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MAGIC IN THE MOONLIGHT 22 octobre 2014 en salle / 1h 38min / Comédie, Romance De Woody Allen Par Woody Allen SYNOPSIS Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu’il s’agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l’avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d’Azur et se fait passer pour un homme d’affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère. SCÉNARISTES Scénariste Woody Allen ACTEURS Stanley Crawford Colin Firth Sophie Emma Stone Tante Vanessa Eileen Atkins Mme Baker Marcia Gay Harden Brice Hamish Linklater Grace Jacki Weaver Caroline Erica Leerhsen Olivia Catherine McCormack George Jeremy Shamos Howard Burkan Simon McBurney Une chanteuse française Ute Lemper Le gitan Kenneth Edelson Assistant de Wei Ling Soo Natasha Andrews Assistant de Wei Ling Soo Antonia Clarke Reporter Paul Bandey Reporter Jessica Forde Metteur en scène Peter Wollasch Musicien jazz Ronald Baker Fan Jürgen Zwingel Backstage Fan Wolfgang Pissors Backstage Fan Sébastien Siroux Reporter Rudolf Krause Producteur délégué Jack Rollins Producteur Letty Aronson Coproducteur Helen Robin Producteur délégué Ron Chez Producteur Stephen Tenenbaum Coproducteur Raphaël Benoliel Coproducteur Etienne Mallet Producteur Edward Walson Coproducteur David Gauquié Coproducteur Julien Deris Coproducteur Nicolas Lesage Coproducteur Franck Elbase Chef maquilleur Thi Than Tu Nguyen Chef costumier Sonia Grande Coiffeur Véronique Boslé Monteur dialogue Brian Bowles 3ème assistant réalisateur Aurore Coppa Assistant réalisateur Justine Bosco Superviseur des effets visuels Andrew Lim Directeur de la photographie Darius Khondji Chef monteur Alisa Lepselter Chef décorateur Jille Azis Directeur du casting Patricia Kerrigan DiCerto Bruiteur Jay Peck Photographe de plateau Jack English 2ème assistant réalisateur Delphine Bertrand Mixage Jean-Marie Blondel Directeur de production Matthieu Rubin 1er assistant réalisateur Gil Kenny Chef coiffeur Cathy Vidal-Jabes Maquilleur Marie-Christine Carpentier Habilleur Nicolas Brechat Régisseur Scott Kordish Directeur du casting Juliet Taylor Superviseur des effets visuels Laurens Ehrmann Régisseur Jennifer Simonnet Assistant réalisateur Manuel Roman Directeur de production Helen Robin Chef décorateur Anne Seibel Coiffeur Olivier Seyfrid Maquilleur Catherine Ichou Assistant réalisateur Mathieu Turi Maquilleur Aurélie Rameau Attaché de presse Jean-Pierre Vincent Attaché de presse Virginie Picat Production Gravier Productions InternationalDistributionExports Warner Bros. GmbH Distribution Mars Films CoProduction Cinéfrance Distribution TF1 Vidéo PostProduction Harbor Light Entertainment Production Perdido Productions Anecdotes, Trop pressé Blue Jasmine (2013) n'était pas encore sorti en salles que Woody Allen était déjà reparti pour son nouveau projet Magic in the Moonlight. C'est dans cette optique qu'il s'est rendu dans le sud de la France pour des repérages. Un message très évasif de son cru fut lu à la foule présente pour l'avant-première à New York à laquelle il ne put conséquemment pas assister : "Je suis dans le sud de la France, donc je ne peux pas être là ce soir. A mon grand regret..." Des tours de magie L’idée du film est venue à Woody Allen de par sa fascination pour la magie, une activité qui a connu un grand succès dans les années 20. Plusieurs personnalités célèbres en étaient adeptes, comme Arthur Conan Doyle. Le cinéaste faisait lui-même des tours lorsqu’il était plus jeune, et on retrouve cette thématique tout au long de sa filmographie, notamment dans Scoop où il incarne Splendini, le magicien. Esthétique visuelle Darius Khondji, directeur de la photographie, s’est inspiré des photographies du Français Jacques Henri Lartigue, et utilisa un objectif cinémascope des années 70, pour donner au film un grain léger et joyeux. "Woody m’a demandé de mettre en valeur sa beauté sur la pellicule, et j’espère y être parvenu, explique le chef opérateur à propos d’Emma Stone. Elle avait le visage naturellement radieux, grâce au teint de sa peau, et à la couleur de ses cheveux et de ses yeux, mais c’est surtout son jeu qui m’a inspiré pour l’éclairer de cette façon" , explique-t-il. Comme on se retrouve C’est la 4ème collaboration de Woody Allen avec le très demandé Darius Khondji. Le directeur de la photographie avait travaillé sur Anything Else, Minuit à Paris et To Rome With Love. Mise en scène millimétrée Comme toujours, Woody Allen est méticuleux. Il privilégie les longues prises très dialoguées, demande aux acteurs de se placer à des endroits bien précis du plateau et sollicite le cadreur pour des mouvements de caméra bien spécifiques. "En apparence, tout a l’air très simple, mais en réalité, cela veut dire que tout doit être d’une grande justesse", relate Colin Firth, qui poursuit : "Parfois, on fait sept ou huit prises, et il est ravi, mais il faut repartir à zéro parce que j’ai fait tomber mon chapeau. Il ne répète pas, si bien que la première prise tient souvent lieu de répétition, et il faut recommencer, encore et encore, jusqu’à ce que le déroulement de la scène soit fluide et que tout le monde soit fin prêt." Le cœur du film Le film traduit une idée de la rencontre amoureuse, souvent ressentie comme magique. C’est ce que pense Woody Allen : "Je suis convaincu que dans un million d’années, grâce à l’informatique, on pourra mettre en équation le phénomène amoureux, mais à l’heure actuelle, et dans un avenir proche, les choses ne changeront pas. Il y a quelque chose de magique et d’exaltant dans une rencontre et dans les sentiments amoureux qu’on peut soudain éprouver…" Retour dans la France des années 20 C’est la seconde fois que Woody Allen explore la France des années 20. Il l’avait fait en 2011 dans Midnight in Paris. Début d'une longue collaboration Emma Stone garde un très bon souvenir du tournage avec Woody Allen : "Travailler avec Woody Allen est un rêve éveillé ! (…) Il s’est montré très amical et drôle, et il m’a raconté un tas d’anecdotes". Le courant est tellement bien passé entre eux, que le cinéaste a décidé de l'engager dans son prochain film, où elle partagera l’affiche avec Joaquin Phoenix. Visite touristique Le film a été tourné dans de nombreux décors de la côte d’Azur, offrant ainsi une véritable visite touristique. Pour la propriété des Catledge, deux villas ont servi de décors : la Villa Eilenroc au Cap d’Antibes et la Villa La Renardière à Mouans-Sartoux. Le reste a été tourné au bar et restaurant de l’hôtel Belles Rives de Juan-les-Pins, au domaine vinicole de Château du Rouët à Le Muy, à l’hôtel Negresco de Nice et à l’Opéra de Nice. L’observatoire où Stanley et Sophie trouvent refuge pendant l’orage est l’Observatoire de la Côte d’Azur (Observatoire de Nice), situé au sommet du Mont Gros. Costumes d’époque La chef costumière, Sonia Grande, s'est efforcée de dénicher d'originales pièces à Paris, Londres, Madrid, Rome, Toronto et Los Angeles : "Dans la mesure du possible, on s’est efforcés d’utiliser des pièces d’époque, déclare Sonia Grande. Mais quand on ne pouvait pas trouver les éléments nécessaires aux tenues des personnages, on les a fabriqués à partir de tissus et de pièces d’origine que nous avons restaurée et recyclés", explique-t-elle. B.O. 100% jazz En grand amateur de jazz, Woody Allen s’est régalé pour confectionner la bande originale style années 1920, qui regroupe plusieurs grands noms du début du 20ème siècle : Bix Beiderbecke, Conal Fowkes, Leo Reisman & His Orchestra, Ute Lemper, Al Bowlly, Nat Shilkret, Sidney DeParis, California Ramblers et bien d’autres. Pause jazzy Pendant le tournage, qui a eu notamment lieu à Nice et à Antibes aux alentours de la Villa Eilenroc, Woody Allen s'offrit un petit concert de jazz durant lequel il joua de la clarinette avec le joueur de trombone Jerry Zigmont. Festival de Deauville Le film est présenté en séance d'ouverture au Festival du Cinéma Américain de Deauville en 2014.
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