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Supercondriaque Date de sortie 26 février 2014 (1h48min) Réalisé par Dany Boon Genre Comédie Nationalité Français Acteurs Romain Faubert Dany Boon Anna Zvenka Alice Pol Dr. Dimitri Zvenka Kad Merad Anton Miroslav Jean-Yves Berteloot Norah Zvenka Judith El Zein La mère de Dimitri Marthe Villalonga Isabelle Valérie Bonneton Le Flic de l'immigration Bruno Lochet Guillaume Lempreur Jérôme Commandeur Marc Jonathan Cohen Manon Vanessa Guide Nina Zvenka Marion Barby Une voisine Laëtitia Lacroix Une voisine Gudule Une voisine Virginia Anderson Une voisine Christelle Delbrouck Membre du GIPN Le Comte de Bouderbala Membre du GIPN Alexandre Carriere L'avocat de Romain Stéphane De Groodt Crs Fabrice Boutique Le gynécologue-obstétricien Arthur Producteur délégué Stéphane Quinet Producteur Jérôme Seydoux Coproducteur Patrick Quinet Producteur associé Romain Le Grand Producteur exécutif Stéphane Quinet Producteur Eric Hubert Dialoguiste Dany Boon Scénariste Dany Boon Cadreur Eric Bialas 1er assistant réalisateur Nicolas Guy Collaboratrice artistique Yaël Boon Directeur du casting Pierre-Jacques Benichou Directeur de production Bruno Morin Scripte Isabelle Perrin-Thevenet Directeur de la photographie Romain Winding Photographe de plateau Jean-Claude Lother Ingénieur du son Lucien Balibar Chef décorateur Alain Veissier Chef costumier Laetitia Bouix Chef maquilleur Flore Masson Chef coiffeur Juliette Martin (II) Directrice de post-production Virginia Anderson Compositeur Klaus Badelt Mixage Thomas Gauder Monteuse Monica Coleman Cadreur Rodolphe Lauga Dresseur d'animaux Lionel Ubeda Régisseur général Sébastien Didelot Attaché de presse Mathias Lasserre Coproduction Artémis Productions Distributeur France (Sortie en salle) Pathé Distribution Coproduction Pathé Production,Les Productions du Ch'Timi ,TF1 Films Production Synopsis Romain Faubert est un homme seul qui, à bientôt 40 ans, n’a ni femme ni enfant. Le métier qu’il exerce, photographe pour dictionnaire médical en ligne, n’arrange rien à une hypocondrie maladive qui guide son style de vie depuis bien trop longtemps et fait de lui un peureux névropathe. Il a comme seul et véritable ami son médecin traitant, le Docteur Dimitri Zvenska, qui dans un premier temps a le tort de le prendre en affection, ce qu’il regrette aujourd’hui amèrement. Le malade imaginaire est difficilement gérable et Dimitri donnerait tout pour s’en débarrasser définitivement. Le docteur Zvenska pense avoir le remède qui le débarrassera en douceur de Romain Flaubert : l’aider à trouver la femme de sa vie. Il l’invite à des soirées chez lui, l’inscrit sur un site de rencontre, l’oblige à faire du sport, le coach même sur la manière de séduire et de se comporter avec les femmes. Mais découvrir la perle rare qui sera capable de le supporter et qui par amour l’amènera à surmonter enfin son hypocondrie s’avère plus ardu que prévu... Anecdotes, Et de 4 ! Après La Maison du bonheur en 2005, le succès de Bienvenue chez les Ch'tis en 2008 et Rien à déclarer en 2010, Dany Boon signe avec Supercondriaque son quatrième film en tant que scénariste réalisateur. Un duo qui vaut de l'or... Après Bienvenue chez les Ch'tis en 2008, on retrouve le duo comique qui avait fait le succès du film avec plus de vingt millions d'entrées. Kad Merad et Dany Boon occupent à nouveau les têtes d'affiche et Supercondriaque marque ainsi la deuxième collaboration entre les deux hommes. A noter que l'on retrouve également au casting Jérôme Commandeur. Il interprétait l'inspecteur Lebic dans "Bienvenue chez les Ch'tis" ainsi que le conducteur français dans Rien à déclarer. Maladie contagieuse L'histoire de Supercondriaque est en fait une autodérision de la part de Dany Boon. Il avoue être lui-même très craintif de tomber malade et que cela tourne parfois à l'obsession. Faire rire le public en se basant sur sa propre personnalité donne une histoire plus sincère et plus prompte à la "folie" selon le réalisateur. Le Ch'nord Avant de se pencher sur le projet de Supercondriaque, Dany Boon voulait réaliser un film intitulé Une jolie ch'tite famille. Ecoutant son entourage qui lui a fait remarquer que c'était encore un film sur le Nord, il a alors remis en chantier le projet de Supercondriaque qu'il avait en tête depuis un certain temps. Un sujet de société Au-delà de sa dimension comique, Supercondriaque traite en réalité d'un vrai phénomène de société : l'auto-médication. Le film tente de montrer de quelle façon il est possible de vivre lorsqu'on est hypocondriaque. Dany Boon confie : "Je voulais montrer les difficultés des rapports humains en société pour un type malade comme Romain (...). Sur le fond, je trouve que l’hypocondrie est un phénomène très bourgeois, en ce sens qu’il faut avoir le temps et l’argent d’en souffrir !" De la comédie mais pas que... Si Supercondriaque est avant tout un film comique, Dany Boon le considère comme le film de la maturité. On retrouve ainsi un mélange des genres avec notamment du romantisme et de l'action : "Je voulais réussir à emmener mon personnage principal dans des situations qui le poussent à se transformer et cela passait par des genres cinématographiques différents." Casting Dany Boon a déclaré à propos du casting du film qu'il avait été très content de retrouver Kad Merad et l'alchimie qu'ils avaient sur le tournage de Bienvenue chez les Ch'tis. Il confie également qu'Alice Pol a un réel talent comique qui a permis à leur duo de prendre le pas sur le duo qu'il forme avec Kad Merad. Il ajouté que le rendu du film rend juste car les membres du casting correspondent à leurs personnages dans la vie réelle. Restons zens ! Comme chacun de ses films depuis le succès de Bienvenue chez les Ch'tis, Supercondriaque est très attendu par le public. Ce n'est pas pour autant que Dany Boon se met une pression outre mesure : "Cette pression (...) ne m’a jamais empêché de me sentir libre et heureux dans le travail. Mon but principal c’est de faire rire les gens et de divertir mon public. Je le fais avec d’autant plus de sincérité que je pourrais arrêter de travailler ! Je suis dans l’envie, pas dans le besoin… Je peux entendre tout ce que l’on a à me dire sur un de mes films, au moins ça prouve qu’on s’y intéresse mais le plus important restera toujours la relation avec le public…" Surnom A force de le diriger en tant qu'acteur, Dany Boon a trouvé un surnom à Kad Merad : "son stradivarius", car Dany considérait Kad comme un instrument au service du film. Alice Pol L'actrice était déjà apparue sur grand écran aux côtés de Dany Boon, puisqu'elle incarnait Corinne la soeur d'Isabelle (jouée par Diane Kruger) dans Un Plan Parfait de Pascal Chaumeil en 2012. Elle pense d'ailleurs que c'est ce film qui a motivé le choix de Dany Boon pour la choisir dans le rôle d'Anna. Une joyeuse colonie ! Pour Supercondriaque, Dany Boon est sorti hors des frontières françaises puisqu'une partie du film a été tournée en Hongrie (pour les scènes se déroulant au pays imaginaire du Tcherkistan). L'ambiance qui régnait sur le tournage a renforcé les liens entre les comédiens, Alice Pol assimile même le tournage à une colonie de vacances : "Pour les scènes en Hongrie, nous tournions de nuit, ce qui nous obligeait à partir vers 14h pour un retour à 7h du matin : au bout d’un moment, vous ne savez plus où vous êtes ni où vous habitez ! Donc nous prenions le petit déjeuner tous ensemble et ensuite, au lit ! Il y a là-dedans quelque chose de l’ordre de la colonie, de l’enfantin que j’ai vraiment adoré et dont nous avons tous profité…" Le bon accent Pour avoir cet accent slave qu'a son personnage, le comédien Jean-Yves Berteloot a dû s'entraîner pendant plusieurs semaines avec une professeure ukrainienne. Il a également dû apprendre à mal prononcer l'anglais, ce qui n'a pas été une mince affaire puisque l'acteur parle et joue couramment dans la langue de Shakespeare ! Un retour Supercondriaque marque le retour sur le grand écran de Jean-Yves Berteloot. L'acteur, qui ne tourne pas énormément pour le cinéma, a notamment été dirigé par Ron Howard dans le Da Vinci Code en 2006 et par Clint Eastwood dans son Au-delà en 2011. Il explique : "C’est vrai que Dany m’a donné l’opportunité de jouer un rôle plus inattendu voire même un peu spécial ! C’est un personnage qui se construit par petites pastilles et qui est distillé tout au long du film. Est-ce que grâce à cela on fera plus appel à moi ? Vous savez, j’ai été blessé, inquiet voire jaloux par moments de ne pas plus tourner pour le cinéma mais j’ai aussi un certain nombre d’années de métier, notamment à la télévision, dont je suis très fier."