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Qu’Allah bénisse la France Date de sortie 10 décembre 2014 (1h36min) Réalisé par Abd Al Malik Genre Drame Nationalité Français Synopsis Adapté du livre autobiographique de Abd Al Malik, "QU'ALLAH BENISSE LA FRANCE" raconte le parcours de Régis, enfant d'immigrés, noir, surdoué, élevé par sa mère catholique avec ses deux frères, dans une cité de Strasbourg. Entre délinquance, rap et islam, il va découvrir l'amour et trouver sa voie. Acteurs Régis / Abd Al Malik Marc Zinga Nawel Sabrina Ouazani Samir Larouci Didi Mike Mickaël Nagenraft Pascal Matteo Falkone Bilal Stéphane Fayette-Mikano Mlle Schaeffer Mireille Perrier Rachid Abdelmajid Barja Angélique, la mère de Régis Fatou-Clo Le cousin parisien Sims Francis Matula Pot de colle Zesau Oncle Jean Maxime Tshibangu Le caïd Gianni Donato Giardinelli L'imam Karim Belkhadra Le hajj Djemel Barek La soeur de Mike Eva Zink La policière fourgon Cylia Malki Mohammed, l'animateur de la MJC Mehdi Senoussi L'étudiante Kyra Krasniansky Le journaliste Nicolas Lublin L'ingénieur du son Nicolas Montazaud Le policier des stups Jean-Pierre Lemoine Témoin de la conversion MC Jean Gab'1 Témoin de la conversion Mourad Triki Les stars du rap à Skyrock Psy4 De la Rime L'animateur Skyrock Fred Musa Mustaaf, le pote de Bilal Mohamed Rahim La fille de Mlle Schaeffer Angèle Loca L'adjoint au maire Mathieu Cahn L'homme coulisse discothèque Youssoupha 'Kataverbal' Traoré Le conducteur du cousin parisien Fabien Coste La petite soeur de Mike Cécilia Meyer Le policier du fourgon Laurent Maix Le tueur Mickaël 'Sir Miro' Blanc La mère de Nawel Fatima Merkel Le jeune Kabyle Malik Mosbah La vieille dame au sac à main Claudine Acs Scénariste Abd Al Malik D'après l'oeuvre de Abd Al Malik Compositeur Abd Al Malik , Bilal , Laurent Garnier (II) , Wallen Producteur François Kraus , Denis Pineau-Valencienne, Fabien Coste Directeur de la photographie Pierre Aïm Monteuse Kako Kelber Chef décorateur Mathieu Menut Directeur du casting Nicolas Lublin Directeur de production Jean-Christophe Colson 1er assistant réalisateur Olivier Genet Costumier Hyat Luszpinski Scripte Diane Brasseur Ingénieur du son Thomas Lascar , Thomas Desjonqueres , Dominique Gaborieau Superviseur post-production Coralie Cournil Chef maquilleur Natacha Bernett Attaché de presse François Hassan Guerrar Coproduction G!braltar Films ,France 2 Cinéma ,Ad Vitam Exportation/Distribution internationale Films Distribution production déléguée Les Films du Kiosque Distributeur France (Sortie en salle) Ad Vitam Anecdotes, Du roman au cinéma Poète des temps modernes, figure incontournable du rap français... Abd Al Malik a plus d'une corde à son arc et le prouve ici en s'essayant à la réalisation. Pour cette première expérience derrière la caméra, c'est son roman autobiographique, "Qu'Allah bénisse la France", que le rappeur a choisi d'amener au cinéma. Au départ, le cinéaste néophyte n'avait pas l'intention de porter son livre sur les écrans, mais conscient du pouvoir du cinéma et de l'image, il décida de passer le pas : "J’avais conscience de poser un jalon que je pourrais approfondir par la suite, grâce au cinéma. Cet art a une grande capacité d’humanisation, il permet d’aller voir derrière les apparences, de montrer que tous les êtres fonctionnent de la même manière", explique-t-il. Bande très originale Pour la bande son de son premier long métrage, Abd Al Malik a réuni la crème de la scène musicale française : le parrain de la musique électronique Laurent Garnier et la chanteuse r'n'b (et compagne du rappeur) Wallen. Le réalisateur et son frère, Bilal, sont également crédités au soundtrack. La plupart des titres ont été composés avant le tournage des séquences. Au cœur de la cité Abd Al Malik voulait à travers ce premier essai, montrer une image réaliste des cités en y apportant un point de vue intérieur et ainsi se démarquer des clichés et autres stéréotypes. Le réalisateur confie avoir été influencé par La Haine qui, de son propre aveu, "montrait vraiment la cité, avec amour mais aussi avec une démarche artistique". Il ajoute que son film reprend d'une certaine manière le flambeau du long métrage de Matthieu Kassovitz (qu'il a d'ailleurs rencontré à de nombreuses reprises), ce dernier n'abordant pas à proprement parler la question de l'Islam, très présent dans les cités. Marc Zinga et Sabrina Ouazani au top Pour jouer son propre rôle, Abd Al Malik s'est tourné vers l'étoile montante Marc Zinga. C'est en voyant ce dernier dans un téléfilm où il incarnait le président controversé Mobutu, qu'il fut convaincu par son talent. Ils se rencontrèrent quelques temps plus tard et leur entente fut telle qu'il lui offrit sur un plateau le rôle principal son autobiographie. Quant à Sabrina Ouazani, l'interprète de Naouale, c'est la compagne du réalisateur en personne qui la recommanda pour le rôle. Acteur, chanteur Marc Zinga n'est pas qu'un acteur. A ses heures perdues, il lui arrive de pousser la chansonnette. C'est d'ailleurs son timbre qui résonne par moment dans le film. Abd Al Malik, cherchant un acteur ayant une expérience dans la musique, fut surpris de l'oreille musicale et le rythme du comédien. Retour au bercail C'est dans une cité au Neuhof, à Strasbourg, ville où a grandi Abd Al Malik, que fut tourné Qu'Allah bénisse la France. Hommage à La Haine Abd Al Malik a tourné son film en noir et blanc pour rendre hommage à La Haine (chef d'oeuvre dont il ne réfute pas l'influence), mais aussi au cinéma de Visconti, notamment Rocco et ses frères. Il affirme cependant que "ce n’était pas la raison première". C'est surtout pas souci d'esthétisme que ce choix de photographie a été retenu. Pour l'anecdote, c'est Pierre Aïm, le chef opérateur de La Haine, qui a travaillé sur la photographie de Qu’Allah bénisse la France. Tournage express Qu'Allah bénisse la France a été tourné en un temps rapide de 28 jours. Il a cependant fallu six mois de préparation, de casting et de repérages, avant que le coup d'envoi du tournage ne soit donné. Au sujet des acteurs et leur implication dans le projet, Abd Al Malik raconte : "On allait aussi sur les lieux de tournage pour discuter, se mettre dans l’ambiance. Il fallait qu’ils assimilent le texte, qu’on ne soit plus dans le cinéma mais dans la vraie vie, qu’ils soient totalement dans leurs personnages, qu’ils oublient la caméra. Il n’y avait que le temps et le travail qui pouvait permettre d’atteindre cela."