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Sommaire
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La Isla Minima Date de sortie 15 juillet 2015 (1h44min) Réalisé par Alberto Rodriguez Genre Policier Nationalité Espagnol Acteurs Pedro Raúl Arévalo Juan Javier Gutiérrez Rodrigo Antonio de la Torre Rocio Nerea Barros Jesus Salva Reina Quini Jesús Castro Le Journaliste Manolo Solo Miguel Jesús Carroza Enfant 4 Chelo Castro Enfant 3 Lucía Arias Enfant 2 Claudia Ubreva Enfant 1 Paula Palacios Marina Ana Tomeno Señora del Dyane Lola Páez Batelier Paco Inestrosa Scénariste Alberto Rodriguez , Rafael Cobos Compositeur Julio de la Rosa Productrice Mercedes Gamero , Gervasio Iglesias, Mikel Lejarza ,José Sánchez-Montes ,Mercedes Cantero Producteur exécutif José Antonio Félez , Ricardo García Arrojo , Manuela Ocón Directeur de la photographie Alex Catalan Monteur José M. G. Moyano Directeur artistique José Dominguez del Olmo Directrice du casting Eva Leira , Yolanda Serrano Directeur de production Manuela Ocón 1er assistant réalisateur Adan Bajaras Chef costumier Fernando García Mixage Nacho Royo- Villanova Maquilleuse Yolanda Piña Attachée de presse Céline Petit Production Film Factory Agence de presse Le public système cinéma Distributeur France (Sortie en salle) Le Pacte Synopsis Deux flics que tout oppose, dans l'Espagne post-franquiste des années 1980, sont envoyés dans une petite ville d'Andalousie pour enquêter sur l'assassinat sauvage de deux adolescentes pendant les fêtes locales. Au coeur des marécages de cette région encore ancrée dans le passé, parfois jusqu'à l'absurde et où règne la loi du silence, ils vont devoir surmonter leurs différences pour démasquer le tueur. Anecdotes, Période charnière Le réalisateur Alberto Rodriguez est fasciné par les années 80, celles-ci ayant constitué une période charnière en Espagne, à savoir l'époque post-franquiste, où le pays a tenté une transition démocratique après avoir subi le fascisme du général Franco. Rétablir la vérité Pour être le plus authentique possible, l'équipe du film s'est basée sur deux documentaires télé très fournis. En effet, le concept de la "démocratisation" en Espagne a été surmédiatisé et présenté aux Espagnols comme un paradis après l'enfer du franquisme. Un aspect que le réalisateur Alberto Rodriguez a cherché à nuancer à travers son film : "Plus de misère, plus d’émigration, plus de chômage. Rien. Envolés ! Les nostalgiques de la dictature qui célébraient chaque année la victoire sur les “ Rouges “ ? Évaporés eux aussi. Mais où étaient-ils passés, c’est une autre histoire. Un vrai conte de fées. Du pur marketing ! Depuis, on a senti maintes fois combien notre équilibre restait précaire. On connaît par exemple la difficulté que rencontrent des milliers de familles pour exhumer les corps de leurs parents, ou grands-parents, fusillés et jetés dans des fosses communes sans aucune forme de procès pendant la guerre de 36 (et bien après)." Influences nombreuses Le père de Alberto Rodriguez l'a initié à la culture cinématographique. Il était technicien à la télévision et projectionniste. Le metteur en scène a donc développé une grande admiration pour le 7ème art et reste un grand fan des films de genre. Ses préférences vont en particulier vers Henri Georges Clouzot, Bong Joon-Ho et John Sturges. Origine en partie littéraire Le crime qui réunit les deux personnages principaux dans le film a été librement inspiré du roman 2666 du Chilien Roberto Bolaño. Deux personnages: une métaphore Afin de matérialiser la difficulté de la transition espagnole, Alberto Rodriguez s'est servi de ses deux personnages principaux aux caractères totalement opposés. Il explique sa démarche : "Le premier est mû par la peur de mourir, le second par une ambition dévorante. Pour autant, il n’y a selon moi, ni “ gentil ”, ni “ méchant “ dans cette histoire. L’un n’est pas tout noir et ni l’autre tout blanc, ce serait trop simple. Pour autant, la question que soulève le film est frontale : notre jeune flic, en essayant de passer l’éponge sur les casseroles de son vieux collègue fait-il le bon choix ? Quel avenir pour nous, pour l’idée de justice ? Le compromis est-il la solution ? Et à quel prix ? Ces trente dernières années, nos hommes politiques, de droite comme de gauche, se sont concertés pour “aller de l’avant ” par peur de “ rouvrir des blessures ” comme ils disent couramment. Mais peut-être suffirait-il de les soigner ? Pour qu’elles cicatrisent enfin." Thriller avant tout Bien que le film comporte une dimension sociale et politique importante, c'est avant tout un thriller et c'est dans cette optique que la promotion du long métrage a été faite. Tournage brûlant Le tournage s'est déroulé dans une partie très aride et isolée de l'Andalousie. L'équipe a dû faire face à des conditions de tournage très difficiles. Plus de 40 degrés et une invasion de moustiques pendant la journée, ainsi que des températures négatives le soir et la nuit. De la pluie artificielle a été utilisée, faute de mieux, pour les scènes cruciales. Décor : un personnage à part entière Pour illustrer la "splendeur misérable" de l'Andalousie et mettre le spectateur en condition, le réalisateur Alberto Rodriguez s'est inspiré de l'oeuvre photographique d'Atin Aya, un photographe andalou. Bel accueil Le film a reçu un bel accueil de la part du public et a remporté plusieurs prix dont 10 Goyas (équivalent espagnol des Césars).
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