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LE DAIM 19 juin 2019 en salle / 1h 20min / Comédie De Quentin Dupieux Par Quentin Dupieux SYNOPSIS Georges, la quarantaine, quitte du jour au lendemain sa femme et son travail pour s'offrir le blouson de ses rêves, une veste en daim à franges. Le vendeur lui cède avec un caméscope numérique. Très fier du nouveau style que lui confère son achat, Georges prend une chambre d'hôtel dans une station des Pyrénées. Dans un bar, il fait la connaissance de Denise, une serveuse cinéphile qui rêve de devenir monteuse. Il lui fait croire qu'il est un réalisateur en repérage pour un prochain tournage. L'homme développe par ailleurs une véritable obsession pour son blouson. Quentin Dupieux continue la construction de son oeuvre singulière dans un film où l'absurde le dispute au non-sens, avec une pointe de sauvagerie. Scénariste Quentin Dupieux ACTEURS Georges Jean Dujardin Denise Adèle Haenel Monsieur B. Albert Delpy Nicolas Pierre Gommé Vic Coralie Russier Kylie Marie Bunel Olaf Youssef Hajdi Madame Sost Caroline Piette Adrien Stéphane Jobert Norbert Laurent Nicolas (II) David Franck Lebreton (II) Johnny Panayotis Pascot Xavier Simon Thomas Yann Tom Hudson Zita Maryne Cayon Michael Thomas Blanchard Stan Maxim Driesen Fred Rio Vega Bruno David Sztanke Jeanne Julia Faure Jean-Claude Bruno Mary Superviseur musical Martin Caraux Coproducteur Serge de Poucques Producteur Mathieu Verhaeghe Producteur associé Gregory Chambet Producteur Thomas Verhaeghe Coproducteur Consuelo Frauenfelder Producteur associé Dimitri Stephanides Coproducteur Sylvain Goldberg Coproducteur Cédric Iland Coproducteur Nadia Khamlichi Coproducteur Adrian Politowski Coproducteur Olivier Père Coproducteur Jamal Zeinal Zade Chef costumier Isabelle Pannetier Chef monteur Quentin Dupieux Ingénieur du son Guillaume Le Braz 1er assistant réalisateur Catherine Olaya Salazar Etalonneur Fabien Napoli Superviseur des effets visuels Aurélie Lajoux Chef coiffeur Jane Brizard Assistant son Jules Peyre 1er assistant opérateur Antoine Delaunay Bruiteur Gadou Naudin Directeur de la photographie Quentin Dupieux Monteur son Alexis Place Coordinateurs effets visuels Thomas Vanthuyne Monteur dialogue Charles de Ville Directeur du casting Laurent Nogueira Assistant monteur Jean-Louis Guichaoua Chef maquilleur Sophie Bénaïche Effets spéciaux Olivier Afonso Superviseur post-production Abraham Goldblat 2ème assistant réalisateur Aurore Coppa Chef décorateur Samantha Gordowski Directeur de production Arnaud Tournaire Directeur artistique Joan Le Boru 2ème assistant opérateur Samuel Dillies Chef décorateur Joan Le Boru Superviseur post-production Camille Cariou Directeur du casting Marine Albert Ingénieur du son Cyril Holtz Attaché de presse Monica Donati CoProduction Arte France Cinéma CoProduction Nexus Factory CoProduction UMedia Distribution Diaphana Distribution CoProduction Garidi Film InternationalDistributionExports WTFilms Production Atelier de Production Anecdotes, Filmer la folie Avec Le Daim, Quentin Dupieux voulait filmer la folie. S'il a l’étiquette d’un réalisateur qui fait des "films fous", il reconnaît n'avoir jamais vraiment filmé la folie en face même si Steak, Rubber, Réalité et Au Poste! ont quelque chose qui s'en rapproche fortement. Le metteur en scène explique : "Mais il y a toujours eu dans mes films précédents des astuces pour que la folie soit plutôt un truc « rigolo » et hors du réel. C’est les films qui étaient dingues, pas les personnages. J’avais très envie de me confronter enfin à un personnage qui déraille, sans artifice, sans mes trucages habituels. Le Daim est donc mon premier film réaliste. Je sais que ça fait marrer les gens quand je le dis mais je le pense profondément. C’est la première fois que je me confronte à la réalité. Une histoire, des acteurs et c’est tout." Festival de Cannes 2019 Le Daim est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs au Festival de Cannes 2019 en film d'ouverture. Le long métrage marque par ailleurs la première venue sur la Croisette de Quentin Dupieux, toutes sélections confondues. 1er film d'horreur Même s’il y a souvent eu, dans ses précédentes réalisations, un aspect angoissant, Quentin Dupieux voit Le Daim comme son premier film d’horreur. Le cinéaste confie : "Dans mes films précédents, il y a toujours eu quelque chose qui mettait l’horreur à distance. On peut se dire que ce sont des cauchemars avec leurs lots de violence absurde, que tout ça n’est pas vrai. Là, j’ai voulu avec Le Daim me rapprocher du fait-divers, en restant toujours du côté le plus concret de la folie. Je me rends compte que ça produit quelque chose de très différent sur les spectateurs. Ça les perturbe. Ils ne savent plus s’ils doivent être horrifiés de ce qu’ils voient ou en rire. C’est une idée qui me plait beaucoup." Un film "réaliste" Quentin Dupieux voit Le Daim comme son « Premier film réaliste » car même s'il raconte l’histoire d’un homme qui tombe amoureux d’un blouson en daim, la folie du personnages de Georges s’inscrit dans une réalité. Le metteur en scène développe : "Dans mes précédents films, on était chez Zinzinland, tout pouvait arriver. Ici, le personnage est concret. Le monde qui l’entoure aussi. Vous pourriez croiser Georges dans la rue. Vous pourriez même être Georges. C’est ça qui fait peur. J’ai déjà côtoyé des « Georges » dans ma vie. C’est assez déstabilisant. Normalement, dans un récit sur la folie, on assiste au glissement du personnage. Ici, on ne sait quasiment rien de Georges." Jouer Georges Pour jouer Georges, Jean Dujardin ne voulait pas faire un numéro d’actor studio sur la folie. Pour le comédien, ce personnage a une solitude en lui qui le touche personnellement. Il précise : "Georges lâche tout. Qui n’a pas rêvé de faire ça ? A partir du moment où j’ai compris ça, je me suis mis à jouer ce personnage le plus normalement possible. Des petits gestes, des regards, une façon d’être bien ancré dans le sol. Pour que ce personnage fonctionne, il faut qu’on y croie tout de suite. Il doit être très terrien. Je crois qu’il ne faut pas chercher à faire le malin dans un film de Quentin Dupieux. Faut juste être à sa place. Ca donne forcément quelque chose d’inattendu avec lui. Je ne m’étais pas rendu compte sur le tournage à quel point je suis à l’écran un double de Quentin. Je ne sais pas... C’est un truc étrange."