niels était dans sa concentration, dans son rôle, on arrivait prêt à se lâcher. On n’a pas souvent dépassé les cinq ou six prises." Homonyme A noter qu'Olivier Marchal s'apprête à entamer le tournage de "Borderline", un téléfilm pour France 2 autour de la mise en examen de Michel Neyret, l'ancien numéro deux de la police judiciaire de Lyon. Le film devait au départ s'intituler... 96 heures !