-=
Sommaire
=- -=
Aout
=-
The guilty Date de sortie 18 juillet 2018 (1h 25min) De Gustav Möller Genre Thriller Nationalité danois Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Synopsis Une femme, victime d’un kidnapping, contacte les urgences de la police. La ligne est coupée brutalement. Pour la retrouver, le policier qui a reçu l’appel ne peut compter que sur son intuition, son imagination et son téléphone. Acteurs Asger Holm Jakob Cedergren Bo Jakob Ulrik Lohmann Journaliste Laura Bro Homme à Skælbækgade Morten Suurballe Policier Peter Christoffersen Iben Jessica Dinnage Michael Johan Olsen Rashid Omar Shargawi Scénariste Gustav Möller,Emil Nygaard Albertsen Compositeur Carl Coleman,Caspar Hesselager Productrice Lina Flint Producteur délégué Henrik Zein Producteur exécutif Marianne Christensen Directeur de la photographie Jasper Spanning Monteuse Carla Luffe Heintzelmann Chef décorateur Gustav Pontoppidan Directrice du casting Anja Philip Ingénieur du son Oskar Skryver Concepteur de production Gustav Pontoppidan Production Nordisk Film Production AS,Nordisk Film Spring Anecdotes, Note d'intention Le réalisateur s'est inspiré d'un appel au 112 d’une femme kidnappée dont il a été témoin. Assise dans une voiture à côté de son ravisseur, elle devait parler en langage codé. Rien qu'en entendant la voix de cette femme, le réalisateur pouvait imaginer la situation : "J’ai compris que chaque personne écoutant cet enregistrement verrait des images différentes : une femme différente, un kidnappeur différent, etc… C’est là que je me suis dit : et si on utilisait cette idée d’images mentales dans un film ? Au cinéma, on peut créer tout un univers à l’intérieur d’une seule pièce. Avec The Guilty, j’espère avoir réalisé un thriller haletant, qui offre à chaque spectateur une expérience qui lui est propre". À l'origine, un podcast Pour The Guilty, le réalisateur s'est inspiré d'un podcast de journalisme d'investigation, Serial, diffusé en épisodes hebdomadaires, à la manière d'un feuilleton radiophonique. Lors de sa première saison, Serial revenait sur l'assassinat d'une jeune fille, Hae Min Lee, dont le petit ami était accusé : "À chaque épisode, on recevait de nouvelles informations sur l’affaire et le suspect et ce qui est intéressant, c’est que ces informations changeaient à chaque fois, modifiant ainsi les images qu’on se faisait de l’environnement enregistré. Je m’en suis inspiré pour The Guilty : le film commence d’une certaine façon, afin que les spectateurs se créent une image et ensuite, au fur et à mesure que l’on expose plus d’informations sur l’affaire… [...] Au cinéma, on est assis dans une pièce avec d’autres personnes et ça devient l’extension de cette pièce sur l’écran. J’aimerais qu’en regardant le film, on se sente dans la même pièce que les personnages". Huis clos et météo Pour préparer The Guilty, Gustav Möller a visionné des films dont les héros sont constamment au téléphone, tels que Locke, Buried et Phone Game. Il a également revu des huis clos, dont Un après-midi de chien et 12 Hommes en colère : "j’ai été impressionné par la façon dont Sidney Lumet utilise la météo. On a chaud pendant tout le film. Nous, nous avons choisi la pluie. Le bruit de la pluie est l’un des meilleurs sons qui soient pour créer une sensation. Il suffit de l’entendre pour avoir l’impression d’y être. Nous avons différents types de pluie dans le film. Au début elle est agressive, avec une pluie qui frappe fort et des essuie-glaces". Travail sonore Le son est primordial dans The Guilty. Plusieurs sons ont été enregistrés sur les lieux de l’action, par exemple, à l’intérieur d’une voiture de police ou dehors, sur une autoroute, ou sur un pont. "[...] c’est comme si on avait fait la moitié du travail sur les décors et l’image dans la salle du montage son" témoigne le réalisateur. Le son a également eu une incidence sur le casting : "Pour choisir la femme kidnappée, qui n’existe qu’au téléphone, j’ai fait un casting de voix. J’ai choisi Jessica Dinnage parce qu’elle avait de la souffrance dans la voix, un timbre rauque, un peu brisé, très spécifique". Jakob Cedergren L'acteur Jakob Cedergren a été choisi pour ses yeux, comme le révèle le réalisateur : "C’est comme s’il vous cachait un secret, mais en même temps on peut lire tellement de choses à travers son regard ! Jakob intensifie cette idée que chaque spectateur est libre d’apporter ses propres images à l’histoire, il représente une sorte de portail pour ça. Nous l’avons choisi très tôt dans le développement du film, il a pu contribuer à l’écriture du scénario en apportant ses propres idées." Le tournage The Guilty a été tourné de façon chronologique, sur treize jours, avec trois caméras. Le centre d’appels est une reconsitution quasi identique d'un vrai centre et a été construit dans un immeuble de bureaux abandonnés. Plus vrais que nature Certains appels que l'on entend dans le film sont des retranscriptions quasiment mot pour mot de vrais appels que l'équipe a écoutés dans un centre.
vo