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Man on high heels Date de sortie 20 juillet 2016 (2h 05min) De Jin Jang Genre Policier Nationalité Sud-coréen Interdit aux moins de 12 ans avec avertissement Synopsis Ji-wook est un policier endurci bardé de cicatrices prêt à tout pour arrêter les criminels qu’il pourchasse, en particulier Heo-gon, un mafieux notoire et cruel. Sa jeune collègue, traque, elle, un violeur en série et tombe peu à peu amoureuse de Ji-wook. Mais elle ignore que celui-ci ne nourrit qu’un seul désir : devenir une Acteurs Yoon Ji-wook Cha Seung-Won Heo Gon Oh Jung-Se Jang-mi Esom Heo Bul Song Young-Chang Hong Seong-Woong Park Jin-woo Go Kyung-pyo Park Kim Eung-Soo Bada Yong-nyeo Lee Scénariste Jin Jang Compositeur Jay Kim Producteur Jin Jang,Eun-ha Lee Directeur de la photographie Lee Sung-je Chef monteur Jin Jang,Dong-yup Yang Directeur artistique Hyo-shin Kim Ingénieur du son Yong-gu Kim Eclairages Byoung-hoon Lee Attachée de presse Florence Alexandre,Vanessa Fröchen Exportation/Distribution internationale Zootrope Films Agence de presse Anyways Anecdotes, Inspiration Le cinéaste Jin Jang dévoile l'idée de départ de Man On High Heels : "Je voulais parler de personnes qui, dans le monde dans lequel on vit, ne peuvent pas s’exprimer. Ils n’ont pas la parole, car nos valeurs les excluent. Ils sont marginalisés et souffrent énormément. Cela inclut les transsexuels, mais également d’autres minorités. Et cette envie est née d’un ami de longue date qui s’est trouvé et se trouve toujours dans ce type de situation." Sujet tabou en Corée Jin Jang a travaillé avec la société de production Lotte, qui est allé au-delà des conventions et des préjugés sur la transsexualité afin de financer Man On High Heels à hauteur de 6 millions de dollars : "Certains se demandaient si la Corée était prête à voir aborder ce genre de sujet, si cela valait le coup d’investir six millions de dollars pour ce film. Mais, même s’il s’agit d’une société de grande envergure en Corée, les gens qui y travaillent sont quand même des cinéphiles : ils aiment le cinéma et ont travaillé longtemps dans le milieu. Nous nous sommes tous dit qu’on voulait faire ce film. Nous avions cette volonté commune de porter ce projet à l’écran", confie le réalisateur. Incarner un flic transsexuel C'est l'acteur coréen Cha Seung-Won qui prête ses traits au personnage de flic transsexuel Yoon Ji-wook. Ce dernier tient un rôle à contre-emploi, plutôt habitué à incarner des personnages virils. Le cinéaste Jin Jang connaît très bien le comédien avec lequel il travaille pour la 3ème fois : "Nous sommes amis et c’est la troisième fois qu’on travaillait ensemble ; du coup, nous n’avons eu aucun souci de communication. Il a tout de suite saisi l’intériorité de son personnage. Bien qu’il ait une image très virile auprès du public coréen, j’avais déjà remarqué, par de simples détails furtifs comme un geste de la main, qu’il avait quelque chose d’assez féminin en lui. C’est de ce type de détails dont on a beaucoup parlé", explique le cinéaste. Un acteur impliqué Cha Seung-Won a été très impliqué dans le processus de réécriture de son personnage comme l'indique Jin Jang : "Dans le premier jet du scénario, par exemple, le personnage était marié et avait un enfant. Cha Seung-won ne croyait pas au fait que son personnage puisse abandonner sa famille. J’ai finalement pensé, moi aussi, que cela ne fonctionnerait pas non plus." Une esthétique léchée Pour créer l'ambiance visuelle de Man On High Heels, Jin Jang a fait appel à un directeur de la photographie chevronné en la personne de Lee Sung-je, chef-opérateur des films cultes The Chaser et The Murderer de Na Hong-jin : "Je m’en suis remis à lui concernant la composition des plans, mais tout en ayant en tête le montage précis de chaque scène, ce que je visualise assez vite. Car je sais quasi instinctivement ce dont j’aurai besoin au montage. On a aussi beaucoup parlé de l’utilisation des couleurs. Lee Sung-je est bien plus qu’un technicien. Il crée les images d’un film", relate le metteur en scène. Une scène d'ouverture intense Man On High Heels s'ouvre sur une scène de boîte de nuit qui a nécessité 4 jours de tournage : "Comme le personnage a une distance d’environ six mètres à parcourir dans cette séquence, en fait, chaque jour, on avançait d’un mètre cinquante ! (rires) Ce que je voulais montrer avant tout dans cette scène et au sein de ce décor, c’était la toute-puissance de ce personnage sans foi ni loi", explique le cinéaste.
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