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L'Empereur de Paris Date de sortie 19 décembre 2018 (1h 50min) De Jean-François Richet Genres Historique, Policier Nationalité français Synopsis Sous le règne de Napoléon, François Vidocq, le seul homme à s'être échappé des plus grands bagnes du pays, est une légende des bas-fonds parisiens. Laissé pour mort après sa dernière évasion spectaculaire, l'ex-bagnard essaye de se faire oublier sous les traits d'un simple commerçant. Son passé le rattrape pourtant, et, après avoir été accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis, il propose un marché au chef de la sûreté : il rejoint la police pour combattre la pègre, en échange de sa liberté. Malgré des résultats exceptionnels, il provoque l'hostilité de ses confrères policiers et la fureur de la pègre qui a mis sa tête à prix... Acteurs Vidocq Vincent Cassel Annette Freya Mavor Dubillard Denis Ménochet Nathanaël August Diehl Fouché Fabrice Luchini Le duc James Thiérrée Henry Patrick Chesnais La baronne Olga Kurylenko Courtaud Jérôme Pouly Maillard Denis Lavant Mehmet Faycal Safi Fleur d'épine Antoine Lelandais Pelissier Frédéric Fix Charles Nemo Schiffman Poitou Lucien Belves Farge Maxime Lefrancois Perrin Antoine Basler Peau d'anguille Didier Nobletz Le vétéran Fabien Orcier Le gendarme bicêtre Jérôme Cachon Letallec Régis Maynard Favre le bourgeois Hervé Masquelier L'acolyte Philippe Mamolo Le voleur Michael Perez La prostituée Solene Delannoy Le vieil homme immeuble Thierry Nenez Domestique Henry Remy Giordano L'employé morgue Vincent Schmitt Acteur Jonathan Louis L’huissier Bureau Fouché Franck Mercadal Le bagnard Bicêtre Vincent Haquin Un prisonnier Patrick Médioni Un prisonnier Emmanuel Brochet Marquis Solliciteur Hervé Falloux Un homme (au feu) Jérôme Paquatte Martial Pascal Loison Le rouquin Maxime Motte Camelot Philippe Beautier Maraîcher Manuel Guillot L'homme du guillotin Richard Sammut Gardien bagne 1 Jean-Michel Vovk Le charcutier Xavier Pottier la mercière Michèle Clément Silhouette Aurélia Frachon Acteur Vladimir Ostermann Acteur John Sehil Scénariste Eric Besnard Adaptateur Eric Besnard,Jean-François Richet Compositeur Marco Beltrami,Marcus Trumpp Superviseur musical Varda Kakon Production Eric Altmayer,Nicolas Altmayer Directeur de la photographie Manu Dacosse Chef monteur Hervé Schneid Chef décorateur Emile Ghigo Directrice du casting Gigi Akoka Directeur de production François Hamel 1er assistant réalisateur James Canal Chef costumier Pierre-Yves Gayraud Scripte Isabelle Querrioux Ingénieur du son Jean Minondo,Sélim Azzazi,Thomas Gauder Directrice de post-production Patricia Colombat Superviseur des effets spéciaux Alain Carsoux Attaché de presse André-Paul Ricci,Tony Arnoux,Shaïmi Gustave,Pablo Garcia-Fons Production Mandarin Cinéma,Gaumont,France 2 Cinéma,France 3 Cinéma,BNP Paribas Film Fun,Scope Pictures,CN6 Productions,Actes Proletariens,120 Films Anecdotes, Passionné d'histoire Jean-François Richet avait déjà lu les mémoires de François Vidocq et vu la série avec Claude Brasseur, Les Nouvelles Aventures de Vidocq (1971). Le metteur en scène explique : "En tant que passionné d’histoire - en particulier la période qui va de la révolution à l’Empire - je connaissais aussi le contexte. Vidocq naît sous la monarchie de Louis XVI et meurt sous le Second Empire, il traverse la Révolution française où il combattra à Valmy et à Jemapes, puis le Directoire, le Consulat et le Ier Empire, la Restauration, Louis-Philippe et la deuxième République, ces époques sont des promesses de vie mouvementée." Retrouvailles Après les deux films consacrés à Mesrine, Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine : L'Ennemi public n°1 (2008), et la comédie Un moment d'égarement (2015), Vincent Cassel retrouve le réalisateur Jean-François Richet pour L'Empereur de Paris. En 2011, les deux hommes avaient en commun un autre projet de film historique, mais qui n'a pas abouti : un biopic en deux parties s'intéressant au Général La Fayette. Vidocq au cinéma Au cinéma, le personnage de Eugène-François Vidocq a été porté plusieurs fois porté à l'écran, comme par exemple dans le film muet Vidocq (1911) de Gérard Bourgeois, Vidocq (1939) de Jacques Daroy, Scandale à Paris (1946) de Douglas Sirk, Le Cavalier de Croix-Mort (1947) de Lucien Ganier-Raymond, Le Comte de Monte-Cristo (1961) de Claude Autant-Lara et bien sûr Vidocq (2001) de Pitof. François Vidocq selon Richet "C’est un homme qui dit non. En prenant son destin en main, il dit non au déterminisme social. J’aime qu’un personnage soit confronté à une situation où nécessité fait loi. Mais l’action ne m’intéresse que si elle le transforme. Vidocq est en fuite, cherche à se libérer. Très vite se pose la question du prix à payer. Pour obtenir sa lettre de grâce il a entrepris d’aider la police. Il réalise que son efficacité risque de l’enfermer dans ce rôle. Ce qui revient à quitter une prison pour une autre." Références littéraires Tout au long du processus de création de L'Empereur de Paris, Jean-François Richet avait pour influences majeures l'univers et les personnages des livres écrits par Alexandre Dumas, ainsi que certains romans populaires du début du XXème siècle, comme ceux de Maurice Landay. Tournage en France Jean-François Richet et son équipe avaient le choix de tourner à Prague, une ville dont certaines rues ressemblent aux rues parisiennes et intéressante en terme de coût. Mais le réalisateur, appuyé par les producteurs Eric et Nicolas Altmayer, ne voulait pas tourner dans cette ville. Il a donc finalement posé ses caméras en Ile-de-France : "Je suis redevable de mon pays, je suis un enfant de la République. Chaque fois que je pourrai défendre l’exception française, je le ferai. D’autant qu’on a d’excellents artisans. Les producteurs étaient sur la même ligne. Beaucoup auraient dit : « Il y a ce qu’il faut à Prague. On y va. » Éric et Nicolas Altmayer ont dit non. Des producteurs qui vous laissent la possibilité de rêver… C’est rare. Restait à faire en sorte de maîtriser le budget. Les remaniements du scénario sont une nécessité, avec Éric Besnard on a retravaillé, une quinzaine de versions afin que notre rêve soit réalisable sans aucune concession artistique." Cassel et l'histoire Ce n'est pas la première fois que Vincent Cassel se glisse dans la peau d'un célèbre personnage historique. Il avait ainsi joué l'artiste Paul Gauguin (Gauguin - Voyage de Tahiti, 2017), le médecin autrichien Otto Gross (A Dangerous Method, 2011), le célèbre gangster français Jacques Mesrine (Mesrine : L'Instinct de mort et Mesrine : L'Ennemi public n°1) ainsi que le chevalier, seigneur et tueur en série Gilles de Rais (Jeanne d'Arc, 1999). Style de combat inédit Au sujet des scènes de combat, Jean-François Richet, Vincent Cassel et les chorégraphes ont dû trouver un style inédit, non identifiable et inventer une nouvelle grammaire avec de nouveaux mouvements. Le comédien se rappelle : "On a vu tellement de films avec des protagonistes qui se battent… Il nous semblait impératif de rafraîchir le genre. En effectuant des recherches, j’ai découvert le Systema, un art martial Russe dont la particularité est d’être peu démonstratif, mais efficace, et surtout… jamais vu au cinéma. Pour le reste, apprendre de nouveaux mouvements, c’est plus exaltant que compliqué. Il faut simplement faire en sorte que ça marche le jour J sur le plateau."